Entre cognac et bière
Un échange scolaire entre des lycées français et tchèque donne l’occasion aux élèves de réaliser un travail en relation avec le programme scolaire, à destination de leurs pairs étrangers.
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Un échange scolaire entre des lycées français et tchèque donne l’occasion aux élèves de réaliser un travail en relation avec le programme scolaire, à destination de leurs pairs étrangers.
Une proposition de relecture du dossier : ensemble prometteur, mais beaucoup reste à faire, il faut persévérer !
Depuis l’instauration du socle commun et l’incitation des enseignants à mettre en œuvre des « tâches complexes » dans leurs classes, on assiste à un foisonnement de propositions, personnelles et institutionnelles. Un dossier pour poursuivre la réflexion et nous aider à faire des choix pédagogiques et didactiques plus pertinents.
La tâche complexe peut se comprendre comme un élément d’un ensemble plus vaste qui s’appuie fortement sur l’appropriation des connaissances et des démarches par les élèves d’un bout à l’autre de l’apprentissage. Quid du rôle de l’enseignant, alors ? À lui de concevoir des situations, brèves ou de plus grande ampleur, et des ressources qui permettront à tous d’arriver au but, en s’appuyant le plus souvent sur la coopération au sein des groupes.
Complexe, ce n’est pas la même chose que compliqué.
Est « compliqué » un ensemble difficile à appréhender mais que l’on peut décomposer en éléments simples afin de les analyser séparément. Par exemple les accords du participe passé expliqués à un non francophone.
Est « complexe » un système (un corps vivant, un territoire, un domaine économique, une plaidoirie au tribunal, etc.) dans lequel plusieurs entités interagissent ensemble et où la connaissance des parties ne suffit pas à la connaissance du tout. On doit faire des va-et-vient pour réunir la connaissance du tout et celle des parties.
« J’accorde beaucoup d’importance à la construction du problème, car c’est le cœur de l’apprentissage », écrit Michel Fabre dans le texte qui ouvre ce dossier. En relisant l’ensemble des contributions, Lucie Mottier Lopez rassemble les fils de cette construction et met en lumière des différences de conception et d’approche, invitant chacun à expliciter ses repères et ses choix.
Les élèves ont besoin de maitriser des techniques, des procédures et des connaissances élémentaires, mais aussi de se confronter à la complexité de la vraie vie. Comment élaborer des situations stimulantes et qui permettent de transférer les acquis ? Est-ce possible avec les programmes, les examens ? Apprendre, ça ne peut pas être simple…
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