« I don’t know how to live without your love, I was born to make you happy » chantent Britney Spears et toutes les petites filles de 7 à … ans avec leurs copines, et apprennent ainsi leurs premiers mots en yaourt anglais… La petite chanteuse pop sert alors de passeuse de bienêtre pour toute une génération. Leurs parents, leurs enseignants, ont davantage de mal à baigner dans cette béatitude-là. Les lecteurs des Cahiers pédagogiques ont un autre moyen d’accéder au bienêtre. La rubrique « Et chez toi ça va ? », disent certains abonnés aux Cahiers, « c’est la rubrique que je lis en premier ». Pour autant, ce n’est pas pour cette rubrique que l’on s’abonne. C’est que, comme l’écrivait son premier coodonnateur, Philippe Lecarme, « nous avons besoin d’articles de fond, de bouquins solides et pleins d’idées, où la cuillère tient debout ». C’était dans le premier numéro des Cahiers pédagogiques du millénaire ! Florence Lenoble, Hélène Eveleigh, Françoise Colsaet, Agnès Berthe, Rachel Harent, ont successivement tenu cette rubrique née pour nous faire partager des émotions, des énervements, des tristesses, des états d’âme. Car si elle n’existait pas, comme ils manqueraient aux Cahiers pédagogiques ces textes courts qui nous font du bien même lorsqu’ils abordent des moments difficiles ou douloureux ! Alors, à l’heure où nous interrogeons le bienêtre dans l’école, dans la classe, dans le métier, il fallait aussi revenir sur sa place dans nos publications. Voici donc la présentation de la première fournée, qui comprenait un texte de Florence Castincaud « Le savoir universitaire, ça peut vraiment servir ? » et les deux récits suivants, qui nous plongent directement dans le grand bain d’ « Et chez toi ça va ? » : à travers une fiction bien pessimiste dans le premier et un témoignage optimiste pour le second. La rubrique a 22 ans et se porte à merveille. Elle n’attend qu’une chose, que vous répondiez à votre tour : alors, et chez toi, ça va ?