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Dire non

Le 11 septembre, on pouvait dire : « Ce sont des Américains, des impérialistes, des va-t-en-guerre ! »Le 7 janvier, on pouvait dire : « Ce sont des dessinateurs, des blasphémateurs, ils ne respectent rien ! »Le…
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Les bonnes résolutions de cette année

29 aout 2015… C’est la rentrée ! Du moins celle des enseignants.Allez, cette année est une nouvelle année : nouveaux élèves, nouveaux programmes (avec l’éducation morale et civique, youpi !). Et de nouveaux…
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Menace de mort

C'était dans une classe de 5e, la veille j'avais collé Aurore pour travail maison non fait après plusieurs relances. Et ce matin-là, première heure, à l'occasion d'un rappel à l'attention, voilà qu'elle se lève du fond…
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Je serais bien restée chez moi

La journée avait mal commencé. Réveillée trop tôt par ce sentiment de travailler dans le vide, parce que quelques parents nous défient en réunion, certains élèves contestent. Parce que j'ai été mauvaise et que j'ai…
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Pour l’année nouvelle

J’ai demandé à ma classe de réfléchir aux résolutions qu’ils pourraient prendre en tant qu’élèves pour la nouvelle année. En voici quelques-unes :Il faut que je me lève un peu plus tôt pour être en forme…
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Mieux comprendre le handicap par l’intermédiaire de la littérature jeunesse

Intégrer des élèves en situation de handicap me semble naturel, un devoir même, au regard des difficultés que rencontrent la famille et l’élève au quotidien. Cependant certains problèmes (matériels, humains, financiers) restreignent…
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Quelques facettes d’une boule puante

Le lanceur.Je l'ai montrée à un copain. Regarde, j'ai dit, c'est mon cousin qui a trouvé ça dans un magasin à côté de chez lui. On dirait un flacon de médicament. Tu le jettes, ça se casse et ça pue. On essaye ?…
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Compétences invisibles

Après avoir atteint le plafond de mes points de stabilité pendant plus de deux décennies, je me suis résolu à les utiliser pour obtenir un poste tout près des Chantiers de l’Atlantique, là où sont fabriqués les géants…
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Pour la première fois, je me sens algérienne

« À tous les repas pris en commun, nous invitons la liberté à s’assoir. La place demeure vide mais le couvert reste mis. »René CharDepuis des jours, la guerre dite du Koweit occupe la première place dans les…
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Déconstruire le « handicap »

Février 1981. La campagne électorale pour l’élection présidentielle bat son plein. En attendant, les débats de fond continuent. Le numéro 191 des Cahiers pédagogiques présente deux dossiers indépendants. Le premier s’intitule « Dans nos classes, aujourd’hui, des malentendants, des non-voyants », il est coordonné par Cécile Delannoy. Le second a pour titre « Du contrat thérapeutique au contrat pédagogique », il est coordonné par Jean-Marie Bézard, thérapeute à la Maison du jour, un hôpital de jour dans le cadre du secteur de psychiatrie infanto-juvénile. Le premier dossier interroge et critique la loi de 1975 « gestion des enfants handicapés » dont la pièce maitresse, les « Commissions départementales de l’éducation spéciale », est dénoncée comme un instrument de ségrégation. Le dossier se poursuit avec une série de témoignages d’élèves et d’enseignants qui donnent à réfléchir sur l’intégration scolaire. Le second dossier présente le travail de l’équipe de la Maison du jour et le concept de « contrat », illustré à travers plusieurs récits poignants. Chemin faisant, le dossier interroge à son tour le rôle des institutions, école, hôpital, C.D.E.S. Le lecteur d’aujourd’hui n’est guère choqué de la complémentarité entre ces deux dossiers. Pourtant, leurs publications conjointes est le fruit d’un hasard. En interrogeant ce hasard, dans un dernier article, les deux coordonnateurs questionnent avec force les non-dits, les implicites, les violences de la catégorie « handicap » autant que les choix éditoriaux de la revue.Yannick Mével
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Sous de bons auspices

Et si, pour commencer l’année nouvelle, on plaçait l’école, la société entière, sous le signe de la bienveillance, de l’inclusion de tous, de l’accueil à bras ouverts ?N’avons-nous pas sérieusement, et même urgemment,…

La classe inversée ? Ils en sont tout retournés !

La classe inversée, c’est à la mode. Pour moi, c’est juste un moyen de répondre à un problème : mon cours de terminale n’était qu’un long et ennuyeux cours magistral, incapable que j’étais de trouver le moyen d’étirer le temps de mes deux heures de cours hebdomadaires. Au troisième élève tombé endormi, j’ai réagi.