
Question de morale
Le spectacle des réactions d’une partie de la classe politique et de certains médias qui nous a été offert début avril, sur le jugement dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national, a de quoi donner le vertige aux enseignantes et enseignants chargés de l’enseignement moral et civique (EMC) de l’école élémentaire au lycée.

On y va ?
Je me fais souvent la réflexion que, finalement, la motivation ou la mobilisation (si vous ne voyez pas la différence entre les deux, vous avez la revue qu’il vous faut entre les mains !) fonctionnent de la même manière, qu’on soit enfant ou adulte.

Un grand corps malade
Le corps enseignant va mal. Rien de neuf, mais les signes d’alerte s’accumulent en cette fin 2024 où j’écris.

Ça attendra
Un ou une nouvelle ministre de l’Éducation nationale ne manquerait pas de donner des signes forts de changement, de promettre d’en finir avec les réformes bâclées et les injonctions démagogiques de l’immédiat…

Rien de nouveau
Habemus Premier ministram – sauf si cela change d’ici à ce que vous lisiez cet édito, sait-on jamais ! En attendant la nomination d’un ou une ministre de l’Éducation nationale – pas effective lorsque j’écris –, on peut…

Para-métiers ?
Nous baignons dans la performance, la mesure, le « toujours plus ». En combien de secondes tu cours 100 mètres ? Combien de pas aujourd’hui ? Quelle note pour la France ? Nous sommes accros aux chiffres, à la notation.

C’est pour ton bien !
Vous l’entendez, la morale des années 50 ? Vous le voyez, ce parent giflant son enfant en lui assénant « tiens, c’est pour ton bien ! » ?

La complainte du changement
« Tu vas à l’école pour rapporter des bonnes notes », disait ma mère. Je m’y efforçais. Et puis j’ai changé.

Brouillage
Depuis fin janvier, le mot réforme est apparu à propos des changements annoncés pour le collège ; groupes de niveau et redoublement en tête.

Chuuuuuut…
Et si, dans tout ce vacarme, on apprenait à se taire, pour mieux écouter ?


Une illusion de douceur
Il faut se méfier de ceux qui déclarent vouloir faire notre bonheur, mais il faut aussi commencer par les remercier de leur sollicitude.