L’épreuve du terrain
Une équipe enseignante s’empare de la conférence de consensus « Écrire et rédiger » du Cnesco et travaille à sa mise en œuvre en visant l’autonomie de chacun.
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Une équipe enseignante s’empare de la conférence de consensus « Écrire et rédiger » du Cnesco et travaille à sa mise en œuvre en visant l’autonomie de chacun.
ean-Pierre a été corédacteur en chef des Cahiers pédagogiques, bonne école pour être soucieux de qualité d’écriture et de lutte contre les brouillages inutiles de la compréhension. Ses réflexions sur l’écriture de textes théoriques sont elles aussi très actuelles.
Les enseignants ont beaucoup à apprendre des ratures et des biffures, parce que celles-ci sont la trace d’activités métacognitives chez leurs élèves. Les observer et les analyser devrait permettre de mieux réguler l’étayage et les tâches qu’ils leur proposent.
Mettre à mal des conceptions erronées et persistantes côté élève : on écrit d’un seul jet, écrire c’est naturel, l’écrit doit être exempt de toute faute. Pour ne plus confondre tâche et apprentissage.
Par l’écriture, l’élève effectue un travail cognitif sur des contenus, qui ne peut être isolé d’une élaboration et d’un contrôle des codes linguistiques et discursifs : en même temps qu’il utilise la langue, l’élève écrivant est en train d’apprendre à s’en servir.
Donner aux élèves la possibilité de revenir sur leur travail, c’est organiser les modalités pratiques de cette possibilité : analyse des différents supports et de leurs modalités d’utilisation pour que l’écrit intermédiaire soit réellement au service des apprentissages.
Un château en carton sert de point de départ à l’écriture d’histoires par des élèves de cours élémentaire. Après un aller-retour entre écrit et oral, ils seront filmés racontant l’histoire qu’ils ont imaginée.
Où l’on voit que l’écrit de travail peut être un outil de régulation au service de l’enseignant, qui, par un dispositif adapté, accède ainsi à la boite noire de l’élève.
Apprivoiser les mots, les textes, emprunter la passerelle de l’écriture pour explorer la lecture, toutes écoutilles ouvertes… Delphine Regnard voit dans les ateliers d’écriture « un déclencheur pour que toute personne découvre et se mette en chemin, ouvre un sillon ». Rencontre avec une semeuse de mots.
Instaurer un écrit de travail comme préalable à la construction d’une réponse collective à une question orale apporte un bénéfice double : tout d’abord, chacun prend un temps pour réfléchir ; ensuite, les élèves prennent conscience de la valeur de chaque parole. Exemple avec un dispositif pour définir le rôle du délégué.
Une lumineuse préface à l’ouvrage de Rolande Hatem Écrire et réécrire dans toutes les disciplines, paru à l’ex-CRDP d’Amiens en 2006, où l’on peut lire en creux la conception qu’avait Jean-Pierre Astolfi de l’écriture, comme dit plus haut dans ce dossier.
Les écrits de travail sont ceux que les élèves produisent dans les différents domaines et disciplines ou dans la vie scolaire. Ils recouvrent ce que d’autres ont appelé écrits intermédiaires, écrits transitoires, écrits pour réfléchir. À la différence de la plupart des textes produits dans la classe de français, ils ne constituent pas leur propre […]
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