Reconnaissons-le, concevoir une séquence d’apprentissage à propos d’une œuvre littéraire est loin d’être une sinécure. Les questions sont multiples, et les choix à faire, les renoncements, les frustrations le sont tout autant.
L’auteur est chef d’établissement et ancien conseiller principal d’éducation. Depuis ces deux postes, il a pu observer ce qui favorise ou au contraire empêche le travail entre plusieurs collègues.
Comment encourager les élèves à essayer, à ne pas craindre de se tromper, à ne pas considérer l’erreur comme une faute ou une infamie ?
Comment favoriser l’émergence d’une communauté éducative apprenante dans un système éducatif en mutation où le chef d’établissement est le premier pédagogue ?
Le cerveau a une grande capacité à modifier ses connexions neuronales pour s’adapter et apprendre. Aux enseignants d’utiliser cette plasticité et de favoriser l’activation neuronale répétée.
La métacognition interroge le rapport entre connaissances spécifiques et compétences générales. Illustration avec la compréhension d’histoires en maternelle.
La sanction est souvent accompagnée d’une leçon de morale à destination du contrevenant. On sait pourtant que l’une et l‘autre empêchent rarement la récidive. C’est qu’il faut aussi travailler sur le fonctionnement du groupe en matière de règles et de sanctions.
Apprendre, y compris à enseigner, n’est pas un processus dont on maitrise les tenants et les aboutissants, c’est largement le fait d’un milieu favorable : comment les établissements peuvent-ils devenir davantage des lieux où l’exercice du métier et son apprentissage aillent de pair ?
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