« J’ai ressorti mon nez de clown »
Pas tout de suite, pas tout de go. J'avais appris l'été dernier toute la sensibilité qui pouvait se jouer derrière ce nez. Au premier cours, un ou deux élèves déguisés seulement… mon clown n'est pas sorti. À la fin de mon…
« Parfois, vous étiez rigolote ! »
Vous partez. Vous demandez à vos élèves ce qu’ils ont apprécié ou pas apprécié dans votre manière d’enseigner. Et il en ressort ce bouquet de phrases roses, bleues, rouges et blanches à mettre dans un vase. À poser sur…
La tentation de l’ailleurs
Trente ans plus tard, le « collège unique » ne va pas de soi : on croit pouvoir dire que certains « ne sont pas faits pour ça » une fois dans le secondaire, et qu'ils seraient bien mieux à « apprendre un métier ». Comment tenir dans la conviction de l'éducabilité de tous et la recherche de perspectives pour des jeunes rejetés et en rejet de l'école ?
Orientation : informer et laisser rêver
Deux choix pour proposer une découverte motivante de différents métiers aux élèves : utiliser une ressource à la disposition de chaque établissement en invitant les parents à présenter leur activité professionnelle ; respecter les vœux des collégiens, sans préjuger de leur réussite future.
Quelques croyances sur l’autorité
La réputation d'un enseignant tient souvent à ce qu'on croit savoir de sa gestion de la classe, selon des convictions tenaces sur la bonne façon de « tenir » les élèves. Des idées un peu courtes, à réinterroger pour éduquer plutôt que contenir et réprimer.
EPS : place aux filles
L'éducation physique et sportive est une discipline particulièrement concernée par les problèmes d'inégalités entre filles et garçons : en prendre conscience est la première étape pour les enseignants soucieux de ne pas en rester à des pratiques usuelles discriminatoires, de passer d'une plate mixité vers une réelle coéducation.
Un révélateur
Septembre 1987. Depuis plus d’un an, la droite est revenue au pouvoir et le vocabulaire politique français s’est enrichi du mot « cohabitation ». Le gouvernement Chirac mène une politique de rupture avec les années socialistes. Si la loi Devaquet met les universités en ébullition en 1986, dans le primaire et le secondaire, la rupture n’est pas aussi nette. Le ministre de l’Éducation, René Monory, s’inscrirait même plutôt dans la continuité de son prédécesseur, Jean-Pierre Chevènement, qui avait rompu avec la politique progressiste des années Savary. Dans ce contexte, où « changement » devient synonyme de « réaction », le numéro 256 des Cahiers pédagogiques interroge le rôle de l’évaluation dans le changement des pratiques. Jean-Pierre Astolfi ouvre le dossier en se demandant « l’évaluation, est-ce une bonne entrée en pédagogie ? », tandis que, dans le billet du mois, un rédacteur anonyme s’en prend à l’évaluation des enseignants dans des termes qui seraient tout aussi justes aujourd’hui.
ET SI L’ERREUR ÉTAIT AILLEURS…
L'erreur comme étape d'un parcours plutôt qu'une impasse : en cas de problème, sortir carte et boussole plutôt que s'apitoyer sur son sort et rebrousser chemin.
L’école en couleurs
Imaginons une autre école, c’est d’actualité en cette période pré-électorale. Une école où les enseignants utilisent de façon coutumière des critères d’évaluation pour indiquer aux élèves leur degré de maitrise des notions…