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Revue de presse du 23 avril 2022

L’entre deux-tours s’achève. Le verdict de cette élection au goût amer sera pour demain. Résignés, révoltés ou attentistes, le chemin du vote n’est simple ni pour les enseignants, ni pour les jeunes pour qui l’horizon semble manquer de ciel bleu. La presse déborde d’échos d’un débat plat et de promesses embrouillées. La lumière viendra sans doute d’autres débats plus construits et de ces initiatives, souvent modestes mais essentielles, qui font de l’école un pilier dont les acteurs bâtissent au quotidien la société de demain.

Présidentielle : quand faut y aller 

Illustration de JiMO

Voter avec ses pieds ou avec une pince à linge, refuser ou se résigner à choisir entre la peste et le choléra, les expressions d’un débat où le rejet et la raison avaient une place centrale ont fleuri dans l’entre deux-tours. Après la réflexion, place à l’action ce dimanche. « Enseignants, soyons des castors belliqueux », l’invitation de Philippe Watrelot à « voter pour préserver nos libertés et les droits fondamentaux » ne fait pas abstraction du « boulet Blanquer » et de « Macron, le libéral », souligne les menaces de « Marine Le Pen, l’autoritaire » qui lors d’une conférence de presse «  a aussi fait un long discours sur le « pédagogisme » et toute forme d’innovation qu’il faut bannir et elle propose également la suppression des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé). »

François Jarraud invoque un troisième tour social : « On comprend que la tentation de voter avec ses pieds soit forte. Mais les enseignants ont aussi la particularité d’avoir une éthique qui doit les pousser à s’opposer au pire. Et qui peut les aider à se préparer à un 3ème tour. Ce ne sera pas celui des législatives mais un tour social, celui des écoles et des établissements. »

Les appels du côté du monde sportif, de la culture, des syndicals ou de l’éducation se sont multipliés pour glisser un bulletin Macron ou de façon plus édulcorée à ne pas voter Le Pen. « « Les idées et principes véhiculés par la candidature de Marine Le Pen sont résolument d’extrême droite. Son programme est contraire à nos valeurs, comme chercheurs, comme enseignants, comme dirigeants d’établissements, mais d’abord comme humanistes », écrit France Universités, qui rassemble 116 établissements d’enseignement supérieur et de recherche, soit deux millions d’étudiants et 200.000 personnels. » relaie L’Étudiant qui passe en revue différents communiqués issus de l’Enseignement Supérieur.

Une partie de la jeunesse tente de donner de la voix. « Les étudiants et lycéens mobilisés contre l’affiche du deuxième tour de la présidentielle poursuivent leurs blocages sporadiques. Mots d’ordre : faire barrage à l’extrême droite et s’organiser pour le quinquennat à venir. Ils entendent déjà aller crier leur colère dimanche soir, dans la rue, aussitôt le résultat connu. » raconte Libération. Le quotidien note les difficultés de cette mobilisation : « Après deux ans de désociabilisation causée par le Covid-19, les mobilisations étudiantes peinent à prendre ou reprendre, même face au péril de l’extrême droite aux portes du pouvoir. Les mouvements sont disparates, les mots d’ordre parfois mal compris. »

Dans sa dernière émission « Etre et savoir », Louise Tourret propose de prendre un peu de recul sur les contours du vote enseignant et sur les enjeux de l’éducation dans cette élection. L’émission se penche aussi sur « ce moment très spécifique de notre vie démocratique vu par les enfants et les explications qu’on peut leur fournir sur les enjeux liés à ce second tour, à la maison mais aussi en classe… C’est un moment éducatif important ! »

Malgré les différends, écouter les différences

La presse explore les programmes des candidats et leurs propositions pour l’éducation. Pour Les Échos, les deux candidats sont « aux antipodes » : « Les deux finalistes de la course à l’Elysée font de l’éducation une priorité. Mais pour s’attaquer aux maux de l’école, le président sortant veut l’ouvrir sur l’extérieur et la candidate d’extrême droite la recentrer sur l’essentiel. ». Europe 1 détaille les mesures préconisées par le Rassemblement National, dans lesquelles on relève  ce point qui semble anecdotique mais fleure bon la méconnaissance et les idées reçues: « Fini, par exemple, les goûters d’anniversaire. « Ceux qui durent toute l’après-midi« , précise l’élu Gilles Pennelle, principal architecte au RN des mesures d’éducation. » 

The Conversation dialogue avec Ismail Ferhat, professeur des universités en sciences de l’éducation, pour mieux cerner « Ce que le Rassemblement national veut changer à l’école ». Et conclut : « Si l’école a profondément changé depuis les années 1970, le Front national reste attaché à ses fondamentaux, attribuant à l’école trois fonctions majeures : celle d’établir une sélection précoce des élèves, une majorité n’ayant pas vocation à faire des études longues, celle de dégager une élite, celle de former des patriotes. C’est une continuité notable alors même que le système éducatif français a été bouleversé sur la même période. » Libération, dans un article réservé aux abonnés, livre un récit d’anticipation : « Glorification d’une certaine histoire, vidéosurveillance, priorité à l’assimilation, chasse aux «dérives pédagogistes»… Plongée dans ce que serait l’Éducation nationale à la sauce Le Pen. »

Et cet avenir craint que l’on ne souhaite pas proche, serait habillé en uniforme. « Érigée en symbole d’autorité, la blouse est vantée, surtout à droite, comme un outil de défense de la laïcité, ou un moyen d’occulter les inégalités sociales. Un argumentaire qui peine toujours à convaincre les enseignants. » constate Le Parisien.

Et côté Emmanuel Macron ? « En campagne à Marseille le 16 avril, Emmanuel Macron a mis l’éducation au futur dans un discours sur l’écologie. Tout en promettant ce qui existe déjà. La veille, son ministre de l’éducation avait promis d’aller plus loin dans les réformes. Après un premier discours désastreux sur l’éducation, le président semble ne plus savoir que faire de ce sujet. » explique le Café Pédagogique.

Les différences se manifestent aussi sur le sujet de l’enseignement des langues régionales. « Dans un entretien à Ouest France, la candidate du Rassemblement National Marine Le Pen affirme que l’école n’est pas le lieu pour enseigner les langues régionales. Elle préconise un enseignement en milieu périscolaire ou associatif. » relaie BFM. Tandis que « Le collectif breton « Pour que vivent les langues » a reçu la réponse d’Emmanuel Macron à propos de ses engagements sur l’enseignement et la pratique des langues régionales. Si le président candidat met en avant plusieurs projets, le groupe annonce qu’il restera « très vigilant » lit-on aussi dans Ouest-France..

L’Étudiant refait « le match entre les programmes de Macron et Le Pen pour l’enseignement et la recherche » : « Parcoursup, réforme du bac, système de bourse… quels sont les engagements d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen en faveur de l’enseignement supérieur et la recherche ? Si certaines pistes sont évoquées, les acteurs du secteur regrettent que le supérieur ne soit pas l’une des priorités des candidats. » La revue dresse également un « Bilan du quinquennat Macron : la loi de programmation de la recherche peine à rattraper le retard en matière de financement ».

Le traditionnel débat d’entre deux-tours aurait pu apporter de plus amples éclairages sur les programmes des deux candidats sur l’éducation, la jeunesse et l’enseignement supérieur. Aurait pu …Le sujet a été abordé fort tard et fort peu. « Les deux candidats ont parlé d’éducation lors d’une question posée dans la deuxième partie d’émission. Ils ont parlé de précarité étudiante, du niveau scolaire, de l’alternance, du salaire des professeurs, des maths, du bac, du bac pro et de l’université. » relate Le Figaro. « Débat Macron-Le Pen : les candidats précisent leurs engagements sur l’éducation, sans convaincre les syndicats d’enseignants. » explique Le Monde. La revalorisation des salaires a fait l’objet d’une surenchère sans que des propositions claires ne ressortent. « À deux jours du second tour de la présidentielle, les deux finalistes affinent, modifient et développent leurs mesures pour tenter de capter les électeurs encore indécis. Les enseignants, par exemple, ont eu des précisions ces derniers jours sur les projets des candidats à leur égard et notamment sur leur rémunération. » lit-on sur le site de France Info. De son côté l’OBS s’interroge : « Éducation : surenchère (démagogique ?) autour des dédoublements de classe lors du débat entre Macron et Le Pen ».

Illustration de Fabien Crégut

Voir plus loin, penser équité

Jean-Pierre Veran s’intéresse au « décret n° 2022-540 du 12 avril 2022 relatif au comité d’éducation à la santé, à la citoyenneté et à l’environnement[1] est révélateur de la pensée éducative officielle ». « La question posée par ce décret est une question fondamentale de notre système de formation : la césure entre enseignements et éducation, l’accumulation d’éducations à et de parcours éducatifs en lisière des enseignements qui se taillent la part du lion dans le temps scolaire, le caractère encore trop anthropocentrique, voire fortement national des programmes d’enseignement, ne sont pas compatibles avec la formation souhaitable pour les futurs citoyens du 21e siècle, ouverts sur l’ensemble des cultures humaines et sur les enjeux d’avenir de la planète Terre. » souligne t-il notamment. » A noter qu’en Grande-Bretagne, « Dès 2025, les élèves pourront choisir une nouvelle option pour leur GCSE, équivalent du Brevet des collèges, dédiée à la crise climatique. »

Olivier Galland, sociologue partage ses observations sur l’existence de « deux jeunesses » : « Manifestement le degré de participation des jeunes dans la société est fortement associé au capital culturel familial. Les parents qui eux-mêmes, en grande partie grâce à leur bagage culturel, sont partie prenante des débats et des engagements qui traversent la société, transmettent à leurs enfants ce goût de la participation sociale. »

The Conversation complète cette analyse en se replongeant dans « Les Héritiers, les étudiants et la culture » de Bourdieu et Passeron  : « Bien au-delà du cercle restreint des sociologues, ses analyses firent émerger des débats passionnés sur l’école et restent, près de soixante ans plus tard, d’une grande actualité. Car l’inégalité sociale dans le cadre scolaire demeure un fait patent, aujourd’hui comme hier. » La question des inégalités est également traitée par Vousnousils : « En somme, plus on avance dans les études supérieures, plus les enfants de cadres sont nombreux, et moins les enfants d’ouvriers sont représentés. »

Les inégalités résident aussi dans la plus faible scolarisation des filles. Le FMI s’en alerte : « Le monde est confronté à une crise de l’éducation des filles. Il y a 130 millions de filles non scolarisées, et ce chiffre date d’avant la pandémie. Maintenant, il y a des millions de filles supplémentaires qui risquent de perdre leur enseignement à cause de la pandémie de Covid-19 mais aussi à cause du changement climatique et des conflits. ». Sa directive générale constate : « Nous avons calculé que si les femmes ont le même accès au marché du travail que les hommes, le PIB des États-Unis serait supérieur de 5 %, celui du Japon de 9 %, celui de l’Inde de 27 % et celui de l’Égypte de 34 %. Donc vous voulez avoir la prospérité, assurez-vous que les femmes peuvent contribuer à leurs communautés, à leurs sociétés ».

« L’école devrait, en théorie, être un lieu où chacun peut acquérir des connaissances, peu importe sa situation. La réalité est toutefois plus nuancée puisque des observateurs notent depuis longtemps les questions d’inégalités à l’école. » explique Thot Cursus qui propose un focus sur l’adaptation de l’enseignement aux élèves avec des troubles auditifs.

Entre deux tours – Illustration de JiMo

Un système éducatif, des systèmes d’éducation ?

Dans le paysage éducatif, la diversité est de mise, loin d’un récit ou d’une image monolithique. L’actualité nous le rappelle avec un film stigmatisant sur les élèves de Segpa. Il se passe pourtant de belles choses dans ces sections d’enseignement général et professionnel adapté, comme le raconte l’Humanité : « Quand certains font de ces classes adaptées le sujet d’un film surfant sur les stéréotypes, la Segpa du collège parisien Hector-Berlioz livre une autre réalité. Loin du mépris social, on y permet à des enfants abîmés par la vie de se construire un avenir. » Gwenaël Le Guevel, enseignant en SEGPA s’adresse directement au producteur du film dans un récit fiction où il le met en scène : « Cyril, reviens quarante ans en arrière et imagine-toi en classe de CE1 au milieu de tes camarades. Tu as encore du mal en lecture à voix haute et tu butes sur pas mal de mots. Les autres élèves se mettent à en rire mais hop ! d’une pirouette, fort de ton talent de clown, tu réussis à retourner la situation pour la rendre cocasse et masquer ainsi cette fragilité qui t’expose. La maîtresse, elle, ça la fait moins rire… » Le président du CRAP-Cahiers Pédagogiques illustre son récit avec le témoignage d’une ancienne élève, un entretien ancré dans l’éducation et la politique « Par exemple, moi, j’ai fait du chemin et j’aimerais bien m’engager en politique mais dans les partis, les ouvriers, ils sont bons pour aller coller des affiches à six heures du matin. Pour le reste, c’est toujours les mêmes qui prennent les places. »

L’alternance, boostée par des mesures financières incitatives, se développe en particulier dans l’enseignement supérieur. A la fois en emploi et en études, comment font les apprentis pour gérer les deux ? Le Parisien est parti à la rencontre de trois étudiants en alternance « Quand on sort du lycée, l’alternance est un nouveau monde», prévient Hugo Dindin, qui suit un BTS à l’ESBanque, à Paris-La Défense. Nouveau par son intensité, avec des journées bien chargées, moins de vacances et des week-ends rognés par les devoirs à rendre. » Le quotidien raconte aussi : « Recrutement en alternance : les grands groupes en quête d’apprentis » : « 2022 sera à n’en pas douter un bon cru pour l’apprentissage dans les grandes entreprises, qui annoncent des volumes souvent supérieurs à ceux de l’an passé. » L’Étudiant douche un peu l’enthousiasme en précisant : « quand on y regarde de plus près, les jeunes les moins qualifiés restent sur le carreau. Ils ont peu bénéficié de l’ouverture de l’apprentissage avec la réforme de 2018 et encore moins des aides exceptionnelles à l’embauche d’apprentis qui ont davantage bénéficié aux étudiants du supérieur. »

Le lycée autogéré de Paris fête ces quarante ans. Brut est allé visiter l’établissement et 20 minutes en fait l’écho : « Gratuit et financé par l’Éducation nationale, le « LAP » (Lycée autogéré de Paris) accueille toutes sortes de profils : « Certains refusent leur orientation scolaire, d’autres souhaitent des méthodes alternatives, précise Stéphanie, prof d’histoire-géo. Mais il y a aussi ceux qui ont une angoisse terrible de l’école traditionnelle, ceux qui sont là par engagement politique… et ceux qui ont juste envie, à un moment, d’essayer autre chose. »

A l’occasion de l’assemblée générale du SGEN-CFDT, Damien Dubreuil, chef d’établissement est intervenu sur le thème : « Comment favoriser une conduite partagée du projet de l’établissement scolaire ? Entre communication, concertation et empouvoirement. Quelques réflexions pour évoquer à la fois un climat scolaire respectueux et harmonieux et un cadre professionnel stimulant et épanouissant » Il a notamment expliqué ce qu’est pour lui la posture de personnel de direction : « Le ou la chef·fe d’établissement, tel·le que je l’envisage, doit se poser la question de son autorité – pas de son pouvoir ; il·elle se doit d’être discret·e ; d’être en dynamique et donc d’avancer en faisant toujours attention à accompagner. » 

Pendant ce temps là, l’école respire et vit

Et dans ce fracas, les initiatives se poursuivent dans les écoles, géniales et/ou modestes, elles construisent pierre par pierre l’éducation d’aujourd’hui et demain. La presse locale les raconte, en voici quelques-unes.

A Saint-Maixent dans les Deux-Sèvres, « les collégiens de Denfert-Rochereau ont participé à la Semaine olympique et paralympique sur le thème du climat et de l’environnement. » Une manifestation colorée par la diversité et le partage : « Une cérémonie d’ouverture a permis de valoriser les différentes nationalités du collège : Albanie, Algérie, Côte d’Ivoire, Maroc… Les jeunes ont ainsi pu présenter leurs drapeaux et leurs hymnes. Un flash mob dansé pendant les récréations a réuni tous les élèves. »

A Availles-Limousine, dans la Vienne, « le peintre Pascal Audin est venu partager avec les 26 élèves de la classe de petite et moyenne section de maternelle de Stéphanie Lancereau, sa passion pour l’art brut. Pour l’occasion, la directrice avait ouvert les portes de l’école aux parents ».

A Cancon, dans le Lot et Garonne, s’invite la musique : « L’école Delbasti bénéficie d’un extraordinaire projet musical éducatif qu’est « l’Orchestre à l’Ecole » permettant aux élèves d’avoir un accompagnement musical de professionnels et d’être « propriétaires » pendant les 3 ans à venir, d’un instrument de musique ».

A Pontivy, l’école inclusive sera à la rentrée prochaine une réalité : « Dès la rentrée 2022, l’école Paul-Langevin de Pontivy (Morbihan) accueillera quatre enfants atteints de troubles autistiques. Ceux-ci seront accompagnés par un éducateur et une institutrice spécialisés. L’annonce a été faite par Jean-Pierre Le Clainche, adjoint à la mairie en charge de l’éducation et de la jeunesse, mercredi 20 avril 2022. Le but est d’inclure ces enfants dans un cursus scolaire classique​, précise-t-il. »

Le Bondy Blog relaie une initiative liant théâtre et politique « Encadrés par une comédienne professionnelle, des lycéens de Léo Lagrange à Bondy participent à un atelier théâtre depuis un peu plus d’un mois. Par l’écriture de discours liés à l’élection présidentielle, ils apprennent à la fois à défendre leurs idées et à prendre la parole en public. Des exercices d’éloquence qui mettent en lumière leur regard sur une France fracturée. »

Ce ne sont que quelques exemples, des instantanés de la richesse pédagogique de notre paysage éducatif. Espérons qu’elle soit pour le quinquennat à venir reconnue à sa juste valeur.

Et pour illustrer cette richesse, laissons le dernier mot à Marianne Lesou, enseignante en SVT dans un collège de l’éducation prioritaire dont l’enthousiasme est communicatif et revigorant : « On ne peut pas se résigner quand on travaille dans un bahut difficile, on est obligés de faire autrement, de se décarcasser pour faire adhérer nos élèves pour qui l’implication dans les apprentissages ne va pas de soi. »

Revue de presse mitonnée par Monique Royer avec les ingrédients récoltés par Bernard Desclaux, illustrée par JiMO et Fabien Crégut.

Sur la librairie des Cahiers pédagogiques

N° 576 – Former les élèves à la coopération

Il ne suffit pas que quatre élèves travaillent ensemble pour qu’ils en tirent un bénéfice. Sans précautions spécifiques, la coopération peut même décourager les plus fragiles. Un des leviers pour que la coopération soit profitable à tous est la formation des élèves à la coopération, pour leur expliciter les attendus.

N° 575 – Le bienêtre à l’école

La recherche en éducation met de plus en plus l’accent sur l’importance du bien­être à l’école, et les conditions à mettre en œuvre pour que les élèves persévèrent et réussissent scolairement, voire développent leur personnalité. Cela demande de faire émerger une relation apaisée entre les élèves, les enseignants, et les savoirs.

N° 574 – Ce qui s’apprend en EPS

Mal reconnue, bien qu’obligatoire à tous les niveaux, l’EPS contribue à l’acquisition du socle commun, donne accès à des pratiques motrices et à la culture physique, sportive et artistique, tient une place de choix dans l’entretien de la santé et du bienêtre, contribue à l’égalité entre les filles et les garçons et à l’inclusion.