Quand on a tout quitté, fui l’oppression et la guerre, le chemin de la reconstruction passe par l’intégration dans le pays d’accueil et l’accès à sa langue. Si la soif d’apprendre est bien réelle chez les réfugiés, la procédure de demande d’asile, souvent une longue attente sans repères, n’est pas propice à la motivation. Des associations accompagnent ces réfugiés dans leur apprentissage de la langue française et leur insertion. Mais la position des bénévoles, entre empathie, tolérance et exigence d’assiduité est parfois difficile à tenir. Un pas de côté pour mieux comprendre quels enjeux se nouent autour du couple bienveillance-exigence.