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Revue de presse du 16 avril 2023

Le Sénat s’attaque à l’Ecole, le Ministre se réveille, les calculs vont bon train, la question de la mixité sociale s’est bien installée dans l’actualité éducative. Tout va bien ! Bonnes vacances pour les uns et pour les autres, patience.

Le Sénat

Loi Brisson : Le Sénat explose l’Ecole (cafepedagogique.net). “La majorité de droite du Sénat a adopté le 11 avril la proposition de loi Brisson « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité ». Elle durcit tous les marqueurs idéologiques du texte par exemple pour tout ce qui concerne la conception droitière de la laïcité. Seul le port obligatoire de l’uniforme par les élèves a été retiré du texte. Le texte doit maintenant passer à l’Assemblée. Son adoption mettrait en concurrence les établissements publics, mettrait à mal l’éducation prioritaire et ramènerait la formation des professeurs des écoles 30 ans en arrière. L’Ecole se retrouve au cœur du combat politique de la droite et de la reconstruction politique de la majorité présidentielle.”

Le Sénat part à l’assaut de l’Ecole (cafepedagogique.net). “La nouvelle loi « pour l’école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité » étudiée par le Sénat le 11 avril pourrait radicalement changer l’Ecole. D’autant que, proposée par le sénateur Les Républicains Max Brisson, elle sera très probablement adoptée. La majorité de droite y a concentré sa vision de l’Ecole : des écoles et établissements publics sous contrat, des directeurs qui évaluent les enseignants, des professeurs du 2d degré bivalents et des élèves en uniforme. La droite fait de l’Ecole son champ de bataille idéologique et entend profiter de la faiblesse d’un gouvernement à la recherche d’une majorité…

Ecole : le sénateur Pierre Ouzoulias souhaite conditionner les financements du privé à des critères de mixité sociale | Public Senat. “En juillet 2022 l’Education nationale a révélé ses indicateurs de position sociale, montrant ainsi les inégalités entre les différents établissements, en particulier entre le public et le privé. Quelques mois plus tard, Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, dépose une proposition de loi visant à lier le financement public des établissements privés à des critères de mixité sociale. Un texte qui a peu de chances d’aboutir, mais qui met le débat de l’égalité des droits des élèves sur le devant de la scène.”

“”Alors que le ministre de l’éducation discute avec les représentants des établissements privés sous contrat en vue d’aboutir à un « protocole », une proposition de loi visant à conditionner leurs subventions à des critères de mixité a été déposée mardi 11 avril au Sénat.” Par Eléa Pommiers

 

Les actions du ministre 

Harcèlement : Pap Ndiaye veut que ce soit au harceleur de changer d’école (20minutes.fr). “Pap Ndiaye va proposer « un changement réglementaire ». Le ministre de l’Education souhaite qu’en cas de harcèlement scolaire, « en dernier recours », ce soit l’élève harceleur qui soit transféré dans un autre établissement et non l’élève harcelé, a-t-il indiqué mardi.”

Pap Ndiaye contrôle le Conseil des sages de la laïcité (cafepedagogique.net). “Après la publication d’une circulaire sur la laïcité fin 2022, P Ndiaye recadre le conseil des sages de la laïcité, un organisme créé par JM Blanquer en 2018. Un arrêté, publié au BO, limite la capacité d’expression et d’action du conseil et prépare le renouvellement de ses membres. Pap Ndiaye tourne enfin la page Blanquer sur ce sujet.

Education : Pap Ndiaye élargit la composition du Conseil des sages de la laïcité (lemonde.fr). “Le Conseil des sages de la laïcité, créé en 2018 au sein de l’éducation nationale par le ministre d’alors, Jean-Michel Blanquer, doit voir sa composition évoluer, par élargissement à de nouvelles personnalités, désignées par l’actuel ministre de l’éducation nationale, Pap Ndiaye. Cinq nouveaux entrants (s’ajoutant au total actuel de quinze membres) sont prévus dans ce conseil composé d’experts et d’intellectuels spécialistes des questions de laïcité : il s’agit, selon nos informations, de la juriste Gwenaële Calvès, professeure de droit public à l’université de Cergy-Pontoise, de Christine Darnault, professeure agrégée de lettres et inspectrice d’académie, directrice de cabinet adjointe du recteur de Créteil, de Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah, du juriste Thomas Hochmann, professeur de droit public à l’université de Paris-Nanterre, et enfin du sociologue et politiste Alain Policar, chercheur associé au Cevipof.”

Éducation nationale : Pap Ndiaye étend les missions du Conseil des sages de la laïcité (la-croix.com). “Le ministre de l’éducation nationale a installé un Conseil des sages de la laïcité renouvelé, vendredi 14 avril. Il réoriente ses missions qui ne se limiteront plus à la défense de la laïcité mais s’étendront à la lutte contre les discriminations.”

La mixité sociale bien visible

Mixité au collège : « La création d’une classe bilingue, ça tire tout le monde vers le haut » – Le Parisien. “Pour lutter contre la ghettoïsation, le ministère de l’Éducation compte réserver la création de sections internationales aux collèges défavorisés. À Montpellier, une expérience de ce type a permis de redorer la réputation d’un collège fui par les familles.”

Mixité scolaire : « Mettre dans les mêmes classes des enfants issus de milieux différents est la meilleure manière de créer du commun » (lemonde.fr). “Yannick Trigance, conseiller régional d’Ile-de-France chargé des questions éducatives au Parti socialiste, analyse, dans une tribune au « Monde », les mesures en faveur de la mixité sociale sur lesquelles le ministre Pap Ndiaye dit travailler. En soulignant une limite de taille : l’impossibilité de contraindre le recrutement dans l’enseignement privé.”

Mixité scolaire : des écarts socio-économiques parfois immenses entre des collèges voisins (lemonde.fr). “L’analyse des indices de position sociale (IPS) des établissements montre à la fois les écarts entre public et privé, mais aussi entre certains collèges du public peu éloignés.” Par Romain Imbach et Manon Romain

Education : la mixité sociale toujours privée de politique publique – Libération (liberation.fr)Repoussé depuis quatre mois, le plan contre les disparités sociales du ministre Pap Ndiaye est attendu de pied ferme. Car si des expérimentations menées indépendamment fonctionnent, un pilotage national et des dispositifs pédagogiques pour accompagner les familles et les équipes éducatives sont indispensables.”

L’enseignement privé contribue-t-il à la fracture sociale ? (la-croix.com). Enquête “Le ministre de l’éducation nationale Pap Ndiaye annoncera le 11 mai des mesures pour renforcer la mixité sociale et scolaire. Il est déjà en discussion avec le secrétariat général de l’enseignement catholique sur le sujet, alors que l’école privée est accusée de favoriser une forme d’entre-soi social et scolaire.” Emmanuelle Lucas, réservé aux abonnés

L’indice de position sociale (IPS) : un outil statistique pour décrire les inégalités sociales entre établissements | Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse Note d’Information n° 23.16, mars 2023

Élèves trans : l’enseignement catholique refuse d’appliquer les préconisations du gouvernement | Mediapart. “Mediapart révèle les fiches que l’enseignement catholique diffuse dans ses établissements sous contrat, pour défendre l’altérité « homme-femme », au nom d’un « corps sexué » vu comme un « don de Dieu » et à rebours de la circulaire diffusée en 2021 par le ministère de l’éducation. Lequel ne voit pas le problème.” Par Mathilde Goanec abonnés

 

Vifs questionnements

Éducation des enfants : la guerre est déclarée (lepoint.fr). “Temps mort. Le « time out » a révélé un affrontement entre les défenseurs d’une éducation assumant le besoin de limites et les tenants de l’éducation positive. Sophie Ronsin. Faut-il remettre l’enfant au coin ? La polémique sur le « time out », cette méthode éducative consistant à mettre à l’écart l’enfant pour un temps limité, a révélé un affrontement plus large : d’un côté, les défenseurs d’une éducation assumant le besoin de limites des enfants, et dont la psychologue Caroline Goldman est devenue la figure de proue ; de l’autre, les tenants de l’éducation positive ou bienveillante, incarnée en France par la pédiatre Catherine Gueguen et la psychothérapeute Isabelle Filliozat. Mais que pensent-ils exactement ? Voici leurs principaux arguments.” Par Claire Lefebvre,

« Changer l’école ou la sauver » : l’école au piège des médias (lemonde.fr). “Dans son enquête, l’historien Yann Forestier analyse la manière dont la presse écrite se saisit des enjeux éducatifs, en polarisant à outrance des questions pourtant techniques.” Par Violaine Morin

Lycéens en garde à vue au commissariat de Sevran : «Pas de pitié pour les noirs ici» – Libération (liberation.fr). “Six élèves, cinq mineurs et un majeur, ont été interpellés le 27 mars dernier devant leur lycée Blaise-Cendrars à Sevran, en marge d’un blocus contre la réforme des retraites. Trois d’entre eux, placés en garde à vue entre dix et quarante-huit heures, accusent les policiers d’insultes racistes et d’humiliations.”

Après les violences policières, les lycéens de Conflans plus déterminés encore (Streetpress). “Troisième jeudi de blocus pour les lycéens de Jules-Ferry à Conflans. La semaine dernière, la police est intervenue violemment devant l’établissement. Pourtant, plus de 150 lycéens sont présents ce jeudi matin. Et ils ne comptent pas s’arrêter ici.

Il faut sauver le LAP (cafepedagogique.net). “Situé dans le quinzième arrondissement, le Lycée Autogéré de Paris (LAP) accueille depuis 40 ans des élèves qui ont besoin d’un autre cadre pour apprendre. Il est aujourd’hui menacé dans son fonctionnement par le Rectorat de Paris qui veut le placer sous l’autorité d’un chef d’établissement et briser son projet d’origine. Une délégation sera reçue ce matin par le rectorat. L’occasion pour elle de réaffirmer son attachement sans faille aux trois principes fondateurs du projet : l’absence de hiérarchie, la libre fréquentation des élèves et la cooptation de l’équipe enseignante. Emmanuelle Sliman, membre de cette délégation et enseignante dans ce lycée après y avoir été élève répond aux questions du Café pédagogique.”

Laurence De Cock : Hélène Careil réintégrée, le Rectorat au piquet (cafepedagogique.net). “Dans cette tribune, Laurence De Cock revient sur l’affaire d’Hélène Careil, professeure des écoles, praticienne de la pédagogie Freinet et syndicaliste, qui avait été mutée d’office sous prétexte d’intérêt du service en 2021. Il y a quelques jours, le tribunal administratif a désavoué le recteur de l’académie de Créteil en évoquant « une erreur manifeste d’appréciation sur l’intérêt du service ».”

Dans les lycées, la peur du grand vide après les épreuves de spécialité du baccalauréat (lemonde.fr). « Les deux épreuves, prises en compte pour Parcoursup, ont eu lieu au mois de mars. Alors que les élèves viennent tout juste de connaître leurs résultats, la crainte de l’absentéisme monte dans les lycées, où l’on tire un bilan sévère de la désorganisation causée par ces épreuves anticipées. » Par

Calcul

Education(s), au singulier ou au pluriel ? Un choix politique | Le Club (mediapart.fr). “Parler au pluriel des politiques éducatives, des éducations au lieu d’en parler au singulier, c’est prendre le parti de l’éparpillement de l’action éducative si néfaste à son effet formateur sur les jeunes.” Par Jean-Pierre Véran

Dans l’Education nationale, l’œuvre du cercle vicieux des enseignants disparus – Challenges. L’ÉDITORIAL DE ANDRÉ COMTE-SPONVILLE“De quelque 250.000 candidats il y a cinq ans, ils ne sont plus que 100.000 aujourd’hui à s’inscrire aux concours de l’Education nationale pour devenir enseignants. Et tous ne s’y présentent même pas. Le manque d’attractivité du métier pèse sur les élèves, mais aussi sur les professeurs déjà en poste. Ainsi, l’image que l’Education nationale renvoie incite de potentiels candidats, ceux qui le peuvent, à trouver d’autres débouchées professionnelles.” 

Épreuves de spécialité : 1 200 000 heures de cours perdues (cafepedagogique.net). “Au SNPDEN-UNSA, syndicat des chefs d’établissements, on s’est amusé à faire le calcul des heures perdues à cause des épreuves de spécialité organisées en mars. Et le résultat est assez alarmant : sur moins d’un mois, 1 200 000 heures de cours ont été perdues pour les élèves. Pour rappel, selon un rapport de la Cours des comptes de décembre 2021, 2 000 000 d’heures d’enseignement sont perdues tous les ans du fait des absences de courte durée non remplacées.”

Notes du bac : « Pour des copies anonymes, le principal biais est l’ordre dans lequel elles sont corrigées » (lemonde.fr). “A l’approche des résultats des épreuves de spécialité, qui seront visibles le 12 avril dans Parcoursup pour les candidats au bac, le sociologue Pierre Merle revient, dans un entretien au « Monde », sur le phénomène des biais de notation. Et souligne les risques à tout vouloir déterminer par les notes.”

Le fonds Marianne de Schiappa a financé des contenus politiques en période électorale (Mediapart). “L’association de Mohamed Sifaoui n’est pas la seule à avoir été grassement rémunérée par le fonds Marianne. Une autre structure a touché plus de 300 000 euros alors qu’elle venait d’être créée et n’avait aucune activité connue. Sous couvert de lutte contre le séparatisme, elle a diffusé des contenus politiques à l’encontre d’opposants d’Emmanuel Macron pendant les campagnes présidentielle et législatives.”

Résultats de l’enquête nationale de climat scolaire et de victimation 2022 auprès des directeurs d’école et des enseignants du premier degré | Ministère de l’Education Nationale et de la Jeunesse. “Note d’Information n° 23.15, mars 2023. Plus de neuf personnels sur dix jugent favorablement leurs relations avec les membres de la communauté éducative et se sentent en sécurité dans l’école. Cependant, 55 % d’entre eux jugent qu’il y a un peu ou beaucoup de violence. Par ailleurs, la très grande majorité des personnels a le sentiment, dans le cadre de leur travail, de faire quelque chose d’utile aux autres et de faire des choses qui leur plaisent et qui ont du sens.”

 

Dans le Sup’

« L’approche par compétences est un facteur de risque d’inégalités de… (ampproject.org). “Quel est l’impact de l’approche par compétences sur la réussite des étudiants ? Si cette question est très documentée dans le secondaire, elle l’est beaucoup moins dans l’enseignement supérieur où l’APC s’est imposée plus récemment. Stéphanie Tralongo, sociologue et enseignante à l’IUT et l’UFR de sociologie de Lyon-II, appelle de ses vœux « des recherches, voire un observatoire indépendant sur ces nouvelles pratiques, afin de répondre à une question de fond : Qu’est-ce que cela produit ? » Ayant travaillé sur la pédagogie du supérieur, elle s’exprime ici « en tant que chercheuse et actrice engagée et préoccupée par cette réforme », se disant « attristée par l’épuisement et la souffrance que cela génère chez les collègues » et interpellée par cette politique qui, de l’école à l’université, met en œuvre des « essais à taille réelle » sur des générations d’élèves et d’étudiants.”

« L’idée d’un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche est abandonnée pour être remplacée par un système à l’américaine » (lemonde.fr). “Dénonçant des choix budgétaires qui touchent les étudiants, les enseignants-chercheurs et le rang de la France en matière de connaissances scientifiques, un collectif de militants socialistes, d’acteurs du secteur et d’étudiants appelle, dans une tribune au « Monde », à rendre à l’ESR son statut de service public.

Orientation : conseils et outils

Enseignement professionnel : en Corse aussi, le tri social est à l’œuvre | Corse Matin. “En Corse comme ailleurs, les élèves issus des catégories socioprofessionnelles moins favorisées s’orientent davantage vers la voie professionnelle. Un phénomène de reproduction sociale auquel ne répondra pas la réforme annoncée par le gouvernement, estiment les syndicats.”

Le parcours éducatif est prédictif des inégalités salariales (cafepedagogique.net). “Dans sa note d’analyse « Inégalités des chances : ce qui compte le plus », France Stratégie démontre que « des caractéristiques étudiées, l’origine sociale s’avère la plus déterminante en termes de revenu d’activité ». Entre le quart des personnes d’origines modestes et le quart de celles d’origine favorisées, il y a un écart de revenu mensuel de 1100 euros net – soit près de deux fois plus que l’écart salarial entre hommes et femmes (600 euros).”

Inauguration d’Oriane, la nouvelle agence francilienne d’orientation – Centre Inffo (centre-inffo.fr). “La nouvelle agence francilienne dédiée à l’orientation, Oriane, a été inaugurée jeudi 13 avril à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Ses missions ? La lutte contre le décrochage et l’insertion dans l’emploi. Article réservé aux abonnés du Quotidien de la formation.” Par Laurent Gérard – Le 14 avril 2023.

 

 

Ailleurs

Au Japon, les écoles se vident et deviennent des musées (lemonde.fr). “Le pays s’est ému de la fermeture d’un établissement du département de Fukushima, dont les deux derniers élèves ont terminé, fin mars, leurs trois années de collège. Selon les chiffres officiels, 450 écoles en moyenne ferment chaque année dans l’Archipel, reflet de son déclin démographique.”

Australie, Italie, États-Unis : le retour du travail des enfants (radiofrance.fr). “Alors que 160 millions de filles et de garçons travaillent dans le monde selon l’OIT, le travail voire l’exploitation de mineurs fait polémique, en Australie, en Italie et aux États-Unis.

En Belgique, L’enseignement à domicile a plus que doublé en cinq ans en Flandre – rtbf.be. “Le nombre d’enfants scolarisés à domicile en Flandre a plus que doublé en cinq ans. Pour les enfants en âge de suivre l’enseignement primaire, il a même quadruplé, selon des chiffres fournis par le ministre flamand de l’Enseignement, Ben Weyts (N-VA). Si l’enseignement est obligatoire en Belgique, celui-ci ne doit toutefois pas se faire impérativement à l’école. Des parents peuvent donc très bien organiser eux-mêmes la formation de leur enfant à la maison. Ceux-ci doivent toutefois se signaler auprès de l’administration, qui peut mener des contrôles d’inspection.”

 

Ressources et réflexions

 

Mentor, Base des textes règlementaires parus au B.O et J.O MENTOR Moteur de recherche – Accueil (education.fr)

Territoires numériques éducatifs : une offre de formation au plus près des besoins des enseignants – Réseau Canopé (reseau-canope.fr). “TNE est un projet en cours d’expérimentation dans 12 départements français* dont l’ambition est de favoriser l’égalité numérique. Réseau Canopé est en charge de l’axe formation des enseignants. Retour sur le programme déployé depuis 2020.”

 

Bernard Desclaux

 

N° 584 – À quoi sert le groupe ?

Un groupe, un collectif, une équipe, est-ce la même chose ? À quelle échelle penser l’« effet groupe » ? « Faire groupe » avec une classe, une alchimie indispensable qui aide chacun à se construire.

 

N° 583, Où va l’école maternelle ?

Dans un contexte de forte pression sur les formes et contenus de la maternelle, quelles valeurs, quels fondamentaux voulons-nous  promouvoir ?

 

N° 582 – L’humour à l’école

Dans un système scolaire construit sur la leçon, la concentration et l’écoute, l’exercice et le travail répétitif, vouloir introduire l’humour peut paraître provocateur. Pourtant, on peut lui accorder une place dans les apprentissages. Encore faut-il s’entendre sur ce qu’est l’humour et savoir faire avec la dimension fortement culturelle (et interculturelle) de l’humour, y compris dans ses aspects générationnels. Comment apprendre l’humour et avec lui, et quels sont ses effets ?