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Revue de presse du dimanche 28 août 2022

La reprise de la revue de presse des Cahiers pédagogique se fait dans une atmosphère morose et tendue entre le manque en personnel et les déclarations du Président.

Quantité et qualité

Il y a quinze jours, les premiers échanges à fleurets mouchetés. On s’inquiétait pour l’ Allocation de rentrée scolaire : le ministre de l’Éducation nationale défend une aide « nécessaire » (ouest-france.fr). « Pap Ndiaye est monté au créneau pour défendre l’allocation de rentrée scolaire, jeudi 18 août 2022. Face aux critiques, le ministre de l’Éducation nationale a défendu une mesure « nécessaire » et « juste », et critiqué les soupçons « infondés » et « stigmatisants » sur son utilisation. » Et pour la tenue du Ministre. Rentrée scolaire 2022: premier test d’évaluation pour Pap Ndiaye – Libération (liberation.fr) « Le ministre de l’Education nationale va devoir passer aux « travaux pratiques » et prendre des décisions fortes sur le recrutement des profs, la mixité sociale et le lycée professionnel. Va-t-il rompre avec la politique néolibérale du couple Blanquer-Macron ? s’interroge le socialiste Yannick Trigance. » Article réservé aux abonnés

Et puis la pénurie d’enseignants s’est imposée dans le discours médiatique.

Education : une rentrée scolaire sous tension face à la pénurie d’enseignants (sudouest.fr). « Y aura-t-il « un professeur devant chaque classe », comme l’a promis Pap Ndiaye ? Le ministre de l’Éducation nationale fera sa première rentrée scolaire sous le signe d’une crise de recrutement inédite. Cette année, plus de 4 000 postes n’ont pas été pourvus aux concours enseignants, un taux historiquement bas, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale. Dans le premier degré public, le taux de postes pourvus est de 83,1 %, contre 94,7 % l’an dernier. Pour les collèges et lycées, il se situe à 83,4 %, contre 94,1 % en 2021. »

Rentrée scolaire : la pénurie de professeurs dans les écoles inquiète les parents et les professeurs (francetvinfo.fr) « 4000 postes d’enseignants n’ont pas été pourvus en France. En Nouvelle Aquitaine, le rectorat se veut rassurant tout en mettant en place une campagne de recrutement et une plateforme téléphonique. Une situation qui inquiète les professeurs comme les parents d’élèves. »

Crise du recrutement : Pap Ndiaye gère à l’économie (cafepedagogique.net) « « À ce stade nous sommes confiants pour la rentrée ». En visite le 23 août au rectorat de Créteil, le ministre de l’Éducation nationale s’est voulu rassurant pour la rentrée, assurant qu’il y aura bien un professeur devant chaque élève. Les syndicats sont plus critiques sur la qualité des personnels recrutés et sur la durabilité d’un dispositif qui devra tenir au moins l’année… Mais si le ministère communique beaucoup sur le recrutement de contractuels, en réalité il gère cela à l’économie. Créteil recrute plutôt moins de contractuels qu’en année ordinaire. La crise du recrutement est gérée avec l’objectif de diminuer de façon durable le nombre de fonctionnaires. »

Rentrée scolaire : y aura-t-il assez de profs ? – Le Parisien « Une course contre la montre est engagée pour qu’aucune classe ne se retrouve la semaine prochaine sans enseignant. Un casse-tête alors que les concours pour entrer dans le métier sont loin d’avoir fait le plein. »

Les syndicats ont bien sûr réagi : Rentrée : «Le recrutement des contractuels ne peut pas pallier» le manque d’enseignants (europe1.fr). « Pour sa conférence de presse de rentrée, le SNUipp-FSU a dénoncé le recours aux contractuels pour pallier le manque de professeurs dans les établissements scolaires. Le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye avait promis un enseignant dans chaque classe à la rentrée. Mais à l’approche du jour J, il manque encore des milliers d’enseignants. »

Et finalement ce jeudi 25 août, une première ! Le Président de la République s’invite à la réunion des recteurs normalement pilotée par le Ministre. Macron lance la libéralisation de l’Ecole (cafepedagogique.net). « « Nous devons avoir l’audace de changer de méthode. C’est une révolution culturelle ». Emmanuel Macron a présenté le 25 aout devant les recteurs et les Dasen, ce qui sera sa politique éducative durant ce quinquennat. Peu de nouveautés par rapport à son programme électoral. Si ce n’est le caractère non obligatoire des débats annoncés à la rentrée et une réforme de la formation des enseignants. Ils seront (dans quelle proportion ?) formés dès le bac. Le montant du Fonds d’innovation pédagogique est ramené à 500 millions. E. Macron a confirmé une revalorisation de 10 % pour tous les enseignants et de 20 % pour ceux qui s’engageront dans le « nouveau pacte ». Car, avec la réforme de la voie professionnelle et le nouveau pacte, E. Macron engage une libéralisation de l’École tout en maintenant le cap pédagogique fixé par JM Blanquer. Que restera t-il de l’Éducation nationale dans 5 ans ? »

Et tous les médias en rendent compte comme par exemple Salaires, formation, lycée pro… Que faut-il retenir des annonces de Macron pour l’enseignement ? (sudouest.fr). « Devant les recteurs à la Sorbonne, Emmanuel Macron a annoncé vouloir revaloriser le salaire des enseignants et mettre sur la table 500 millions d’euros pour la création d’un fond d’innovation pédagogique. Emmanuel Macron a promis ce jeudi que la revalorisation des salaires des enseignants serait « poursuivie » afin qu’aucun d’entre eux ne commence sa carrière « à moins de 2 000 euros nets » par mois. » Ou encore Education nationale: Emmanuel Macron déroule son programme scolaire – Libération (liberation.fr) et Après le discours d’Emmanuel Macron sur l’éducation, une feuille de route et de nombreuses questions (lemonde.fr)

Un projet présidentiel est pointé entre autre : Lycée professionnel : Inquiétude montante (cafepedagogique.net). « « Nos lycées professionnels et EREA vont être condamnés définitivement à servir la soupe à l’apprentissage patronal. Point de salut en dehors de l’apprentissage. L’État s’oriente ainsi vers la fin des diplômes nationaux. L’employabilité et la rentabilité immédiates vont primer sur la « formation de l’homme, du travailleur et du citoyen ». L’État s’oriente aussi vers la désorganisation totale de la carte des formations avec l’adéquationnisme entre les besoins immédiats et les ouvertures de formations », écrivent des professeurs de lycée professionnel dans une adresse envoyée aux syndicats. « Cette politique de privatisation de la formation professionnelle va à rebours de toute son histoire depuis la création du CAP par la loi Astier en 1919 en passant par la création des CA en 1944, des CET, des LEP puis des LP depuis la seconde Guerre mondiale. Nous ne pouvons pas accepter cette destruction organisée de l’enseignement professionnel sous statut scolaire ». Ils demandent « une forte réaction unitaire dès la rentrée contre ce démantèlement ». Emmanuel Macron a fait d’une nouvelle réforme du lycée professionnel une de ses priorités. »

Les médias s’inquiètent pour ce Ministre.

« Le nouveau ministre de l’éducation nationale doit relever trois défis pour assurer l’avenir des jeunes Français » (lemonde.fr) TRIBUNE de Pierre Merle, Sociologue. « La rentrée sera chargée pour Pap Ndiaye, puisque le ministre devra rendre le métier d’enseignant plus attractif, améliorer le niveau des élèves, développer l’égalité des chances et la mixité sociale à l’école, estime le sociologue Pierre Merle dans une tribune au « Monde »

Le Café pédagogique ironise : Pap Ndiaye entre Ferry et Macron (cafepedagogique.net). « Si, le 25 août, E. Macron a emprunté les habits de ministre de l’éducation, le 26 Pap Ndiaye les a repris. D’abord avec des annonces : doublement des fonds sociaux, concours de titularisation des contractuels au printemps, réflexion sur l’enseignement des maths, travail  approfondi sur le collège, réforme de la formation des enseignants. Lors de sa conférence de presse de rentrée, P. Ndiaye connait ses dossiers. Il veut convaincre que « l’École du futur » promise par E Macron est compatible avec le maintien de l’école républicaine. Tout en prônant la flexibilité…»

Le ministre Pap Ndiaye annonce « un concours exceptionnel de titularisation » de contractuels pour pallier la pénurie d’enseignants (lemonde.fr) « Ce concours sera ouvert au printemps 2023, a-t-il détaillé, annonçant le dédoublement des classes de grande section de maternelle en réseau d’éducation prioritaire. » Le Monde avec l’AFP.

On s’inquiète et on s’interroge

Éducation nationale : la rentrée délicate des nouveaux enseignants contractuels (la-croix.com). « Après avoir passé avec succès des entretiens d’embauche au début de l’été, les nouvelles recrues de l’éducation nationale s’apprêtent à vivre leur première rentrée. Ces professeurs contractuels, parfois étrangers au monde de l’enseignement, préparent leurs cours dans la plus grande incertitude, à quinze jours de la rencontre avec leurs élèves. »

« On ne sait pas bien où on va » : au cœur de la formation express des enseignants contractuels (lemonde.fr) « Quelques jours avant la rentrée, 150 personnes destinées à enseigner en primaire étaient réunies en Seine-Saint-Denis pour apprendre les rudiments du métier. Le recours aux contractuels s’est accru, faute de titulaires en nombre suffisant.  ‘« Pédagogie : qu’est-ce que c’est qu’enseigner ? » À moins d’une semaine de la rentrée scolaire, les nouveaux professeurs contractuels recrutés pour les écoles primaires de la Seine-Saint-Denis apprennent en version express le b.a.-ba de leur nouveau métier. Ils sont environ 150, ce jeudi 25 août, à avoir rejoint le site de l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation de Livry-Gargan pour cette formation de quatre jours réservée à ceux qui viennent de signer leur premier contrat. » Par Sylvie Lecherbonnier (Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis)) Article réservé aux abonnés

Moselle. Pourquoi le métier d’enseignant ne fait plus rêver : la réponse de Matthieu Risse, instituteur et syndicaliste (republicain-lorrain.fr). “La rentrée 2022 s’annonce difficile : pénurie de professeurs, d’auxiliaires d’éducation, de chauffeurs de bus… Matthieu Risse, instituteur en Moselle-Est et secrétaire départemental du syndicat Snudi FO, dresse un constat amer. Selon lui, le métier d’enseignant a été totalement déconsidéré depuis de trop longues années.” Propos recueillis par Stéphane Mazzucotelli

Enseignant : un métier en « mutation » – Les Cahiers pédagogiques (cahiers-pedagogiques.com) « Il faut « un plan de formation sérieux », en particulier dans le secondaire, plaide Luc Ria, chercheur en sciences de l’éducation et de la formation et directeur de l’Institut français de l’éducation (IFE), porteur de la chaire Unesco « Former les enseignants au XXIe siècle ». Intervenant aux Rencontres d’été du CRAP-Cahiers pédagogiques à Moulins, il parle de « transformation » et même de « mutation professionnelle » en cours à propos de l’enseignement, en particulier après le confinement de 2020. »

Même inquiétude dans le supérieur : Dans les universités, les départs à la retraite d’enseignants-chercheurs vont fortement augmenter (lemonde.fr). « Entre 2021 et 2029, les départs bondiront de 53 % en moyenne, selon une note du ministère de l’enseignement supérieur. Le nombre d’étudiants, lui, continue de croître. » « Dans la communauté des enseignants-chercheurs, la décennie qui vient sera celle des départs à la retraite. Entre 2021 et 2029, ils seront massifs, en hausse de 53 % en moyenne, et de 97 % en sciences – le bond le plus élevé –, selon une note publiée en juillet par le service statistique du ministère de l’enseignement supérieur. Les « départs définitifs », qui englobent les retraites et d’autres formes de départ de la profession, constituent un sujet de préoccupation majeur, alors que la population étudiante croît plus vite que les effectifs enseignants. A la rentrée, ce sont près de 3 millions d’étudiants qui suivront les cours dispensés par 55 400 enseignants-chercheurs titulaires, épaulés par 23 000 contractuels et 13 000 enseignants du second degré. » Par Soazig Le Nevé. Article réservé aux abonnés.

Un collectif d’universitaires : « Non aux professeurs low cost voulus par Macron ! » – Tribune Juive « Selon des universitaires réunis autour de l’Observatoire du décolonialisme, recruter des futurs professeurs dès le bac représenterait “un bond en arrière consternant”. Quelle serait la légitimité d’un professeur de lettres low cost qui ne serait jamais allé à l’université ? Bien faible. C’est pourtant l’ornière dans laquelle Emmanuel Macron semble vouloir engager la France. »

Dans ce marasme, une petite lueur pour certains. Education : Les surveillants obtiendront un CDI après six ans de travail précaire, annonce Pap Ndiaye (20minutes.fr). « Si vous êtes surveillant (aussi appelés assistants d’éducation), félicitations vous pourrez maintenant prétendre à un CDI… Si vous avez déjà six années de CDD au compteur. Le décret a été publié au Journal officiel ce jeudi, suite à des débats à l’Assemblée nationale sur une proposition du groupe socialiste. »

Si vous ne l’avez pas encore lu, sur le site Vie publique, l’explication de la circulaire de la Rentrée scolaire 2022 : quelles sont les nouveautés ? | vie-publique.fr. « Comme chaque année, la circulaire de rentrée signée par le ministre en charge de l’éducation nationale décrit les priorités et les nouveautés qui entrent en vigueur à partir de septembre. En 2022, l’école maternelle et la maîtrise des savoirs fondamentaux sont déclarés objectifs prioritaires. »

 

Ailleurs

Mais on n’est pas seul dans cette difficulté de rentrée. Entre difficultés de recrutement et démissions, l’Europe en manque de professeurs (france24.com) « Le « premier défi est d’assurer une rentrée réussie dans un contexte de tension inédite pour le recrutement des professeurs », a déclaré vendredi le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye lors de sa conférence de rentrée. Une semaine avant la réouverture des écoles, la France fait face à une pénurie d’enseignants. Une tendance qui concerne la majorité des pays européens, y compris ceux qui payent le mieux leurs professeurs. »

Une pénurie qui va faire mal… Mais c’est pas ici. « La pénurie de personnel au Québec touche tous les secteurs d’emplois. Mais il est, selon moi, deux domaines où la difficulté à trouver des employés peut entraîner des conséquences graves : la santé et l’éducation. C’est sur ce dernier secteur que je me pencherai, y ayant œuvré pendant 25 ans. » Et comme ici, « Il y aura un enseignant dans chaque classe », assure Roberge | La Presse « En moins de deux mois, près de 6000 personnes se sont portées candidates pour enseigner dans les écoles du Québec, si bien que le ministre de l’Éducation est persuadé qu’aucune classe ne sera orpheline cette année. Mais à quelques jours de la rentrée, il reste « à finir les entrevues, à embaucher et à accompagner professionnellement » ces nouveaux venus, reconnaît Jean-François Roberge. »

Au Canada, un pour tous et tous pour un ! | Les Echos. « Les systèmes scoalires étrangers champions de Pisa (1/5). Sixièmes au dernier classement Pisa de 2018, les élèves canadiens font partie des meilleurs au monde en lecture, en sciences et en mathématiques. Reportage au Québec, où la réussite du plus grand nombre est le credo éducatif, et où l’on pratique « l’apprentissage par résolution de problèmes ». » Un  article à lire en détail. On apprend ainsi que la réussite du plus grand nombre est le principe organisateur. « Douze employés, dont des orthophonistes, des éducateurs, des psychologues et une conseillère d’orientation, ont été embauchés ces dernières années grâce aux subventions du centre de services scolaires de Montréal, un organe public intermédiaire entre le ministère de l’Éducation, propre à chaque province, et les établissements scolaires. « On a tendance à se voir comme des maîtres-nageurs, d’abord nous fabriquons une bouée pour chaque élève, puis nous décidons ensuite à quel moment lui enlever lorsque nous sentons qu’il est prêt à nager tout seul », sourit Valérie Lagrange. »

Champion de Pisa : Pologne, le spectre de la fin du miracle | Les Echos. « 4/5. Quatrième épisode de la série sur les systèmes scolaires les mieux classés au Pisa. Pour « La Story », le podcast d’actualité des « Echos », Michèle Warnet et son invité Gabriel Nedelec reviennent sur la remontée spectaculaire des résultats en Pologne, que la chute guette maintenant en raison de politiques rétrogrades. »

 

 

Réflexions et ressources

Décrochage scolaire : « Bien souvent, les jeunes n’ont pas choisi de quitter l’école, ils y ont été contraints », explique Rachid Zerrouki (20minutes.fr). INTERVIEW « Rachid Zerrouki, professeur de collège en Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté, destiné aux élèves en difficulté), revient sur les clichés qui courent sur les jeunes ayant quitté le système scolaire. » Propos recueillis par Delphine Bancaud

Les Grands Défis dans les années à venir pour les jeunesses « Le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse identifie dans ce rapport huit thématiques pour lesquelles il est nécessaire d’agir pour améliorer la situation des jeunes (culture/loisirs/sports, environnement/écologie, engagement, emploi, logement, mobilité, santé, scolarisation/formation). Pour chacune d’entre elles, le COJ a réfléchi à des préconisations à destination des décideurs publics. » À consulter et télécharger : Le Rapport

Jean-Pierre Véran, membre professionnel du laboratoire BONHEURS EA7517 à CY Cergy Paris Université, propose : (1) Pour en finir avec l’école injuste, repenser les savoirs scolaires « Le point d’exclamation du titre de cet opuscule -Contre l’école injuste !- édité aux ESF par le CICUR traduit bien l’impatience des auteurs et de toutes celles et ceux qui constatent la permanence de l’injustice de notre école française, malgré les réformes et contre-réformes conduites par les ministres au gré des alternances politiques.

L’intérêt de ce libelle de moins de cent pages, c’est de ne pas s’appesantir sur les constats maintes fois partagés de la réussite de la massification scolaire et de l’échec de la démocratisation scolaire, pour focaliser l’attention des lecteurs sur ce qui pourrait expliquer ce paradoxe d’une école républicaine incapable de réaliser pour tous les élèves la liberté des parcours de formation et l’égalité dans la réussite scolaire. »

Et toujours de Véran, Rentrée scolaire : quels enjeux véritables ? | Le Club (mediapart.fr)  « Deux tribunes parues cette semaine tentent d’éclairer les enjeux de politique éducative de cette nouvelle rentrée scolaire. Enjeux cruciaux, qui ne sauraient occulter l’enjeu fondamental de la politique des savoirs. »

Bon courage et à la semaine prochaine !

Bernard Desclaux

 

N° 577 – QUE NOUS APPORTENT LES MÉTHODES ?

Coordonné par Céline Walkowiak et Grégory Delboé, mai 2022

Dans quelle mesure la méthode s’impose-t-elle pour apprendre ou au contraire constitue-t-elle un obstacle voire une impasse ? Les méthodes, faut-il les transmettre ou les laisser se construire ? Et finalement, une éducation qui vise l’émancipation des sujets peut-elle se priver de méthodes ?

 

 

 

N° 576 – FORMER LES ÉLÈVES À LA COOPÉRATION

Coordonné par Sylvain Connac, Cyril Lascassies et Julie Lefort

Il ne suffit pas que quatre élèves travaillent ensemble pour qu’ils en tirent un bénéfice. Sans précautions spécifiques, la coopération peut même décourager les plus fragiles. Un des leviers pour que la coopération soit profitable à tous est la formation des élèves à la coopération, pour leur expliciter les attendus.