
Partager doutes et questions
Un débutant dans le métier peut améliorer ses pratiques en observant des experts à l'ouvrage, il peut aussi apprendre beaucoup, sur des points différents, en observant d'autres novices. Présentation d'un dispositif de formation cadrant cette démarche.

Six dilemmes en quête de hauteur
Pour un formateur, visiter un stagiaire est une source abondante de questions identitaires et professionnelles, pris qu'il est dans une multiplicité de regards, de ceux qui sont à la fois un peu ses collègues, mais aussi des étudiants en formation, des enseignants en exercice, des responsables de la formation.

Déchiffrer le travail
Présentation du « simplexe », un outil d’observation du travail enseignant : repérer des éléments structurants de l'activité, pour comprendre ce qui est en jeu dans une situation et comment les pratiques évoluent.Paradoxalement,…

Observer l’observation
Comment éviter le modèle de l'enseignant et de l'élève dans la relation qui se noue entre l'observateur et celui qui est observé ? L'auteur nous propose un détour par l'ethnologie pour éclairer la situation.Un dialogue de sourd :…

Quelles questions ?
Poser la bonne question, au bon moment, avec les bons mots. Pas si facile lors de l'entretien faisant suite à la séance, ici d'anglais en cycle 3.

De la collecte à l’analyse
Dans le recueil d’expériences qui suit, nous avons souhaité aborder la question de l’observation, activité centrale dans le travail des étudiants sur le terrain, sous différents angles d’entrée. Les textes sont donc proposés dans un ordre qui rappelle quelque peu le cheminement chronologique de l’étudiant dans le module de formation que nous lui proposons : premièrement, il découvre la tâche qui lui incombe et qui, souvent, l’indispose. « Observer ? Je vais m’ennuyer au lieu d’apprendre à enseigner ! » L’étudiant est invité à investir le rôle d’observateur, pour apprendre à décortiquer l’évidence, à analyser ce qui roule, à questionner ce qui dérange (Nancy Bresson). Vient ensuite le contrat de travail sur le terrain (observation, responsabilités partagées, travail en solo) qui est proposé aux formateurs et étudiants : nous demandons aux duos de stipuler les quelques règles qui guideront le travail de compagnonnage. Comment aider l’étudiant à investir complètement ce rôle ? Comment s’assurer que les formateurs de terrain accompagneront l’étudiant dans le travail d’observation et de découverte sur le terrain ? (Andreea Capitanescu Benetti). Suivons alors un étudiant type sur le terrain. Quels questionnements ? Quelles découvertes ? Quelles difficultés ? (Nilima Changkakoti). Finalement, de retour à l’université, jetons un œil au matériau récolté (Valérie Hutter) et voyons comment il est travaillé, décortiqué, investi par les étudiants et les formateurs universitaires (Valérie Vincent). Bonne lecture !

Les élèves, observateurs experts
Dans la classe, les élèves observent sans cesse leurs enseignants en train d’intervenir. Ils sont attentifs aux moindres indices qui pourraient révéler leurs hésitations, leurs tâtonnements, notamment ceux des plus jeunes enseignants qui apprennent leur métier devant leurs yeux. Leur observation est souvent animée par l’intention d’éviter l’ennui en classe tout en évitant les ennuis scolaires.

Voir les autres pour mieux se voir
Proposer à des lycéens fâchés avec l'école d'observer le comportement de classes au travail, du Vietnam à la salle d'à côté, c'est participer à la construction de leur métier d'élève.

Qu’est-ce qu’ils viennent faire là ?
Que voient et que pensent les élèves de ces adultes qui s'invitent dans leur classe ?Années 60
J'ai 4 ans. Ce matin, des étrangères sont venues à l'école.« Des étrangères ?— Oui, elles ne parlaient pas, elles ne disaient…

Voir les élèves de dos
Quand on est au fond de la classe d'un stagiaire, on a le temps de se poser beaucoup de questions sur ce qu'on fait là, sur ce qu'on peut y faire pour être utile au moment du retour sur l'observation.

Au beau milieu de la nuit
Au début, on ne voit rien. On cherche à voir pourtant. On plisse un peu les yeux, on lève encore la tête. Mais tout est noir. Décidément, il n'y a rien.Et puis on en voit une. Ah mais oui, où avais-je les yeux, une toute petite.…

Quatre livres pour changer l’école
Voici quatre ouvrages, avec des points de vue fort dissemblables, qui nous aident à avoir un regard plus lucide sur notre école et sur les pratiques pédagogiques en cours, et sur celles qu’il serait souhaitable de développer. D'abord, les propositions d’un militant de l’éducation nouvelle comme alternative aux fausses solutions d’une pédagogie activiste ou insuffisamment explicite pour les élèves. Ensuite, le chant d’amour pour le système québecois d’un sociologue, ou, plus sérieusement, une analyse comparative qui plaide pour une école qui ferait davantage aimer le monde. Puis le regard d’une journaliste spécialisée qui croit beaucoup aux vertus des apports de la recherche scientifique, au risque, diront certains, de l’applicationnisme. Et, enfin, le point de vue du didacticien sur le statut de l’erreur dans notre école et la dynamique que pourrait créer une autre manière de la concevoir, comme point de départ d’autres pratiques. Des moyens de penser l’école d’aujourd’hui, y compris dans les controverses et les débats.