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Quelques ouvrages ou documents

Quelques ouvrages ou documents en ligne de référence

  • Réussir l’école du socle en faisant dialoguer et coopérer les disciplines, Francis Blanquart et Céline Walkowiak. ESF éditeur, collection Pédagogies, 2013.
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    Dans cet ouvrage, deux des coordonnateurs du présent dossier nous présentent ce que peut être une « pédagogie du socle commun ». Dans sa préface, Nathalie Mons souligne l’intérêt d’un livre qui part d’un ensemble de pratiques effectives, qui repose sur « un travail en équipe interdisciplinaire des professeurs, l’organisation d’activités diversifiées et mobilisatrices pour les élèves » et qui « associe le développement de la créativité des enseignants et celui de l’autonomie des apprenants. »
  • Réussir le passage de l’école au collège, Denis Demarcy et Jean-Michel Zakhartchouk, CRDP et CRAP, Repères pour agir, 210 pages, 2007.
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    Coordonné par deux acteurs de terrain, en primaire et en collège, l’ouvrage présente de nombreux exemples, dans pratiquement toutes les disciplines, et hors cadre disciplinaire, de pratiques de liaisons, de réflexions communes sur les continuités nécessaires et les ruptures inévitables – et salutaires lorsqu’elles sont bien préparées.
  • Devenir collégien, Olivier Cousin et Georges Felouzis, ESF éditeur, 2001.
    Cet ouvrage est le résultat d’une étude sociologique faite en 1998-1999 dans trois collèges réputés « difficiles » après entretien avec une trentaine d’élèves de 6e en début et en fin d’année scolaire. Ces « enfants » du primaire devront rapidement s’adapter et apprivoiser un nouveau milieu qui va les faire accéder au statut d’élève et d’adolescent. Le collège est perçu à travers le regard des élèves, comme un monde très réglementé, rationalisé, avec un personnel qui va changer les relations adultes-enfants. Les difficultés naissent le plus souvent dans l’opposition entre l’attitude scolaire face au travail demandé (qui manque parfois de consigne claire), et l’attitude juvénile qui entraîne le groupe (plus encore que l’individu) vers une réaction plus ou moins violente face au règlement. Le jeune collégien est tiraillé entre les plaisirs de l’enfance (les jeux l’affectif) et la construction de sa personnalité adolescente avec une pression souvent forte du « groupe ».
  • Note de la Fondation Terra Nova sur l’école commune
    voir aussi : https://www.cahiers-pedagogiques.com/Une-ecole-commune-contre-les-inegalites
    Le rapport « Pour une école commune, du cours préparatoire à la troisième : un pas supplémentaire vers la démocratisation » a été coordonné par Jean-Pierre Obin et Claire Krepper. Il s’agit du résultat des travaux d’un groupe de travail, et la note est également signée par Caroline Veltcheff, Gilles Langlois, Roger-François Gauthier, Julien Maraval et Jean-Michel Zakhartchouk. Un pas de plus pour la lente avancée du socle commun notamment.
    « Notre projet d’école commune vise un objectif profondément républicain : faire réussir les élèves qui aujourd’hui échouent dans leur scolarité obligatoire et qui sont presque exclusivement, en France, issus des classes sociales défavorisées, tout en assurant le progrès de tous et la promotion d’une élite plus nombreuse car plus large et de meilleur niveau. »
  • Cahiers pédagogiques, n°475, septembre 2009
    Ce dossier regroupe des points de vue et des propositions : comment préparer les élèves en amont ? Comment bien les accueillir le premier jour, les premiers mois ? Comment les aider tous à entrer de façon positive dans des apprentissages nouveaux, dans une culture scolaire trop peu familière ? Quelles pistes pour que le franchissement de cette césure majeure du système éducatif ne provoque plus une rupture dans le parcours scolaire de trop d’élèves ?
  • Les PPRE, nouveau visage de l’aide individualisée
    Un dossier numérique coordonné par Raoul Pantanella et Jean-Michel Zakhartchouk.
    Les PPRE peuvent permettre de réactiver de vieilles idées d’une pédagogie toujours nouvelle : engagements réciproques entre élèves et enseignants, travail collectif qui fait fi des barrières entre enseignement et éducation, collaboration étroite avec les familles, centration sur des compétences à faire acquérir, utilisation d’outils comme les livrets de compétence, une évaluation plus formative, mise en place du tutorat. Et bien sûr favoriser la continuité des apprentissages de l’école au collège.
  • Conscience disciplinaire, les représentations des disciplines, Yves Reuter , Dominique Lahanier-Reuter, Cora Cohen-Azria, Presses universitaires Rennes, 2013.
    L’équipe Théodile de l’Université de Lille 3 a mené des recherches sur 13 classes d’école primaire de la région Nord-Pas-de-Calais, dont deux classes Freinet. Les chercheurs de l’équipe ont interrogé élèves et maîtres sur les représentations que ceux-ci se faisaient des différentes disciplines. Trois disciplines font l’objet d’une analyse approfondie : le français, les mathématiques et les sciences. Les études montent que les représentations des élèves sont à induites à la fois par les paroles et les gestes du maître, mais également par les organisations temporelles et spatiales des matières dans la classe. Ce que montrent également ces travaux, c’est que paradoxalement les consciences disciplinaires des élèves des classes Freinet, bien qu’issus de milieux défavorisés, sont similaires à celles des élèves des milieux favorisés et que c’est dans ces pédagogies où les matières scolaires semblent le moins établies dans leurs formes les plus classiques que les élèves repèrent le mieux leur continuité.
  • «Les réussites paradoxales en 6e», Revue Échanger, académie de Nantes, n°73.
    http://edition.crdp-nantes.fr
    Pourquoi telle école, où les enfants de milieux défavorisés sont aussi nombreux que dans telle autre, obtient-elle des résultats supérieurs ? Pourquoi telle autre obtient-elle des résultats équivalents à ceux d’écoles dont la population est nettement plus favorisée?
    Une étude, faite dans l’academie de Nantes donne quelques réponses : dans les écoles davantage en réussite, « les enseignants élaborent une convergence d’attentes entre l’école et les familles, ils privilégient une mise en activité intelligente, parviennent à généraliser la verbalisation dans toutes les disciplines, donnent du sens aux apprentissages. Ils prouvent par là même que si les statistiques sont tenaces, elles ne sont pas une fatalité. »