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Voter pour le respect des droits des enfants

Dessin représentant un groupe d'enfants dans une cour d'école ou de collège, d'âges, de taille, de genre et de couleurs de peau différents, avec un enfant en fauteuil roulant et une autre avec une canne et des lunettes noires.

Dessin représentant un groupe d'enfants dans une cour d'école ou de collège, d'âges, de taille, de genre et de couleurs de peau différents, avec un enfant en fauteuil roulant et une autre avec une canne et des lunettes noires.Liberté de conscience, d’information, droit à l’éducation et à la non-discrimination : l’association DEI France appelle à prendre le respect des droits des enfants comme boussole pour les élections législatives. Et rappelle que la Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France, a une valeur supérieure à la loi.

Depuis plus de deux siècles, la devise de la France est « Liberté, égalité, fraternité ». Ces principes ont valeur constitutionnelle, supérieure à la loi, de même que la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) de l’ONU de 1989, signée par tous les pays du monde (article 55 de la constitution).

La France s’est engagée à « prendre toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié » (article 19-1 de la CIDE).

On en est loin !

Des droits associés à la liberté, l’égalité et la fraternité

La liberté, c’est « le droit d’avoir des droits » (Hannah Arendt) : liberté d’association et de réunion (article 15 de la CIDE), d’expression (articles 12 et 13), de pensée, de conscience et de manifester sa religion (article 14).

L’égalité devant la loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse, comme le souligne l’article 2 de la CIDE prohibant les discriminations entre enfants.

La fraternité, c’est une école gratuite et de qualité pour tous, un toit sur sa tête, l’accès aux soins et à l’hôpital, qui soigne chaque enfant sans vérifier la situation administrative de la famille (articles 24 et 27 de la CIDE).

La justice et la presse

Une justice indépendante est là pour garantir ces droits. Elle doit avoir les moyens de travailler humainement, efficacement, et que ses décisions soient appliquées, notamment les décisions de protection. Elle ne peut se limiter à être un automate distribuant des peines planchers et légitimant en toutes circonstances la violence des forces de l’ordre. Rappelons qu’un mineur a droit à un traitement particulier devant la justice jusqu’à sa majorité (articles 37 et 40).

Enfin, le « quatrième pouvoir », la presse, c’est le droit à une information libre, plurielle et indépendante (article 17).

Tous les enfants vivant en France sont concernés !

DEI-France se joint à l’appel de nombreuses associations, syndicats et défenseurs des droits de l’Homme à ne pas accorder de suffrage aux partis et candidats qui, au travers de leur programme ou de leurs discours, font preuve de leur mépris pour les droits fondamentaux de la personne et des enfants.

Alain Cornec
Coprésident de DEI France

Le site de DEI France


À lire également sur notre site :
Des groupes de niveau en violation de la Convention internationale des droits de l’enfant, par Françoise Briand


Sur notre librairie :

Couverture du n° 555 des Cahiers pédagogiques, "Droits des enfants, droits des élèves".