Mai 1967
« Transition ! Il y avait déjà les cabinets et les papes de transition et combien de mesures transitoires ! Qu’évoque ce mot pour un profane ? Une indécision ou un souple enchainement, une musique de liaison entre deux actes, au théâtre, pas trop originale, juste ce qu’il faut pour soutenir un état de grâce ? L’ambigüité des mots ne cache-t-elle pas, pensent les mauvais esprits, la crainte de donner à ces classes leur dénomination véritable : classes d’arriérés du second degré ? Dans le premier degré, on les a appelées successivement classes d’anormaux, puis d’arriérés, puis de perfectionnement, enfin d’inadaptés. » C’est par ces mots que Robert Ueberschlag ouvrait le dossier n° 68 paru en mai 1967 sur « les classes de transition »