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La maternelle, un collectif composite
Qu’apprend-on dans ce dossier ?

Christophe Blanc et Valérie Neveu
Quelles ont été vos bonnes surprises ?
Tout d’abord, les textes sensibles – ceux qui parlent de l’enfant dans ces différences, le tout-petit et le plus grand, l’enfant allophone, l’enfant écolier confronté à la peur de ne plus être aimé qui se découvre fin stratège – le parcours de Pierre qui donne à voir une équipe dans ce qu’elle a de plus humain dans sa professionnalité, entre douleur, douceur et détermination. Et puis tous ceux qui révèlent l’alliance subtile entre projet scolaire et tissage relationnel – le témoignage d’une Atsem, les regards de parents, le concours des chercheurs, la vivacité des enseignants toujours curieux, toujours créatifs…
Ensuite, la présence continue d’une identité historique et la recherche permanente d’une ouverture vers d’autres possibles.
Que voit-on changer dans un futur proche à l’école maternelle ?
On le voit devenir de plus en plus un lieu partagé qui, parce qu’il saura « ap-prendre » de chacun, gagnera le pari de la réussite. Et puis, rêvons un peu, l’actualité le réclame… une passerelle entre livret scolaire et évaluation formatrice et bienfaitrice.
Une phrase, ou un passage, vous reste-t-il particulièrement en tête ?
Une phrase qui dans la bouche d’éducatrices de jeunes enfants, invite à reconsidérer la quête d’autonomie du point de vue de la stabilité affective : « Être autonome, c’est pouvoir se consoler tout seul ». Cette citation de Bianca Zazzo soulignait déjà en 1984 les capacités des enfants à s’adapter à l’école… pourvu que l’école s’adapte à eux.
… et une envie de « partager ce regard différent sur l’enfant et sa famille, pour élargir notre propre mode de pensée et nous enrichir du savoir de l’autre », un beau programme dès demain.