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Invités permanents

On voit ici des parents et des élèves très sollicités pour s’informer, découvrir, questionner, participer. Des rencontres très fréquentes où les chercheurs souligneraient sans doute une dissymétrie qui persiste, mais peut-il en être autrement ?

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Le lundi au soleil

Mai 1973

« C’est une chose qu’on n’aura jamais, Chaque fois c’est pareil, C’est quand on est derrière les carreaux, Quand on travaille que le ciel est beau, Qu’il doit faire beau sur les routes, Le lundi au soleil. »

Le tube de ce printemps-là résonne à nos oreilles comme celui du « monde d’avant ». D’avant la « dernière catastrophe » (pour reprendre la belle formule d’Henry Rousso) : à l’automne ce sera le choc pétrolier, les fermetures d’usines, le chômage de masse. Dans ce monde d’avant-là, il était question de trouver le bon équilibre entre sérieux et frivolité, entre travail et loisirs, et à l’école, entre transmission et créativité. Autant de préoccupations qui sous-tendent le texte dont nous publions de larges extraits ci-contre.

Le dossier du mois « Ouvrir l’école » militait ouvertement, comme son titre l’indique, pour la destruction des cloisons. On pouvait y lire, par exemple, ces propos d’une enseignante de lycée à Périgueux, Germaine Cosse : « L’école est un monde clos, car elle repose sur une notion de l’enfance tout à fait artificielle, sorte de mythe qui n’a rien à voir avec les besoins réels des enfants. »

Alors, le dernier article du dossier cherchait à interroger les évidences de l’ouverture. Les mots ne sont pas les mêmes que ceux d’aujourd’hui, mais on retrouvera facilement bien des préoccupations qui recoupent celles de la « coéducation » : rapport entre la société et l’école, entre la marche du monde et les apprentissages, entre les parents et l’école, etc. Peut-être d’ailleurs qu’à la lecture de cet ancien dossier, la coéducation pourrait apparaitre comme un palliatif raisonnable (ou comme le symptôme d’un certain renoncement ?) à la belle utopie (ou à l’oxymore ?) de l’école ouverte.
Yannick Mével

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Écolière et « hors norme » : le droit d’être élève est chahuté

Être parent d’un enfant en situation de handicap, c’est se confronter aux réalités d’un système qui affiche l’inclusion à son fronton sans que les faits donnent corps à l’intention. Caroline Boudet, maman d’une petite fille atteinte de trisomie 21, témoigne sur son parcours de combattante pour que l’école inclusive soit une réalité quotidienne.

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S’engager pour s’émanciper

Lucien Aniesa, président de la Ligue de l’enseignement de l’Aube, a investi les différentes dimensions de l’éducation, au sein de l’école et en dehors. Il nous raconte les enjeux de l’engagement militant aujourd’hui pour l’éducation populaire.

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N° 564, La coéducation permanente

Que pouvons-nous faire ensemble pour aider tous les enfants à grandir et mieux apprendre à l’école ? Pour ne pas se contenter d’une cohabitation plus ou moins forcée mais réfléchir à la place de chacun, croiser les regards et conjuguer les actions au bénéfice des enfants ?

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« Parfois, engager parents et élèves dans un projet apaise un quartier tout entier. »

À rebours des discours catastrophistes et de certaines unes de journaux, on peut bel et bien enseigner dans les « banlieues » et y connaître de grandes réussites, sans en rabattre sur ce qu’on exige des élèves. Le livre Territoires vivants de la République. Ce que peut l’école : réussir au-delà des préjugés, paru en cette rentrée, est rempli de témoignages de ces enseignants qui aiment enseigner en banlieue et s’autorisent enfin à le dire ! Entretien avec deux des auteurs.

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Aux frontières du scolaire

Où commence l’école ? Où s’arrête-t-elle ? Si ces deux questions peuvent paraitre anodines, leurs réponses sont loin d’être une évidence comme le montrent les contributions de ce numéro.

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Coéducation

La coéducation désigne selon Sylvie Rayna, ce « processus de mutualisation entre les acteurs premiers que sont les parents et les acteurs professionnels qui interviennent auprès de l’enfant, simultanément et successivement ». Il s’agit donc d’un processus qui ne désigne pas uniquement les relations entre la famille et l’école. Mettre en œuvre et valoriser ce processus dans le système scolaire, c’est s’appuyer sur l’idée qu’une porosité entre école et famille est bénéfique pour l’enfant-élève. On trouve cette notion dans la circulaire de l’Education Nationale qui fait référence « Renforcer la coopération avec les parents dans les territoires » (BO 2013142). Selon cette idée, il incombe aux différents adultes qui accompagnent l’enfant dans son éducation de se coordonner et de dialoguer, chacun dans leur rôle, favorisant par cette démarche l’entrée dans les apprentissages scolaires.

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« Chacun est concerné par les entretiens, dès l’entrée dans le métier. »

Un peu comme M. Jourdain, les acteurs de l’éducation participent à des entretiens qu’ils le sachent ou non. Avec les élèves, les parents, entre collègues, avec un supérieur hiérarchique… Quels objectifs leur fixer ? Comment les préparer ? Comment se préserver des émotions qui y circulent ? Les coordonnatrices de notre dossier « Entretiens en milieu scolaire » donnent ici quelques pistes, à compléter par la lecture du dossier !

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Les décroché-es de l’école. 15 ans à leurs côtés

Monique Argoualc’h, a enseigné quinze ans en « classe relais » au service des élèves s’éloignant de plus en plus de l’école, de plus en plus tôt, ou au pire l’abandonnant sous les yeux de leurs enseignants et leurs parents désemparées. Dans cet ouvrage, l’auteure rend un témoignage vivant de ce travail mené avec ces jeunes de 11 à 15 ans à partir de son travail au quotidien, et de ses notes fidèlement tenues dans son journal.