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S’il te plait, plie-moi une grenouille

Dans cette séance de pliage en papier origami, les lycéens apprennent à aider et demander de l’aide, et font également l’expérience des vertus de l’action, du mimétisme et de la répétition.
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Comment accompagner le travail personnalisé ?

Pour déjouer les risques du travail en autonomie, une formation des élèves s’impose. Le cadre du travail personnalisé se prête particulièrement bien à un accompagnement sur mesure, en fonction des besoins de chacun, avec toujours en vue : l’autorégulation.
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Oser demander de l’aide

Une séquence de formation à la coopération dans deux classes de 3e qui témoigne de la créativité des élèves mais aussi des difficultés et des interrogations qui subsistent : comment s’affranchir du regard des autres et oser exprimer un besoin ?
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Former à la coopération est-ce Freinet compatible ?

Tous les pédagogues ne défendent pas l’idée d’une formation des élèves à la coopération. Pour Célestin Freinet et la génération des fondateurs, les savoir-faire se transmettent par la pratique. Qu’en est-il aujourd’hui ? Brève histoire de la coopération en pédagogie Freinet, de la Méthode naturelle aux fiches-outils.
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Les enseignants sont-ils (vraiment) des feignants ?

Le profbashing, ou l’art de « taper sur les profs » sur les réseaux sociaux ou dans les médias est récurrent. Il est d’évidence très mal vécu par les enseignants, épuisés par près de deux années de pandémie. Est-il possible d’inverser la tendance et de montrer la réalité de la charge de travail de ce métier ? Premiers enseignements d’une thèse en sciences de l’éducation en cours.
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Faire le pari du bienêtre au collège

Construire et mutualiser des outils pour redonner confiance aux élèves et les ouvrir au monde, c’est le projet d’un collège du Gard. Les quatre initiatrices partagent ici leur expérience pour montrer que malgré des conditions de travail, vécues comme de plus en plus difficiles, il est possible, dans un établissement public, de demander aux élèves d’être performants tout en garantissant leur sérénité.
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Inclusion : les établissements doivent assumer leur rôle

Mettre en œuvre l’école inclusive implique un nouveau défi pour les personnels de l’Éducation nationale : celui d’inclure tous les élèves même différents. Comment cela se traduit-il concrètement dans les établissements scolaires ? L’auteur présente un travail universitaire qu’il a mené auprès de trente-deux professionnels de l’éducation, les questionnant sur les modalités, les adaptations pédagogiques, le temps et la formation consacrés à l’inclusion.
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Les méthodes avancées

« Avant elle, nous étions tous des paresseux, des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux, en travaillant exclusivement que pour nous, les marchands de bonnets d’âne étaient sur les genoux, étaient sur les genoux. » Maxime Le Forestier reprend la chanson posthume de Georges Brassens, qu’avait interprétée Jean Bertola, « La maitresse d’école ». Brassens y évoquait des « méthodes avancées » sans détailler plus qu’une promesse de récompense tendre et un peu grivoise. Aujourd’hui, la maitresse n’aurait sans doute plus autant de succès avec un tel artifice. La professionnalisation du métier est passée par là, les pédagogues préfèrent retenir l’idée que si les élèves ne travaillent pas exclusivement pour eux-mêmes, ils apprennent mieux. C’est le sujet du dossier du même mois, « La pédagogie coopérative ». Le dossier reprend dès la première page, la définition de « pédagogie coopérative » qu’avait donnée le « Petit dictionnaire portatif de pédagogie » publié en 1962 dans les Cahiers pédagogiques : « C’est la collaboration du maitre et des élèves et des élèves entre eux, au sein d’équipes de travail ; elle peut s’étendre à tous les domaines de la vie scolaire. » Jacques George, l’un des coordonnateurs du dossier, propose un très long article sur l’histoire de la coopération en dehors de l’école, qui permet de comprendre les liens entre coopération et mutualité à l’origine des écoles libertaires ou des choix de Célestin Freinet. Dans un entretien avec Jacques Carbonnel, second coordonnateur, Michel Develay entre quant à lui au cœur de la question des apprentissages et de la coopération. La première question de cet entretien nous met directement aux prises avec l’objet du dossier que vous avez sous les yeux : l’école doit-elle former à la coopération ?
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Des cours d’éducation à la coopération

Pour aider les élèves à mieux concevoir et utiliser les possibles de la coopération, l’équipe d’un collège nantais a prévu dans l’emploi du temps des élèves des heures d’éducation à la coopération. Cet article est l’occasion de revenir sur les intentions, les principes, les difficultés et les projections.
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Aicha et le marché des connaissances

La confiance en soi est particulièrement centrale pour quiconque projette d’apprendre mais elle fait souvent défaut aux élèves en difficulté. En prenant conscience de ce qu’elle pouvait apprendre aux autres, Aicha a réussi à se former une nouvelle image d’elle-même.
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Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

C’est bien beau de vouloir former des élèves à la coopération. Mais encore faut-il que leurs enseignants se trouvent dans des conditions professionnelles satisfaisantes pour un tel projet. C’est précisément là que se situe le rôle essentiel du chef d’établissement.
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Dénaturaliser la coopération

Coopérer comporte des risques, autant pour les élèves que pour les adultes qui essaient de les faire coopérer, d’où l’importance de temps réflexifs, à tous les étages d’un établissement.