Plus dure est la chute
Propos sévères d’une mère qui a vécu la différence d’accueil des parents entre la maternelle et les autres niveaux scolaires.
Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche
Propos sévères d’une mère qui a vécu la différence d’accueil des parents entre la maternelle et les autres niveaux scolaires.
Une réponse à la question : « Les pédagogies novatrices sont-elles élitaires ? » Question qui renvoie à nombre de discours circulant dans les médias, dans les formations, voire dans certains champs scientifiques, étayant cette idée principalement à l’aide de deux arguments, assez opposés en réalité : d’une part, ces pédagogies rabaisseraient les exigences ; d’autre part, leur complexité défavoriserait les élèves plus faibles.
Comment aider les élèves cassés par leur scolarité à retrouver une image positive d’eux-mêmes et de l’école, après un parcours ressenti comme humiliant ? Un exemple en lycée professionnel.
Nos contenus scolaires, qui ont pour nous la force de l’évidence, reposent sur une connivence avec certains élèves, tandis que d’autres restent sur le carreau, faute d’avoir acquis les postures intellectuelles nécessaires. Les remédiations et autres soutiens n’y changeront rien. Il nous faut des curriculums d’apprentissage qui permettent aux plus démunis d’acquérir peu à peu cet ensemble de savoirs, procédures, culture que les héritiers ont trouvés au berceau.
Enseigner en lycée auprès d’élèves de milieux populaires, ce n’est pas un long fleuve tranquille : dépense d’énergie, vigilance, conflits, mais aussi inventivité et confiance jalonnent la route où, si on arrive à rassurer autant qu’à exiger, on rencontre la réussite.
Enseigner le français pour donner aux jeunes des milieux populaires, enfants des dominés, les moyens de conquérir leur part de pouvoir et leur place dans une société toujours aussi inégalitaire.
Ce n’est pas être « en difficulté » que d’avoir besoin d’un enseignement particulier pour comprendre la langue orale de l’école. Un besoin non pris en compte pour des enfants qui ne parviennent pas à apprendre la langue, tant cet apprentissage complexe reste implicite à l’école.
Pour quelles raisons les enfants des classes populaires, qui ne sont pas moins intelligents que les autres, se retrouvent-ils si souvent en difficulté scolaire ? Croisant recherche et expérience, l’auteure analyse la construction de la difficulté scolaire et du décrochage chez certains jeunes qui s’éloignent peu à peu de l’école, ou que l’école éloigne d’elle.
La pauvreté n’est pas qu’une question d’argent, c’est aussi une question culturelle, qui s’accompagne trop souvent du sentiment de se sentir «différent», d’être sans cesse jugé, et d’en souffrir.
Dans ce dossier centré sur l’école, il ne faut pas oublier l’importance de la dimension territoriale. En matière de numérique, elle aide à comprendre comment se tissent les usages des adolescents et les conduites des parents. C’est aussi par le territoire que peut passer la réduction des inégalités, si la volonté politique s’y emploie.
Après avoir été Directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de l’Education nationale, Jean-Paul Delahaye s’est vu confier par la ministre une mission sur « grande pauvreté et réussite scolaire ». Il fait le point sur ses travaux avec nous.
Célébrer ses origines, mieux les connaître, en être fier, un projet qui permet de lier étroitement la vie et l’école, la famille et les apprentissages, sans enfermement dans le passé.
Chers lectrices et lecteurs,
Les articles des Cahiers pédagogiques sont largement partagés et discutés. Pour soutenir l’association et sa démarche de mutualisation de réflexions et de pratiques en accès libre, vous pouvez nous aider en faisant un don, même minime.
Merci !