Inclusion ou « intégration poussée » ?
La loi de refondation de l’école de 2013 parle « d’inclusion scolaire ». Les dispositifs ULIS se développent afin de faciliter ce passage de l’intégration à l’inclusion. Mais où en sommes-nous vraiment ?
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La loi de refondation de l’école de 2013 parle « d’inclusion scolaire ». Les dispositifs ULIS se développent afin de faciliter ce passage de l’intégration à l’inclusion. Mais où en sommes-nous vraiment ?
Assurant difficilement l’intégration des jeunes dans la société et en particulier dans le monde professionnel, l’école italienne doit faire face à la défiance des familles, des élèves. Les réponses proposées sur le plan des méthodes et de l’organisation des apprentissages renvoient à des conceptions différentes de ce qu’on attend de l’école.
Un panorama de toutes les pratiques possibles pour éviter l’uniformité d’un discours professoral dans la classe, pour ouvrir des pistes possibles pour apprendre par tous les moyens.
Les heures d’aide instituées à l’école primaire ont-elles incité à renoncer à des pratiques de différenciation en classe entière ? À regarder de près les pratiques, la réponse ne peut être que nuancée.
La pédagogie différenciée, c’est parfois la prose de M. Jourdain : mine de rien, tout le monde en fait ; c’est parfois le Graal de l’éducation : les pédagogues les plus chenus cherchent encore.
La tentation est parfois grande de ne proposer aux élèves que des activités qu’ils réussissent, qui les occupent, au détriment de savoirs plus exigeants. Mais il y a aussi parfois des postures ambitieuses qui les égarent dans la complexité des apprentissages.
Plutôt que de chercher à s’adapter aux spécificités perçues ou supposées des enfants, les enseignants doivent être capables d’analyser ce qui renforce ou atténue les différences dans leurs pratiques, dans l’approche des contenus enseignés, d’identifier les obstacles dans l’appropriation des connaissances.
Construire des compétences implique de prendre en compte les élèves tels qu’ils sont et non selon ce qu’ils devraient être, dans leur diversité et donc en rompant avec une logique de l’uniformité. Se pose alors la question des seuils à atteindre par les uns et les autres, ou bien par tous, dans la maitrise d’une compétence.
«Mobiliser des ressources » : vaste objectif, face auquel les lèves sont très inégaux. Un exemple de dispositif pédagogique en technologie pour accompagner chaque élève confronté à une situation complexe.
Selon que vous soyez en connivence, ou pas, avec la culture scolaire, on ne pourra exiger la même chose de vous. Comment ne pas, ou pas trop, en rabattre dans un collège de l’éducation prioritaire ?
Démarrer l’année scolaire en répartissant deux classes par groupes de niveaux homogènes, pour mieux revenir ensuite en classe hétérogène : une organisation du travail qui met à profit les ressources du collectif, pour les enseignants comme pour les élèves.
Le traitement des différences entre élèves a longtemps été géré par leur répartition dans des structures différentes, le certificat pour les uns, le bac pour les autres. À présent qu’ils sont, en principe, dans un même système éducatif, c’est la structuration du travail dans la classe qui doit évoluer pour que chacun apprenne.
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