Embarquer en littérature grâce à la problématique
Même en lettres, les programmes préconisent de problématiser les contenus enseignés. Si l'on peut choisir de traiter cette recommandation comme un artifice qui passe au-dessus de la tête des élèves, on peut aussi la prendre au sérieux et en faire un travail partagé avec eux.
Les dérives de la scénarisation
Complexifier à tout prix. Il faut savoir reconnaitre l'effet mode d'une pédagogie et ses dérives : les analyser permet de s'en prémunir sans jeter le bébé avec l'eau du bain. Exemples dans deux disciplines.
Et si on commençait par la fin ?
Où l'on voit qu'une tâche complexe peut initier une séquence et être suivie de tâches simples, dans l'optique de donner du sens aux apprentissages tout en les facilitant.
Petite tâche deviendra grande
Un enfant de grande section peut réussir à recopier une date qu'il a sous les yeux. Mais qu'a-t-il appris ? On verra ici une autre façon d'envisager ce petit apprentissage qui contient, dans sa modestie, tant de promesses.
C’est quoi le problème ?
Pour associer des ressources connues à une tâche à accomplir, encore faut-il se représenter correctement le problème posé, ou en tout cas essayer de le faire : il y a là un apprentissage central auquel on entraine trop peu les élèves, faute d'avoir pris conscience de son importance.
Des petits cailloux sur les chemins de la catégorisation
Trier, apparier, éliminer, etc., et apprendre à expliquer aux autres la collection ainsi constituée : une tâche ouverte, créative, qui recèle en même temps des apprentissages essentiels.
Faire des sciences, mais en anglais
Qui dit tâches complexes, dit EPI : un travail interdisciplinaire croisant les sciences et l'anglais, l'argumentation et l'oral permet aux élèves d'aborder la démarche de projet.
Comment passer le relai sans perdre de temps ?
Le relai vitesse, conçu comme une tâche complexe et collaborative, devient un projet pour apprendre autrement en EPS.
Délivrés, libérés par les tablettes
« On apprend de ses erreurs », répète l’enseignante. Les élèves ont du mal à la croire, jusqu’au jour où une tâche complexe réalisée avec l’aide de tablettes les convainc que c’est possible !
Et si on rendait l’exposé interactif ?
Des écoutants qui écoutent et questionnent, des exposants qui s'adressent vraiment à eux : le classique exposé magistral devient un apprentissage réel de l'oral, de la communication et de la gestion des interactions.
Former à la complexité des situations éducatives
Face à des situations qui les mettent en difficulté, les jeunes enseignants ont tendance à chercher des explications et réponses rapides et à confondre complexe et compliqué. La formation doit plutôt les entrainer à accepter la complexité, à problématiser autrement, avec des outils d’analyse plus solides, mais aussi plus déroutants
Une formation en abyme
Pour se former à la pratique des tâches complexes, il faut passer par des mises en situation qui permettent une prise de conscience des compétences en jeu et des réflexions préalables à ce type de situations, notamment sur la place de l'enseignant et l'analyse de la tâche par les apprenants.