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Suffit-il de changer le nom d’un collège pour changer le collège ?

Les mères du Petit-Bard (quartier de Montpellier) se sont fait connaitre par leur mobilisation pour plus de mixité sociale (« davantage de petits blonds », selon leurs propos) dans le collège de leurs enfants. Ministère et rectorat développent de leur côté des stratégies pour rendre le collège « plus attractif » : création d’une section internationale, d’une section rugby, d’une filière « arts de la scène ». Enfin, la ministre Najat Vallaud-Belkacem est venue rebaptiser l’établissement, ex-Las Cazes, du nom de Simone-Veil, le 2 décembre 2016. Pour quel résultat ?

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Faire parler, faire raconter, écouter

Mai 1988. George Michael inonde les ondes « Teacher / There are things that I don’t want to learn » (« One more try »). Ce n’est qu’une chanson. Mais elle résonne comme un avertissement : peut-être une alerte sur le risque de noyer la parole des professeurs et, avec elle, la distinction entre croire et savoir, l’autorité des autorités, sous l’équivalence des discours ? Ou bien la revendication d’un peu d’autonomie de penser, d’un peu de silence et d’écoute de la part de ceux qui, même s’ils ont quitté l’estrade, parlent trop ?

En voilà deux, de ces grands parleurs, Bernard Defrance et Michel Serres, philosophes qui, lors d’une conversation, en février 1988, ont envisagé la place de la parole des élèves dans la classe. Dans la rubrique « Faits et idées » des numéros 264-265 des Cahiers pédagogiques, le premier explique : « Ce qui devait être un entretien pour notre dossier sur la philosophie s’est progressivement transformé en une conversation que nous publions dans son entier, en feuilleton. » Six épisodes tiendront les lecteurs en haleine de mai 88 à janvier 89.

La publication de cette conversation n’en restituait qu’une partie de la richesse. Bernard Defrance écrivait : « Michel Serres rit souvent, comment traduire ce rire dans la transcription ? La voix enfle parfois aussi. Il faudrait inventer un système pour noter, comme on le fait pour la musique ou la danse, les accents, l’accent, la musique du verbe. » Nous ajoutons un second appauvrissement. Dans la conversation, chacun digressait, revenait sur un sujet abordé plus tôt, commentait les propos de son interlocuteur. La lecture de l’intégralité de la conversation montrait une construction conjointe d’une pensée que la réduction en extraits gomme largement. C’est de cela qu’il s’agit dans le dossier des Cahiers pédagogiques que vous avez entre les mains.

YANNICK MEVEL

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Écouter sa classe dans les moments difficiles

En collège, comment le fait de donner la parole aux élèves permet-il de vivre et de travailler ensemble ? Comment les amener à verbaliser pour les rassurer, pour les faire entrer (et rester) dans l’apprentissage, pour leur faire construire une solution à un problème qu’ils se posent ?

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Un espace de parole pour se reconstruire

Le Microlycée de Sénart est un établissement expérimental qui accueille quatre-vingt-dix jeunes de 17 à 26 ans souhaitant reprendre leur scolarité en lycée après une période d’arrêt. Un dispositif a été mis en place depuis cinq ans dans la structure, pour que des décrocheurs, en se racontant, redeviennent acteurs de leur devenir.

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« La confiance est le pilier de la relation »

Deux élèves de terminale du Microlycée de Paris témoignent de leur parcours : décrochage, raccrochage, etc. L’écoute des professeurs et la qualité de la relation avec les adultes prennent, à chaque fois, une place centrale dans la reconstruction de soi.

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Mettre le parcours en parole

Une démarche psychanalytique pour sortir de l’enfermement du décrochage en mettant en avant la nécessité de la mise en parole des parcours des adolescents.

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Qu’est-ce que grandir ?

Les paroles d’élèves de ce dossier sont issues d’ateliers de discussion à visée philosophique. Animateur : « Le sujet abordé, c’est « Qu’est-ce que grandir, avantages et inconvénients ». Alice : — Les avantages, c’est qu’on va avoir une famille, des enfants et c’est bien. Guillaume : — C’est bien de grandir, parce que quand on est petit, on peut pas […]

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Pourquoi va-t-on à l’école ?

Hamza : « On commence par un tour de table. Chafia : — Moi, quand j’étais en maternelle, je savais pas c’était quoi l’orthographe, toutes les fiches qui sont là-bas et maintenant que je suis en CE2, je sais ! Anissa : — On va à l’école pour apprendre tout seul. Rajah : — C’est pour qu’on apprenne, pour que quand on grandit on […]

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Une parole qui engage

Dans cette école expérimentale publique, ouverte en 2000 à Grenoble et accueillant des décrocheurs scolaires, la dimension émancipatrice de la prise de parole est fondatrice.

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La parole de l’élève et les espaces informels

Ce compte rendu de recherche nous apprend comment l’élève négocie avec les normes scolaires. Il nous interroge sur ce que vivent et expérimentent les élèves dans les espaces informels des établissements et ce que l’on peut en extraire pour améliorer les pratiques d’accompagnement.