Archive d’étiquettes pour : histoire de l’éducation
L’individualisme démocratique contre le citoyen républicain ?
Un lieu commun du discours public contemporain en France est d’accuser pêlemêle l’« individualisme » de tous les maux de nos sociétés et écoles en général, et de tout ce qui nous éloignerait d’une communauté de citoyens idéale en particulier (dépolitisation, abstention, etc.). Mieux comprendre les sources de ce discours, mais aussi ses limites, est pourtant précieux pour penser et pratiquer l’éducation à la citoyenneté.
Peut-on décréter la citoyenneté ?
Le « réarmement civique », un concept politique qui prône une vision rituelle de la citoyenneté. D’un pays à l’autre, les conceptions et mises en pratique peuvent être radicalement différentes.
Questions socialement vives et éducation à la citoyenneté
Les questions socialement vives peuvent renouveler l'éducation scolaire à la citoyenneté si on s'en empare pour passer d'un enseignement descendant à une éducation qui mobilise les élèves.
« L’EMC nous oblige à une ouverture de l’école sur les citoyennetés plurielles »
Quelles sont les spécificités françaises dans la manière d’aborder l’éducation à la citoyenneté ? De quels héritages historiques cette éducation est-elle pétrie ? Et l’école est-elle le meilleur lieu pour cette éducation ? En avant-gout de notre dossier « Citoyenneté(s) », à paraitre en novembre, voici le point de vue de Benoit Falaize, historien spécialisé dans l’enseignement de l’histoire et de l’éducation à la citoyenneté.
Quiz : qui a dit quoi ?
Saurez-vous reconnaitre les auteurs de ces propos, et dire lesquels ont été tenus par des enseignants et lesquels ont été tenus par des auteurs qui n’ont jamais véritablement eu à « gérer la classe » ?
« Apprenant » n’est pas scolaire mais éducatif !
Les ambigüités des dispositifs de « vacances apprenantes » entre éducation nouvelle et pédagogie traditionnelle.
Un apprentissage « scolaire » sans la parole du maitre ?
Des écoles mutuelles aux classes uniques, le détour par l’histoire de l’école montre que certaines pratiques d’apprentissage entre élèves sans l’enseignant ont été rejetées par l’institution scolaire d’État. Celle-ci apparait alors comme la gardienne d’une certaine forme scolaire prescrivant une présence une et continue du maitre.
Forme scolaire et socialisation démocratique
Comment a été fondé le concept de forme scolaire en sociologie ? Quels en sont les usages aujourd’hui ?
Des vêtements et de l’école
Comment s’habiller pour aller à l’école ? Comment choisit-on entre uniformité et identité, entre codes et mode et praticité ? Une exposition du Musée d’histoire de l’éducation explore cette question, à travers l’histoire et en résonance avec des débats très actuels.
Il voulait la joie. Pour tous.
Georges Snyders, professeur de philosophie et de sciences de l’éducation s’est éteint à l’âge de 94 ans. Pierre Madiot, ancien rédacteur en chef, a bien voulu se souvenir de leurs rencontres.
Les idées simples
Janvier 1985. Depuis six mois (juillet 84) Jean-Pierre Chevènement est ministre de l’Éducation nationale. Arrivé sur les décombres du projet de « grand service public unifié et laïc » de l'Éducation nationale, il engage un tournant politique radical par rapport à son prédécesseur au nom d’un consensus réactionnaire autour de « quelques idées simples ». Dans la rubrique des Cahiers pédagogiques « pédagogie et politique », inaugurée un an auparavant, Francis Imbert apporte une contribution où il interroge la politique de la gauche au pouvoir : mise en garde polémique contre les idées simples qui engagent l’histoire à reculons. L’actualité de ce débat ne frappera peut-être pas nos lecteurs au premier abord. Quoique.Dans le même numéro (n° 230-231, janvier-février 1985), dont le dossier est consacré à la « pedagogia dell’arte », Michèle Allemand propose une petite contribution à la rubrique « faits et idées » où, avec un peu d’humour et de provocation, elle fait l’éloge de ces outils tout simples que sont la gomme et le crayon. Car, en pédagogie, les idées simples ne le sont que pour ceux qui refusent de faire confiance à l’intelligence créatrice des enseignants.
Yvette, muette, trop bête
AVRIL 1967. Issues de la réforme Fouchet-Capelle de 1963, les classes de transition avaient, sur le papier, la mission d’assurer le passage vers le collège d’enseignement général pour les élèves qui n’avaient pas pu y accéder…