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Revue de presse du 21 janvier 2024

Quand ça va pas, ça va pas ! Il y a des escadrilles dans l’air. Après l’explication, les excuses n’arrangent rien, et en plus un rapport sur l’établissement privé Stanislas révèlent quelques problèmes de fonctionnement et relance la question du financement des établissements privés.

Et ça commence vraiment mal

Les tentatives d’explication puis les excuses de la nouvelle ministre  ont déclenché un gros, gros malaise, et c’est peu dire. Un malaise à double détente, avec la  relance du débat public vs privé, et le traitement de l’absence et du remplacement des enseignants.

Amélie Oudéa-Castéra, une ministre face à l’accusation de séparatisme scolaire (lemonde.fr). “En se positionnant comme une parente d’élève insatisfaite de l’école publique, avec une justification contestée, la nouvelle ministre de l’éducation nationale a heurté le monde enseignant. Ses propos soulignent en creux un problème majeur à Paris, où un élève favorisé sur deux est aujourd’hui scolarisé dans le privé.” Par Violaine Morin

Les enseignants réclament la démission d’Amélie Oudéa-Castéra – VousNousIls

Ministres, école privée ou publique ? (la-croix.com). “Est-il vraiment indispensable de connaître les lieux d’inscription scolaire de ses enfants pour chaque nouveau ministre de l’éducation nationale ?” (abonnés) on n’a pas la réponse

Une ministre de l’Éducation nationale à l’aune du ‘’patriotisme olympique’’ (cafepedagogique.net). “Rares sont les énarques à la tête de la rue de Grenelle nous apprend Claude Lelièvre, Amélie Oudéa-Castéra, la deuxième femme ministre de l’Éducation nationale en est une. « On verra si elle laissera (…) un nom dans l’histoire. Elle a déjà fait quelque bruit avec l’explication ahurissante pour une ministre en charge de l’Éducation nationale donnée au placement de ses enfants dans l’établissement privé huppé et très conservateur ‘’Stanislas’’ » ironise l’historien.

Aidons l’école et ses élèves, cassons les ghettos… de riches – Libération (liberation.fr). “Derrière la controverse suscitée par la nouvelle ministre de l’Education, un sujet central : le séparatisme social des enclaves ultra-favorisées et le recul de la mixité, sujet traité par-dessus la jambe par les derniers gouvernements.” (abonnés)

Syndicats et Amélie Oudéa-Castéra : échanges tendus (cafepedagogique.net). “Dès lundi matin, le soutien à la ministre de l’Éducation nationale commençait à faiblir du côté du gouvernement. Prisca Thevenot reconnaissait ne pas savoir si la ministre « a menti » sur les raisons du passage de son ainé dans le très conservateur établissement privé Stanislas. En déplacement avec le ministre de l’Intérieur en Seine-Saint-Denis, la ministre a demandé « de clore ce chapitre des attaques personnelles ». Quelques heures après, Amélie Oudéa-Castéra débutait ses rencontres bilatérales avec les organisations syndicales représentatives. Avec les événements des derniers jours, les rencontres s’annonçaient tendues. Elles le furent.

Lettre à Amélie Oudéa-Castéra, de la part des parents d’élèves de l’école Littré – Blog Mediapart – (blogs.mediapart.fr)Notre association de parents d’élèves, propre à l’école Littré, tient à réagir avec force, non seulement au nom des parents actuels de l’école mais aussi des anciens, à la suite des propos que vous avez tenus vendredi et qui, depuis 48 heures, soulèvent un vent d’indignation et de consternation sans précédent. Nous tenons à faire part de notre plus profond attachement à l’école de la République, et notamment à notre école Littré, si injustement mise en cause.

Éducation nationale : « Amélie Oudéa-Castéra s’est décrédibilisée dès ses premiers propos » – Bondy Blog (bondyblog.fr)Choix de l’école privée, polémiques autour de Stanislas… Fraîchement nommée, la ministre de l’Éducation nationale est enlisée par les révélations et ses prises de parole sur l’enseignement public. En Seine-Saint-Denis, cette séquence renforce la colère de syndicats qui alertent, en vain, sur la dégradation continue de l’école publique. Interview de Grégory Thuizat, co-secrétaire du SNES-FSU 93.”

Halte à la casse de l’école : une riposte collective s’impose ! – Cahiers Pédagogiques (cahiers-pedagogiques.com)Des associations – dont le CRAP-Cahiers pédagogiques -, syndicats, chercheurs et individuels, lancent une riposte collective aux annonces ministérielles et présidentielle pour l’école, particulièrement inadaptées aux défis éducatifs actuels, et dangereuses. Ils ont décidé d’une action à long terme pour analyser la situation de l’école et de son environnement, pour chercher des propositions communes afin de reconstruire l’école républicaine.”

Appel public : Halte à la casse de l’école, une riposte collective s’impose (cafepedagogique.net). “C’est un appel à une riposte, unitaire et collective que lancent dans cette tribune les mouvements pédagogiques et associations complémentaires de l’école, les associations d’usagers·ères, les organisations syndicales, les chercheuses et chercheurs, les actrices et acteurs de l’éducation. « Nous appelons toutes celles et tous ceux qui ne peuvent se résigner à une école du tri social, à participer à nos travaux pour un Grenelle alternatif » écrit le collectif.”

CSE : nouveau désaveu pour la politique ministérielle (cafepedagogique.net)

Affaire Amélie Oudéa-Castéra : quelles règles et quelles spécificités pour l’enseignement privé en France ? (lemonde.fr). “La polémique autour de la scolarisation des enfants de la ministre de l’éducation a ravivé les débats autour de la place de l’école privée dans le monde de l’éducation.” Par Assma Maad et Romain Geoffroy

« Historiquement, nous n’avons jamais connu un tel niveau d’attaque contre l’école publique » – Basta!. “Historienne de l’éducation, enseignante en lycée et à l’université, Laurence de Cock s’alarme du démantèlement en règle que traverse l’école publique, chahutée par les ministres successifs, dont Gabriel Attal. Entretien.”

Et en plus il y avait un rapport, retenu, à propos de  Stanislas sur le bureau de la ministre. Sa publication dans la presse soulève pas mal de questions.

Affaire Oudéa-Castéra : Mediapart publie le rapport sur Stanislas caché par les ministres | Mediapart. “Depuis août, le ministère de l’éducation refuse de rendre publique l’enquête administrative visant l’établissement privé catholique où sont scolarisés les enfants de la ministre. Discours homophobes, sexisme, humiliations… : le rapport demande à Stanislas de se mettre en conformité avec la loi.”  David Perrotin

Le rapport sur Stanislas dévoilé par Mediapart (cafepedagogique.net). “Décidemment le collège-lycée Stanislas ne cesse de faire parler de lui. Alors que Pap Ndiaye diligentait une enquête en février 2023, le rapport, remis l’été dernier au ministre Gabriel Attal, semble s’être perdu sur son bureau. La nouvelle ministre, interrogée par Mediapart, assurait ne pas l’avoir. Et pourtant. Dans un article publié hier soir, Mediapart révèle que le rapport a bien été remis au ministre le 1er aout dernier et le dévoile la exclusivité.” et le lien pour lire le rapport https://www.cafepedagogique.net/wp-content/uploads/2024/01/Mediapart-le-rapport.pdf

Contrairement à la pratique de l’enseignement catholique, Stanislas n’est pas géré par une association/OGEC mais par une SA  | Michel Abhervé | Les blogs d’Alternatives Économiques (alternatives-economiques.fr). “Habituellement les établissements d’enseignement de l’enseignement catholique sont gérés par des associations, les OGEC, Organismes de Gestion de l’Enseignement Catholique qui gère et représente juridiquement l’établissement catholique d’enseignement sous contrat avec l’État. Ce statut associatif entraine leur appartenance à l’ESS sans distribution possible de bénéfices. Mais dans le cas de Stanislas, nous sommes dans un statut de société qui permet la distribution de bénéfices. Curieux !

Promouvoir la mixité sociale pour agir sur les inégalités à l’école | Le Club (mediapart.fr). “La mixité sociale devrait être la préoccupation première de tous les ministres de l’éducation nationale, tant la carte scolaire est devenue la partie visible, au sein du système éducatif, des clivages sociaux de la société. Il s’agit bien d’une question politique essentielle.” Par JP Delahaye

Les ghettos scolaires de riches et de pauvres ont des effets explosifs sur la cohésion sociale – Libération (liberation.fr). “Pour un collectif d’écologistes dont Marine Tondelier et Philippe Meirieu, la ségrégation sociale dans les établissements contribue à la défiance envers les institutions et les valeurs de la République. Ils proposent une solution : que les établissements ne comptent pas plus de 60 % d’élèves favorisés ou défavorisés.” (abonnés)

Ecole : pourquoi ce privé ? (radiofrance.fr). “En France l’enseignement privé accueille près de deux millions d’élèves. À immense majorité catholique, ces établissements sous contrats continuent d’attirer de très nombreux parents. On les présente parfois comme plus qualitatifs, plus exigeants aussi, mais qu’en est-il vraiment ?” Avec Elisabeth Allain-Moreno Secrétaire générale du SE-UNSA et Antoine Depercq Chef d’établissement de l’institution Sainte Odile à Lambersart, administrateur du SNCEEL

Affaire Oudéa-Castéra : la publication d’un rapport sur le lycée Stanislas plonge l’établissement dans la tourmente – Midi Libre (midilibre.fr)  “Un rapport de l’administration visant le lycée Stanislas, publié par le site d’information Médiapart, révèle des discours homophobes ou anti-avortement tenu par plusieurs de ses intervenants au sein de l’établissement.

L’enseignement privé est-il en train de gagner la bataille de l’éducation ? (radiofrance.fr). “Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, se défend d’avoir inscrit ses enfants dans l’enseignement privé. Si elle n’est pas la première, cette affaire alimente une crainte de plus en plus vive : celle de voir l’école privée gagner la bataille de l’éducation.”

Financement de l’école privée : « La fin d’une omerta qui dure depuis 40 ans » | Mediapart. “Corapporteur d’une mission parlementaire sur le financement de l’école privée, le député Paul Vannier (LFI) dénonce l’« opacité » de certaines subventions, de même que l’indigence des contrôles opérés par l’État. En pleine affaire Oudéa-Castéra, il insiste sur l’urgence de revoir le système de financement de fond en comble.” Mathilde Mathieu

À l’Assemblée, la gauche s’empare du cas Oudéa-Castéra pour poser la question du privé – Mediapart (mediapart.fr)Devant les députés, la ministre de l’éducation a continué de patauger, invoquant désormais « un problème d’organisation » pour justifier la scolarisation de ses enfants à Stanislas. En face, la gauche s’organise pour pousser la question politique du financement public des établissements privés.” Abonnés

Et pour terminer, pour le moment…

Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas | Mediapart. “Le ministère de l’enseignement supérieur vient de rappeler à l’ordre le lycée Stanislas, dans un courrier que Mediapart s’est procuré, évoquant « un contournement » de Parcoursup. Selon des documents que nous avons consultés, le fils aîné de la ministre de l’éducation nationale, admis en prépa dans cet établissement l’an dernier, a bénéficié de ce système « maison » qui contrevient au principe d’égalité des chances.” Par Mathilde Goanec, Mathilde Mathieu, David Perrotin et Antton Rouget

Echos du système 

Là-dessus, le Président veut réarmer l’École en faisant des annonces, comment dire… curieuses !

Macron et l’École : machins infaisables et trucs déjà faits | Le Club (mediapart.fr). “Je n’ai pas pu entendre en direct la conférence de presse du Président de la République. Mais quand je suis revenu, j’ai eu l’impression d’avoir fait  un voyage dans le temps.. Le temps de l’ORTF, du service militaire, des leçons de morale et des blouses grises… Sur l’École, les annonces ont cumulé machins infaisables et trucs déjà faits. Un peu de fact checking s‘impose.” Par Philippe Watrelot, Ancien professeur de Sciences économiques et sociales, formateur, militant pédagogique,

« Faire du brevet l’examen de l’entrée en seconde, c’est la fin programmée du collège unique » (lemonde.fr). “La réforme du brevet voulue par l’ancien ministre de l’éducation Attal ferait du collège une propédeutique au lycée, observe, dans une tribune au « Monde », l’historien Claude Lelièvre. Il relève que la politique éducative « est désormais loin de l’horizon d’un certain libéralisme “avancé” ».” Par Claude Lelièvre(historien) (abonnés)

De l’histoire de l’art au collège et au lycée ? L’annonce présidentielle passée au crible | Beaux Arts. “« L’histoire de l’art retrouvera sa place dès la rentrée prochaine au collège et au lycée » : parmi les annonces faites par Emmanuel Macron le 16 janvier, celle-ci interpelle historiens, professeurs, parents et élèves. L’histoire de l’art avait-elle vraiment disparu de l’enseignement secondaire ? Y aura-t-il bientôt des cours dispensés par des enseignants dédiés ? Décryptage…

« Si le récit égalitaire perdure, l’Etat organise une forme d’optimisation scolaire » (lemonde.fr). “Comment relancer la démocratisation de l’enseignement scolaire alors que quatre types d’école cohabitent, s’interroge, dans une tribune au « Monde », le chercheur et spécialiste des enseignants Laurent Frajerman. « Le rêve de l’école commune s’éloigne », estime-t-il.” Par Laurent Frajerman, chercheur, spécialiste des enseignants.

PISA 2022 : on en reparle ? (cafepedagogique.net). “Passés rapidement dans le débat public, les résultats du programme PISA regorgent d’enseignement sur notre système scolaire. Lors de la dernière conférence Terrains Innovants, Eric Charbonnier, analyste à l’OCDE, et Clémence Lobut, chercheuse, expliquent les mauvais résultats des élèves français. Indiscipline dans les classes, manque d’attractivité du métier d’enseignant et faiblesse de la formation continue sont pointés du doigt. « Il faut donner du temps, évaluer et corriger et ne pas revenir en arrière à chaque fois ».

Profs non remplacés : rien n’est réglé et l’école craque – Mediapart (mediapart.fr)La ministre de l’éducation a remis la lumière sur les non-remplacements à l’école. Un peu partout en France, les parents déplorent des heures perdues et des élèves laissés à l’abandon. Malgré ses paroles fortes, le gouvernement ne répond pas à l’urgence.” Abonnés.

Les enseignants non remplacés, un problème non résolu pour le gouvernement : « On va dépenser des millions pour des uniformes, alors que tous nos enfants n’ont pas d’enseignants ? » (lemonde.fr). “Contrairement à ce qu’a assuré le chef de l’Etat, les absences de longue durée ne sont pas mieux gérées qu’à son arrivée au pouvoir en 2017. Elles pèsent lourdement sur la scolarité de nombreux élèves.” Par Eléa Pommiers

Et sur le terrain, ça commence à bouger.

Loi immigration. Les lycées nantais mobilisés avant la manifestation de dimanche – France 3 Pays de la Loire (francetvinfo.fr)À Nantes, les lycéens se mobilisent contre la loi immigration. Feux de poubelles et blocus aux portes des établissements avant la manifestation organisée dimanche 21 janvier à l’appel des associations, des syndicats et des partis de gauche.”

Une petite dernière : Éducation à la vie relationnelle et sexuelle: Attal annonce un nouveau programme pour la rentrée (bfmtv.com). “Le Premier ministre souhaite que les séances dédiées à cet enseignement aient effectivement lieu. Le « respect de l’intégrité du corps » doit être enseigné dès l’école primaire et l’éducation sexuelle à partir du collège, a-t-il précisé.”

Orientation

« Les parents les plus privilégiés sont surprésents dans l’école pour contrôler tout ce qui peut peser sur la scolarité de leur enfant » (lemonde.fr). “Négociations sur les notes, sentiment d’impuissance et d’injustice de certaines familles concernant le destin scolaire de leur enfant… Pierre Périer, sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Rennes-II, analyse le dialogue qui s’est, par endroits, tendu entre les parents et l’institution scolaire.” Propos recueillis par Alice Raybaud

Quand il s’agit de choisir leurs études supérieures, les jeunes se laissent peu guider par leurs convictions écologiques – La Dépêche (ladepeche.fr)Depuis peu, les lycéens peuvent formuler leurs vœux d’orientation post-bac sur Parcoursup. Pour beaucoup, cette période est l’occasion de s’interroger sur leurs attentes vis-à-vis de l’enseignement supérieur. Si les jeunes ont un vrai engagement écologique, cet aspect compte peu au moment de choisir leur future formation.

Sur Parcoursup, le casse-tête de l’orientation pour les parents : « Heureusement que j’étais là. Je me demande comment font les jeunes qui ne sont pas accompagnés » (lemonde.fr). “La réforme du bac devait permettre aux lycéens de mieux construire leur projet d’orientation, et ainsi de diminuer les échecs dans le supérieur. Mais en l’absence d’un système public d’orientation assez solide, enseignants et familles composent avec les moyens du bord, quitte à renforcer les inégalités.

«Parcoursup n’est qu’un outil, l’orientation est le véritable sujet» – Université de Bordeaux (u-bordeaux.fr). “A partir du 17 janvier, les futurs bacheliers peuvent commencer à formuler leurs vœux sur la plateforme d’admission post bac Parcoursup. Une information plus claire, plus riche et plus transparente au service de l’orientation de tous les candidats. Le point sur ces enjeux essentiels avec Estèle Jouison, vice-présidente en charge de l’orientation et de l’insertion professionnelle à l’université de Bordeaux.”

L’enseignement supérieur

Remaniement : les réformes de Sylvie Retailleau au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche – Educpros (letudiant.fr). “Maintenue à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche lors du remaniement du 11 janvier, Sylvie Retailleau continuera de travailler sur les projets entamés depuis le début de son mandat. Parmi eux, le deuxième volet de la réforme des bourses, attendu notamment par les associations étudiantes.”

Quand les établissements de l’enseignement supérieur investissent le débat public – Educpros (letudiant.fr)Cycles de conférences, médias en ligne ou podcasts : les grandes écoles et universités multiplient les initiatives pour faire entendre leur voix. L’ambition : éclairer le débat public avec des faits scientifiques, en s’appuyant sur l’expertise de leurs enseignants-chercheurs.”

« C’est comme si on était en prison » : des étudiants étrangers se retrouvent en situation irrégulière à cause de lenteurs administratives – France 3 Rhône-Alpes (francetvinfo.fr)Une vingtaine de personnes s’est rassemblée mardi matin sur le campus de l’université Grenoble-Alpes pour soutenir des étudiants étrangers dont le titre de séjour n’a pas été renouvelé à cause de retards de l’administration. Ils seraient près de 500 en situation irrégulière, menaçant la poursuite de leurs études.

Ressources et réflexions

Les livres qui changent le cours d’histoire | EHNE. “Une bibliothèque idéale pour préparer son cours d’histoire avec un livre, des pistes pédagogiques et des documents pour les élèves.”

S’ouvrir à la complexité de l’École – De l’intelligibilité à l’agir – Educavox, Ecole, pédagogie, enseignement, formation. “Sous la direction de Christophe Marsollier et Christian Wassenberg, un ouvrage qui inscrit l’élève dans la complexité de nos sociétés : « S’ouvrir à la complexité tel que tentent de le faire au quotidien de plus en plus d’acteurs soucieux d’agir de manière juste et responsable, c’est reconnaître la multiplicité et l’intrication des facteurs en jeu, c’est oser partager avec sincérité ses incertitudes et consentir d’en discuter. C’est accueillir l’inconfort de constater que l’on ne réussit pas comme on le souhaiterait. C’est identifier, interroger, les sujets douloureux qui entravent de manière récurrente l’atteinte des objectifs et le bon fonctionnement de l’École et circonscrire les questions, défis et dilemmes professionnels qu’ils suscitent. »

Liliane Sprenger-Charolles, « Les délires de l’orthographe du français : analyses et propositions », Pratiques [En ligne], 199-200 | 2023, mis en ligne le 20 décembre 2023, consulté le 16 janvier 2024. URL : http://journals.openedition.org/pratiques/14153  ; DOI : https://doi.org/10.4000/pratiques.14153

 

 

Bernard Desclaux

 

Dans la librairie des cahiers pédagogiques

N° 589 – Tu la gères, ta classe ?Comment « gère » -t-on une classe ? Comment faire vivre et travailler en collectif des enfants ou des adolescents qui n’ont pas choisi d’être ensemble dans cet espace-temps contraint qu’est la classe ? Notre dossier aborde les manières d’accueillir des élèves, d’obtenir et de maintenir une atmosphère de travail sécurisante plutôt que sécuritaire. Une réflexion qui relève donc aussi de l’éthique et du sens que chacun donne aux apprentissages.”

 

N° 588 – LES CULTURES À L’ÉCOLE

L’école accueille et transmet une grande diversité de cultures. Comment les reconnait-elle ? Comment se passe la rencontre avec l’autre, entre inclusion et tensions ? Notre dossier invite à faire place à l’altérité, pour faire société.

N° 587 – Scolaire, non scolaire

Les frontières entre l’école et le « non scolaire » se brouillent. Notre dossier s’attache à définir ce qui est scolaire et ce qui ne l’est pas, alors que l’on apprend dans bien d’autres lieux et circonstances.

N° 586 – L’école primaire aujourd’hui

Un dossier qui propose l’état de la recherche sur ce niveau scolaire, en dialogue avec les questions professionnelles des enseignants sur le terrain.

N° 585 – Apprendre avec la nature

Les expériences de « classes dehors » ont du succès. Une manière de se reconnecter avec la nature. Mais en quoi le contact avec la nature est-il nécessaire aux élèves, et à quelles conditions permet-il de mieux apprendre ?

 

N° 584 – À quoi sert le groupe ?

Un groupe, un collectif, une équipe, est-ce la même chose ? À quelle échelle penser l’« effet groupe » ? « Faire groupe » avec une classe, une alchimie indispensable qui aide chacun à se construire