Coopérer ou collaborer, est-ce la même chose ?
Petite entrée en matière ludique pour tester son niveau en matière de coopération.
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Petite entrée en matière ludique pour tester son niveau en matière de coopération.
Des collégiens se forment à la coopération au rythme de la création d’une mini-entreprise : définition des valeurs, choix du produit, organisation des services jusqu’à l’assemblée générale au mois de mai, avec la mise sur le marché du produit.
Inscrire des élèves ou des étudiants dans une démarche de projet implique de les faire travailler en équipe. Il s’agit alors de les former et de les accompagner pour les amener à apprendre à plusieurs et les uns des d’autres. Un exemple avec des étudiants volontaires en classe préparatoire.
En pédagogie, les mots de la coopération sont nombreux : aide, tutorat, réciprocité, travail en groupe, en équipe, en atelier, etc. et chacun a un sens propre. Parvenir à les distinguer participe à une rigueur intellectuelle et aide à organiser la coopération avec des élèves.
La formation des élèves à la coopération est possible par des séances spécifiques et au moment où des problèmes surgissent. Elle peut aussi s’appuyer sur des outils comme l’agenda, conçu pour aider les élèves à développer des habiletés coopératives.
Une table d’appui permet à l’enseignant d’apporter de l’aide à un petit groupe d’élèves ayant un même besoin, pendant que les autres travaillent en autonomie. Dans le cadre d’un dispositif ULIS, elle permet de prendre en compte la diversité des élèves tout en initiant aux gestes coopératifs.
Travailler les habiletés en classe n’est pas évident. Aussi, la mise en place de ministructures coopératives permet de pallier ce défi quotidien. D’un travail explicite sur les habiletés coopératives à des routines coopératives inclusives.
Tout processus d’apprentissage passe par des émotions négatives et positives. Faire prendre conscience de ce mécanisme aux élèves les aide à dépasser les phases de découragement.
La formation des élèves à la coopération est souvent réalisée en début d’année ou lors des conseils coopératifs. Mais elle peut également être organisée par l’intermédiaire de dispositifs de classe, comme celui du savant-voyageur qui aide les élèves à accepter les conflits d’idées.
Messages clairs, intendance, tutorat : trois outils au service de la coopération auxquels les élèves doivent être formés avant de pouvoir se les approprier.
« Maman elle dit qu’à la télé, ils se coupent toujours la parole ! Ils ne s’écoutent jamais, que la seule chose qui compte c’est de contredire l’autre ou de se moquer de lui ! — Ma maman elle dit même qu’il n’y a plus que des émissions comme ça, maintenant. — Moi je trouve ça drôle […]
La coopération conduit les élèves à travailler ensemble et à prendre des décisions communes. Afin que le groupe soit un levier d’apprentissage et non un frein à l’action, il convient d’apprendre à travailler avec autrui. Illustration avec le test de la NASA.
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