Éduquer, c’est politique

La 3ème Biennale internationale de l’éducation nouvelle s’achève avec la conférence de clôture par Philippe Meirieu et Laurence De Cock. Participants l’une et l’autre comme témoins, ils ont tissé des liens entre le propos introductif de Bernard Charlot et leurs picorages dans les échanges. De la cinquantaine d’ateliers et des vingt débats de ces quatre journées, ils ont dégagé quelques enjeux majeurs pour la poursuite de la convergence des mouvements de l’éducation nouvelle.
PC faire vivre la laïcité
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Avant-propos, Petit Cahier N°8 Qu’est-ce que la laïcité ?

Objet de débats, de polémiques, d’anathèmes et de récupérations, la laïcité demeure un principe fondamental à l’école et pour les pédagogues. Six articles pour définir simplement la laïcité et donner des pistes pour qu’elle demeure un outil qui autorise au service des apprentissages, de l’émancipation et de l'égalité.
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Remonter le temps, soulever les montagnes

L'approche par compétences ne va pas de soi en histoire-géographie, est en tout cas loin de la conception ordinaire de ces disciplines. Dans les représentations, voire encore parfois dans la réalité, l'enseignement de l'histoire-géographie…
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Faire apprendre et évaluer des compétences en classe d’histoire

L'enseignement par compétences est déjà entré dans les pratiques en Belgique. La présentation faite ci-dessous montre que cette démarche peut être porteuse de fortes ambitions pour les apprentissages des élèves.
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Faire de l’histoire, mais encore ?

Pour parvenir à la formulation de compétences dignes de ce nom, il faut d'abord aller chercher du côté de l'épistémologie de la discipline comme des travaux universitaires sur le sujet. Reste à les exprimer de façon utilisable en classe.
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Histoire et socle commun : double lecture

La Belgique, comme le montre Jean-Louis Jadoulle dans ce dossier, ou le Québec qu'évoque ici l'auteure, se sont engagés dans de profondes révisions des progammes d'histoire du côté d'un enseignement par compétences. Le socle commun à la française participe-t-il de la même démarche ? Peut-on en attendre une évolution des pratiques d'enseignement ?
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Résoudre des problèmes

On réduit souvent l'histoire à de la mémorisation, en théorisant même parfois jusqu'à en faire un préalable : on ne raisonne pas sur rien, n'est-ce pas ? Entrer par des problèmes sur lesquels exercer sa réflexion est pourtant un moyen beaucoup plus sûr de mobiliser les élèves, et donc de les faire apprendre.
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Complexe ne veut pas dire compliqué

Quelques repères essentiels sur l'approche par compétences dans le cadre particulier de la didactique de l'histoire-géographie, en particulier autour de la notion de « tâches complexes » : pas tant une révolution des modalités d'enseignement qu'une organisation cohérente de différentes activités déjà souvent pratiquées autour d'un objet d'études.
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Comment ouvrir les portes du passé historique et du monde actuel à tous ?

En juin 2007 est paru un document officiel1 visant à établir des « correspondances » entre les programmes d'histoire-géographie et le socle commun de connaissances et de compétences. Ce texte est révélateur de la difficulté à passer de la logique habituelle des programmes à celle du socle commun, d'une prescription de ce que doivent enseigner les professeurs à la définition d'un minimum que les élèves doivent apprendre.
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À la recherche de l’essentiel

Quand on aborde le travail par compétences, on a souvent tendance à multiplier les items à évaluer, au risque de s'y noyer. Ce qui peut faire changer effectivement les pratiques avec les élèves serait donc plutôt de se centrer sur leur petit nombre de compétences, au sens fort du mot.
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Enquête en cours

Au Québec, malgré bien des difficultés, l'approche par compétences reste prévue par les programmes, et donne un cadre pour faire évoluer les pratiques, progressivement. Un exemple avec des élèves invités à devenir détectives de l'Histoire.
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La capacité à être modeste

Présentation d'une méthode rodée, pour cadrer un travail par compétences sans se noyer dans des procédures d'évaluation.
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À rebours et en détours

« L'histoire, ça ne sert à rien », « l'histoire, c'est pas pour moi » ! Sans entrer dans un débat de fond, peut-on admettre que, peut-être, pour certains de nos élèves, l'histoire, hélas, ne sert à rien et qu'il n'est pas anormal qu'elle leur semble parfois effectivement très éloignée de leurs préoccupations et de leur quotidien ? Et si l'approche par compétences, loin de parcelliser le travail de l'élève, au point de lui en faire perdre le sens et le gout, pouvait aider à plonger dans le passé ?