Cadrer la laïcité
Une réflexion de fond sur la nécessité de définir le cadre de la laïcité, ce qu’il suppose et ce qu’il implique, pour former à enseigner les faits religieux en histoire.
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Une réflexion de fond sur la nécessité de définir le cadre de la laïcité, ce qu’il suppose et ce qu’il implique, pour former à enseigner les faits religieux en histoire.
Le rapport d’étonnement 2021-2022 des auditeurs de l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) est consacré à la laïcité. Il est assez critique sur la politique menée sur cette question par le précédent ministre de l’Éducation nationale. De quoi s’agit-il et que dit-il ?
L’apposition de la « charte de la laïcité » sur les murs des écoles publiques voulue par le ministre de l’Éducation nationale constitue un magnifique objet d’enseignement, au croisement de l’histoire et de l’éducation civique. On pourrait proposer aux élèves de comparer cet affichage à d’autres formes d’occupation graphique de l’espace public. Les tagueurs savent bien […]
La laïcité est-elle une valeur, au même titre que la liberté, l’égalité, la fraternité, ou plutôt un principe philosophique et juridique permettant de les garantir? Est-elle menacée, comme on l’entend dire, et qui la menacerait ? Une mise au point nécessaire qui s’inscrit dans notre série d’antidotes dans la cadre de la campagne électorale actuelle.
Dans un article que nous publions sur notre site, Olivier Vincent réagit à l’audition de Jean-Pierre Obin devant le Sénat en mars dernier. Au cours de cette audition, Jean-Pierre Obin a estimé, sur la question de la formation des enseignants autour du thème de la laïcité, que c’est à l’Etat de dire quels sont les auteurs et les références acceptables dans la formation des enseignants, écartant du coup des personnalités pourtant appréciées et compétentes sur le sujet et la possibilité de débats. C’est une position que nous ne partageons pas aux Cahiers pédagogiques, mais il nous a paru équitable et respectueux du débat démocratique de donner un droit de réponse à Jean Pierre Obin.
Le mercredi 10 mars 2021, la commission de l’éducation, de la culture et de la communication du Sénat auditionnait Jean-Pierre Obin, inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale, dans le cadre de l’examen de la « loi séparatisme ». Olivier Vincent réagit ici aux propos tenus pendant cette audition, et notamment à son postulat que ce serait à l’État de dire quels sont les auteurs et les références acceptables dans la formation des enseignants en matière de laïcité.
Nous avons rencontré Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité, quelques jours après la remise du rapport annuel de l’observatoire au Premier ministre le 15 juin et un mois après sa remise au Président de la République. C’était également peu de temps après le colloque du CNAL (Comité national d’action laïque) sur la laïcité, qui a eu lieu le 13 juin. Jean-Louis Bianco dresse un état des lieux et des recommandations de l’Observatoire sur la place de la laïcité et de son enseignement en France
Dans cet ouvrage, André Legrand explore l’évolution du rapport de l’école à l’intervention judiciaire. « Les questions qui se posent au sein des établissements scolaires ne sont plus hors d’atteinte des tribunaux et cette évolution est très mal perçue dans les établissements scolaires. » Il détaille nombre d’affaires, connues ou peu médiatisées. Il en donne […]
Objet de multiples interprétations et récupérations politiques, la laïcité fait aujourd’hui l’objet d’un intérêt nourri et d’une quantité impressionnante de publications. Dans cette masse, cet ouvrage court et engagé se démarque. Empruntant à la philosophie et à l’histoire, Pierre Kahn appelle ses concitoyens au débat et en pose les termes de manière éclairante.
La laïcité est un principe constitutionnel qui garantit la liberté de conscience en France : le droit d’avoir ou non une religion, d’en changer, de ne plus en avoir, de manifester ses croyances et ses convictions. Elle repose sur trois piliers : outre le primat de la liberté de conscience, l’égalité de toutes et tous (croyants, quelle qu’en soit la religion, ou non) et la neutralité de l’État en particulier en ce qui concerne ses agents. Elle n’est ni une opinion, ni une idéologie concurrente des religions ou d’autres idéologies.
Alors que la laïcité est aujourd’hui utilisée par certains comme prétexte pour justifier le rejet d’une partie de la population de ce pays, il est bon d’entendre Nicolas Cadène, ancien rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, rappeler qu’il s’agit d’un principe d’organisation de la République, un principe de liberté et de tolérance.
Pour Rozenn Merrien, présidente de l’Andev (Association nationale des directeurs et des cadres de l’éducation des villes et des collectivités territoriales), le projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme ne fait qu’exacerber les tensions et les amalgames, au détriment des élèves des territoires particulièrement visés.
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