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Jean-Pierre Astolfi est une grande figure des sciences de l’éducation, connu dans le monde enseignant pour plusieurs ouvrages fondateurs qui ont permis à de nombreux professionnels, dont je suis, de s’approprier les concepts et notions issues des recherches en didactique leur permettant de voir la question des apprentissages autrement. Parmi ses écrits les plus connus, […]
ean-Pierre Astolfi nous a quittés il y a dix ans. Nous lui avons alors rendu hommage dans les Cahiers et on trouvera de beaux témoignages personnels sur notre site.
Dans un dossier des Cahiers en plusieurs volets, intitulé « Apprendre », Jean-Pierre Astolfi montrait en quoi il ne fallait pas éliminer ou contourner l’obstacle, mais au contraire l’affronter, condition pour apprendre « vraiment ».
Une lumineuse préface à l’ouvrage de Rolande Hatem Écrire et réécrire dans toutes les disciplines, paru à l’ex-CRDP d’Amiens en 2006, où l’on peut lire en creux la conception qu’avait Jean-Pierre Astolfi de l’écriture, comme dit plus haut dans ce dossier.
Expérimenter en sciences, oui, bien sûr ! Mais pour quoi faire ? Et toujours l’inlassable question : à quelles conditions cela permet-il d’apprendre sur le long terme ? S’il est un secteur des apprentissages où la place de l’expérience parait s’imposer de la façon la plus naturelle et la plus légitime qui soit, c’est bien […]
Les mots ont leur importance. Sans être scolastique, il convient de savoir de quoi on parle. Même si dans les articles qui suivent, dans ce dossier, il n’est pas certain que la rigoureuse mise au point lexicologique de Jean-Pierre Astolfi soit toujours respectée.
L’idée des « modes de pensée fondamentaux » que l’école devrait faire maitriser par l’élève a été un des points clés du rapport Bourdieu-Gros en 1989. Si le concept mérite d’être clarifié et discuté, nous dit ici Jean-Pierre Astolfi, il peut fournir une entrée fructueuse pour la différenciation des séquences pédagogiques (il s’agit en fait de la réécriture d’une intervention faite par l’auteur à la journée CRAP de Marseille sur la pédagogie différenciée le 31 mars 1990).
C’est avec émotion qu’écrit ici l’auteur, spécialiste de l’éducation physique, se souvenant de ces moments passés à discuter avec son directeur de thèse, affaibli mais toujours soucieux de dialoguer, d’échanger notamment sur cette question des compétences, une notion qui le chiffonnait un peu.
Jean-Pierre Astolfi n’a pas seulement été un vulgarisateur de génie de nombreux concepts pédagogiques, il a également su proposer une logique d’enseignement cohérente et non encore totalement comprise. Pour cela, il a surtout développé la dimension épistémique des apprentissages (comment les élèves s’approprient les savoirs), mais il a aussi travaillé leur dimension sociale.
Qu’en est-il des recherches-actions, un domaine que Jean-Pierre Astolfi connaissait bien à travers sa riche expérience à l’Institut national de la recherche pédagogique. Là encore, comment surmonter les préventions des chercheurs purs et durs, comment reconnaitre toute sa légitimité à ce dispositif qui a apporté beaucoup à la réflexion pédagogique ? L’idée de recherche-action est […]
Il nous a paru important d’achever ce dossier par cette belle synthèse que nous propose celui qui a partagé aussi de nombreuses aventures avec Jean-Pierre Astolfi, dont la rédaction en chef de notre revue, pour insister encore une fois, en conclusion, sur l’actualité de l’œuvre de notre ami trop tôt disparu.
Parmi les nombreux dossiers des Cahiers que Jean-Pierre Astolfi a coordonnés, celui sur l’évaluation a été marquant (il a ensuite été augmenté dans un épais hors-série, dont on peut retrouver les meilleures contributions dans le hors-série numérique sur l’évaluation, une belle continuité d’une réflexion toujours vivante).
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