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« On est plus passéiste à 10 ans qu’à 30 »

Pascal Ory est historien des idées. Il est aussi depuis peu le président de l’association des Amis de Jean Zay et il est intervenu à la Biennale de l’éducation nouvelle en novembre dernier pour remettre le prix Jean Zay aux organisateurs.

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L’enseignement professionnel sur la voie de l’apprentissage

La réforme du lycée et du baccalauréat se fait à trois vitesses, comme trois voies. D’emblée, la voie professionnelle avait été exclue des travaux menés par Pierre Mathiot, qui ne s’est donc penché que sur les voies générale et technologique. Pour finir, dans les annonces du ministre, la voie technologique n’apparait plus. Et dans le rapport de Céline Calvez et Régis Marcon sur la voie professionnelle, la tendance est bien à son décrochement du lycée.

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Une collection de souvenirs

Des pratiques d’écriture spontanée au musée révèlent qu’il existe bel et bien une fonction sociale de l’écrit intermédiaire au-delà de la fonction scolaire : se souvenir, mémoriser, pour soi et pas seulement pour l’école.

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Tout va bien se passer

Un travail interdisciplinaire en début de 6e permet à de jeunes collégiens de devenir vraiment élèves en exprimant leurs émotions et en mettant à distance leurs peurs, grâce à la diffusion radiophonique de leurs écrits de travail.

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Ruches interdisciplinaires

Au collège Amand-Brionne, avec l’appui de La main à la pâte, des enseignants ont mené avec tous les niveaux un travail interdisciplinaire autour de l’abeille et de la ruche, associant mathématiques, sciences, lettres et documentation.

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Où en est la didactique des sciences et des technologies ?

Pourquoi la démarche d’investigation est-elle apparue dans les programmes scientifiques ces dernières années ? Comment est-on passé de l’enseignement manuel et technique à la technologie ? De quelles manières peut-on aborder l’évolution en classe ? C’est à ce type de questions liées à l’enseignement d’un contenu disciplinaire spécifique que les recherches en didactique des sciences […]

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Aidons les décrocheurs !

Nous sommes en janvier dans un collège d’éducation prioritaire renforcée (REP+) et Théo est en 3e. Il entre sans peine dans la catégorie « pauvres gosses ». Père absent et alcoolique, mère nymphomane et hautement névrosée, des éducateurs qui font ce qu’ils peuvent. Théo se gère tout seul. C’est peu dire que dans son entourage, on se […]

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Les écrans et nous

Qu’il est drôle de voir les yeux de mes élèves s’arrondir lorsque je leur révèle que j’ai grandi à une période où les familles n’avaient en moyenne qu’un téléphone filaire à la maison, une télévision et aucun ordinateur ! Une période durant laquelle, lors des voyages scolaires, l’école informait les parents par Minitel que nous étions bien arrivés à destination, tandis que les élèves rédigeaient des cartes postales pour raconter leur séjour. Au-delà de l’anecdote, c’est bien un gouffre qui sépare mon expérience des écrans de celle de mes élèves. Ils sont nés avec, voient leurs parents greffés sur leurs portables (téléphones comme ordinateurs) et ont du mal à concevoir un monde sans écrans. L’outil numérique a bousculé notre manière de vivre et, par conséquent, d’enseigner. Si c’est effectivement un outil incroyable, il ne faut pas pour autant négliger l’impact du virtuel sur notre réalité : addiction, exposition à des dangers tels que le cyberharcèlement ou la manipulation de l’information, autant de risques que nous devons maitriser afin d’utiliser le numérique à l’école en bonne connaissance de cause.

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Le concept de chien n’aboie pas

Les écrits de travail permettent aux élèves de mettre le monde sensible à distance pour entrer dans le monde du savoir et des savoirs scolaires : penser le monde et le mettre en mots, afin de construire les connaissances.

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L’école en zone rurale

L’Unesco et le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) marocain ne cessent de signaler les dysfonctionnements de l’école publique au Maroc. Mais en l’absence de volonté politique, les améliorations nécessaires ne se font pas et l’abandon scolaire reste très important. C’est notamment le cas dans les milieux défavorisés et ruraux où l’on observe un sous-financement des infrastructures et des écarts culturels de plus en plus marqués entre l’école et les parents.

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Porte-parole

Instaurer un écrit de travail comme préalable à la construction d’une réponse collective à une question orale apporte un bénéfice double : tout d’abord, chacun prend un temps pour réfléchir ; ensuite, les élèves prennent conscience de la valeur de chaque parole. Exemple avec un dispositif pour définir le rôle du délégué.

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Les objectifs selon Suzanne Citron

Novembre 1976. « Rue-toi, Rue-toi dans la rue, Rue-toi dans les brancards » chante pour la première fois en concert Jean-Louis Aubert. Dans Politique Hebdo, Michel Foucault semble lui répondre : « Il y a bien des années maintenant qu’on ne demande plus à l’intellectuel de jouer ce rôle. Un nouveau mode de “liaison entre la théorie et la pratique” s’est établi. Les intellectuels ont pris l’habitude de travailler non pas dans l’ “universel”, l’“exemplaire”, le “juste et le vrai pour tous”, mais dans des secteurs déterminés, en des points précis où les situaient soit leurs conditions professionnelles de travail, soit leurs conditions de vie. Ils y ont gagné à coup sûr une conscience beaucoup plus concrète et immédiate des luttes. » Dans les Cahiers pédagogiques, Suzanne Citron illustre très exactement cette définition du rôle des intellectuels, en même temps qu’elle affiche toute l’énergie d’une révolte qui n’a jamais cessé de l’animer. Pourtant, le thème du dossier, « Pédagogie par objectifs », pourrait sembler un objet technique un peu froid, bien éloigné de la passion dont elle était porteuse. Suzanne Citron a été un peu moins de dix ans membre du comité de rédaction des Cahiers, elle y a écrit quelques textes forts. Finalement assez peu. Mais elle a beaucoup contribué à la réflexion collective. À l’heure de saluer son départ, c’est un texte d’un collectif qu’elle animait que nous offrons au lecteur, qui y lira une conception des objectifs plus proche des compétences d’aujourd’hui, et un exemple d’analyse d’un concept dont la rigueur et la vigueur préfigurent son magnifique essai de contremanuel d’histoire, L’histoire des hommes, paru chez Syros en 1996, et nous rappellent qu’il n’est pas de pédagogie sans conscience politique.