Archive d’étiquettes pour : co-intervention
Le vent nous portera
Septembre 2001« Des chromosomes dans l’atmosphère. Des taxis pour les galaxies. Et mon tapis volant dis ? Le vent l’emportera. Tout disparaitra mais le vent nous portera », chante Noir Désir, alors que le siècle bascule.Ces paroles, et jusqu’au nom du groupe, résonnent comme un effroi et un espoir en ce début de siècle qui s’ouvre sur la manifestation spectaculaire et monstrueuse de l’incommunicabilité, de l’incommensurabilité. Et, paradoxalement, les attentats du 11-Septembre sont aussi une manifestation de l’interconnexion des hommes et des problèmes à l’échelle mondiale.Presque vingt ans après, nous vivons dans un monde où le besoin de communiquer véritablement apparait en creux du confinement sanitaire, tandis, qu’une bonne partie d’entre nous passe l’essentiel de son temps de travail en réseau sur internet. Nous ne cessons de nous interroger sur cet enseignement à distance qui s’est imposé, sur les opportunités qu’il offre et les dégradations qu’il produit. Tel était aussi l’objet du dossier des Cahiers pédagogiques de ce mois de septembre, « L’odyssée des réseaux ». Odile Chenevez, qui avait collaboré avec Alain Jaillet et Richard Faerber à la coordination de ce dossier, y proposait une réflexion sur le sens et les usages d’internet en éducation en plaçant, dans l’héritage de Célestin Freinet, la relation à l’autre plutôt que la fascination technologique au cœur des choix pédagogiques permis par les outils cybernétiques. Pour faire de ces outils des tapis volants. Et que le vent nous porte !
Yannick Mével
Le jet d’eau de Genève
Dans un quartier populaire du canton de Genève, récit d'une pratique qui s'efforce de concilier deux logiques : transmettre des savoirs formels et donner du sens aux apprentissages en finalisant l’activité des élèves à partir de situations problèmes, de projets, de questionnements collectifs.
À qui profite l’interdisciplinarité ?
Quatre heures hebdomadaires de projets, cinq semaines entièrement interdisciplinaires et, depuis deux ans, trois maxi-projets d'une durée de deux jours et demi : depuis douze ans, à Clisthène, l'interdisciplinarité occupe un tiers du temps pédagogique. Avec du recul, l'équipe ne remet donc pas en cause ses bienfaits.
Danser la planète
Danse et sciences, une association aussi inattendue que fertile, en partenariat avec la compagnie de danse Hallet Eghayan, qui porte depuis plusieurs années un projet d’ampleur en milieu scolaire. L'auteure raconte comment ce dispositif a permis de participer pendant deux ans à une expérience enthousiasmante avec des classes de 2de générale et technologique de lycée industriel.
L’histoire des arts : une interdidactique à inventer
La mise en place à partir de 2008 d’un enseignement obligatoire de l’histoire des arts a quelque peu bousculé les frontières disciplinaires. Il ne s'agissait rien moins que de créer de toutes pièces une discipline scolaire qui n'était pas liée à une discipline universitaire préexistante et qui devait être prise en charge par tous les enseignants.
La densité de la population
L'auteur est professeur de mathématiques à Calais. En classe de 6e, il profite d'un module de deux heures pour effectuer différentes sortes de travaux avec des collègues d'autres disciplines. Lors de ce créneau, deux classes sont alignées avec quatre enseignants : deux professeurs de mathématiques, un professeur de français et un professeur d'histoire-géographie-éducation civique. Des conditions idéales pour croiser les disciplines.
Nous sommes un maillon de l’évolution
Dans ce lycée, un projet pluridisciplinaire a vu le jour sur les heures d'aide personnalisée, pour initier à la philosophie des élèves de 2de. Le thème retenu, l’évolution de l’homme, a ainsi pu être étudié en SVT, histoire-géographie et philosophie. Spontanément, les élèves assimilent la notion d’évolution à celle de transformations physiques et techniques. Plus difficile pour eux d’y associer des transformations politiques, éthiques ou psychologiques.
Pour mieux comprendre le XXe siècle
Depuis près de dix ans, au lycée Le Verrier de Saint-Lô, deux enseignants de première tentent de redonner le gout de la lecture aux élèves en menant une expérience de travail croisé en lettres (avec l'objectif de l'épreuve anticipée de français de juin) et en histoire-géographie. L'ensemble des activités menées doit conduire les élèves à obtenir de bons à très bons résultats lors de leur oral, mais aussi mettre en place des bases culturelles qui seront des leviers à leur réussite dans le supérieur.
L’élève à la croisée de son destin
En regardant vivre les mots. Ces mots qui nous agissent autant que nous pensions les dominer.« Croix » vient du mot latin crux qui a le sens de « poteau », « gibet », voire « potence ».Si chaque discipline était…
Bernard Friot : « On écrit pour communiquer »
Bernard Friot, auteur « à la place » des enfants, défend une lecture dans laquelle on s’implique et qui favorise le dialogue entre lecteurs. Ancien enseignant, il a des idées pour faire lire les enfants.