Sortie mathématique
« Mais que faites-vous à l'extérieur à cette heure-ci ? Vous n'êtes pas en cours ? – Nous faisons une sortie mathématique. » À chaque fois la réaction est la même. Les yeux s'écarquillent, les mâchoires tombent. On entendrait…
Parole de martien
Après avoir écrit « Mon fils est un martien » (à lire dans le n° 562 des Cahiers pédagogiques), un épisode difficile de notre vie, j’ai proposé à notre fils de présenter son point de vue. Il est trop difficile pour lui d’écrire,…
Fier d’être prof
Un collège et une école maternelle dans un réseau de réussite scolaire (RRS), avec un club « arts du cirque » dans le dispositif d’accompagnement éducatif : il rassemble une vingtaine d’élèves de 6e, souvent en…
Des chiffres et des êtres
Ces quelques réflexions sont nées d’une expérience nouvelle, ma participation en tant qu’élue syndicale aux CAPA (commissions académiques paritaires) consacrées à la notation des professeurs ainsi qu’aux mouvements,…
Pour un Blu-ray pédagogique ?
Quelques jours avant une rentrée de vacances, je lance un appel sur la liste de mon collège pour demander qui aurait le DVD d’un film dont je souhaite exploiter une séquence en classe. Surprise (enfin, pour moi), de nombreux…
Et je suis bien sûr charmée par leur accent.
J'enseigne le français en Égypte depuis la rentrée. Ce qui m’a beaucoup surprise, c’est la relation qu’entretiennent les enseignants et les élèves. Une relation très tactile. Le lycée est un lieu très convivial…
Faire progresser les élèves en dictée ? C’est possible !
La recherche-action dont il est question dans l'article a été menée avec quatre enseignants et quatre-vingt-dix élèves répartis du CP au CM2. Elle a tenté de déterminer des gestes professionnels favorisant le progrès des élèves dans l'exercice de la dictée. L'hypothèse de départ ? Que la forme de la dictée et l'outil d'évaluation concourent à faire progresser tous les élèves. Si si, vous avez bien lu.
La Finlande, ou l’école en chaussons
Caroline Elissagaray et Cathy Marret se sont toutes deux rendues en voyage d'école en Finlande, afin d'étudier de près le système éducatif qui nous laisse si envieux. Réponses comparées, à leur retour.
Porter son cartable ? Ça s’apprend.
« Le poids des cartables, le choc des vertèbres », titrait Pascale Santi dans Le Monde du 13 septembre 2012. Et la question du poids des cartables est reposée ainsi à chaque rentrée, par les parents, les kinésithérapeutes. En prendre son parti, ou apprendre à faire avec ? Leçon de cartable, par un enseignant d'EPS.
Eternels oubliés ?
Novembre 1974. Le début du septennat de Giscard d’Estaing est marqué par une série de réformes de société (la légalisation de l’IGV est discutée ce mois-là à l’Assemblée, etc.). Pour ce qui est de l’Éducation nationale, le nouveau ministre, René Haby, tout en affirmant qu’il poursuivra l’œuvre de son prédécesseur, Joseph Fontanet, ne se précipite pas pour revoir ces projets qui deviendront en 1975 la réforme Haby. C’est dans cette période entre deux réformes que les Cahiers pédagogiques ouvrent la question de l’articulation entre l’enseignement général et l’enseignement technique, dans un dossier intitulé « À orienter vers le technique... ». L’éditorial signale « depuis bientôt trente ans qu’ils existent, les Cahiers pédagogiques n'ont consacré qu’un numéro à l’enseignement technique (n° 16, 1959 !)». Après tout, ceci est le reflet d’un phénomène général : l’enseignement technique et l’orientation sont négligés des médias et des réformes. Dans les faits, ce n’est pas tout à fait vrai, ainsi une importante réforme de l’orientation a été engagée en 1973, mais elle entre en vigueur très lentement (cinquante-trois départements concernés à la rentrée 74). Et que dire du silence dans lequel sont tenus alors les problèmes de l’enseignement outre-mer ? En donnant la parole à quelques enseignants de l’enseignement technique de Martinique, les Cahiers ne comblaient pas ces lacunes, mais contribuaient à mettre pour une fois en lumière ces éternels oubliés. À la lecture de ces propos d’enseignants de Martinique et de métropole (encadrés), on mesurera le chemin parcouru (ou pas) dans les faits (enseignement professionnel, orientation, enseignement outre-mer) plus que dans les discours sur la marginalisation.
Faire progresser les élèves en dictée ? C’est possible !
La recherche-action dont il est question dans l'article a été menée avec quatre enseignants et quatre-vingt-dix élèves répartis du CP au CM2. Elle a tenté de déterminer des gestes professionnels favorisant le progrès des élèves dans l'exercice de la dictée. L'hypothèse de départ ? Que la forme de la dictée et l'outil d'évaluation concourent à faire progresser tous les élèves. Si si, vous avez bien lu.
Ouais j’ai eu 11 !
Il était une fois, dans les méandres de la notation et l’annotation, vingt élèves de terminale littéraire qui, par une claire matinée, recevaient enfin, la larme à l’œil, leur dissertation sur les mémoires du général de…