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Julie est une élève de 1re STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), en difficulté et peu travailleuse, sauf en maths où elle a eu un déclic en cours d’année, passant de résultats très insuffisants à la tête de classe. N’ayant eu aucune nouvelle d’elle, ni reçu aucun travail de sa part, […]
Depuis trois ans maintenant, j’ai changé d’air. Je répare désormais des ailes, des petites et des grandes, des ailes que j’aurais pu casser moi-même sans le savoir quand j’étais en CM2, maitresse et directrice surmenée. Mes patients arrivent en Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté), abimés, épuisés, cassés, et souvent contre leur gré. Leurs […]
Je pense que la meilleure manière de comprendre les ressentis d’une personne, c’est de se mettre à sa place, de vivre ses émotions. Alors pour vous raconter mon histoire, j’aimerais que vous vous imaginiez un instant au collège ou au lycée, autrement dit au moment de votre scolarité où vous vous construisez. Vous avez des […]
Où l’on voit, au fil d’une prise de conscience, qu’une écoute authentique des parents pourrait être facilitée par un travail collectif entre tous ceux qui interviennent auprès d’eux et de leur enfant. Une autre dimension de la coéducation.
« Les enseignants doivent se décentrer pour comprendre les familles », disait l’article précédent. Pas si simple, sur le terrain, où chacun doit s’efforcer de comprendre la logique de l’autre.
Les divers dispositifs détaillés ici représentent les propositions institutionnelles actuelles de la coéducation, nombreuses et très ouvertes. D’autres contributions de ce dossier pointent leur ambigüité et leurs limites, car les parents y sont souvent des invités, avec quel pouvoir ?
Un enseignant qui valorise l’enfant, un enfant qui a plaisir à apprendre, des parents qui font confiance à l’école : commençons par essayer d’installer ce cercle vertueux, gage d’une possible coopération.
On peut faire un état des lieux plutôt morose des relations entre parents et école, mais ne pas s’en tenir là et proposer des journées dans les ronces et les orties, par exemple ? Voilà qui met tout le monde sur un pied d’égalité.
Deux ans de débats et de concertation dans une école, à l’initiative de parents d’élèves, pour aboutir à un projet pédagogique original. Espérons que ce ne soit pas une exception suisse !
« Je t’aime, moi non plus », pourraient se dire, tous deux insatisfaits, bien des parents et enseignants. Peut-être parce que ceux-ci voient surtout des manques et incompétences dans les familles qui ne sont pas conformes au modèle attendu, et ils le font bien sentir. Comment rééquilibrer cette relation ?
En vertu des grands principes et des grands sentiments, comme disait la chanson, on peut se croire dans la coopération et en réalité abreuver l’autre de conseils, voire d’impératifs.
Autour des adolescents difficiles, cette rencontre entre école et parents se crispe souvent, chaque partie reprochant à l’autre sa sévérité ou son laxisme. Pourtant leur mission est la même, garder le lien entre générations dans une époque en crise.
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