Merci, madame Brigaudiot
Professeure des écoles à l’école Charles-Péguy, Lyon 8
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Professeure des écoles à l’école Charles-Péguy, Lyon 8
Avoir son blog, c’est bien sûr une grande source de plaisir, mais cela procure également une bonne dose d’angoisse par rapport à l’accueil que réservera le public à ce que l’on écrit. Des cauchemars de bloggeur, j’en ai déjà fait plusieurs. Mais ici, point de cauchemar au menu : je veux juste partager avec vous un rêve […]
« 100 témoins, 100 écoles » fait partie de ces initiatives citoyennes, humanistes qui méritent un écho fort. L’idée de Frédéric Praud est simple : faire se rencontrer des immigrés au parcours singulier et des élèves pour bousculer les idées reçues et mettre des visages et des paroles derrière le terme global « immigration ». […]
À une époque où les savoirs sont largement disponibles grâce aux outils numériques, les enseignants se retrouvent devant un nouveau défi : apprendre aux élèves à gérer leurs connaissances, en particulier pour la résolution de problèmes complexes. C’est un changement de paradigme. De ce point de vue, la question n’est pas tant des modalités d’enseignement que […]
Mai 1978. Définitivement mis au point le dernier jour de l’année 1977, le dossier des Cahiers pédagogiques intitulé « Apprendre sans manuel », auquel cette rubrique a déjà emprunté récemment un texte d’orientation du Comité de liaison pour l’éducation nouvelle, tentait, à quelques mois d’élections décisives pour le pays, d’aborder de façon concrète la question du rapport au pouvoir des contenus et des formes d’enseignement.
Dans un texte de conclusions du dossier, c’est à cette dimension politique des manuels scolaires que Claude et Pierre-Jean Galtayries s’en prenaient : « Pierre de touche de l’enseignement tel que le système capitaliste la construit, ils ont assuré sa continuité et sa conformité et ils sont prêts à s’adapter à d’autres formes de gouvernement. Mais tout pouvoir qui leur laissera le champ libre renoncera, de ce fait, à donner à l’enseignement l’espace vital indispensable aux transformations que nous souhaitons. » Nous publions ici un plus long extrait de ce texte militant qui témoigne du lien fort qui s’établissait alors, à travers les Cahiers pédagogiques, entre l’exercice du métier d’enseignant au quotidien et l’engagement dans la transformation de la société. C’est ce lien fort qu’illustre l’article de Dominique Guy, professeure de mathématiques et membre du bureau de la fédération des CRAP. Travailler sans manuel, n’était-ce pas ouvrir la possibilité de la création par l’enseignant de situations d’apprentissage où les élèves, confrontés à des problèmes complexes, cherchent, construisent, développent des compétences ? Certes le vocabulaire a changé, mais l’horizon reste le même, alléger le poids des cartables et celui des arguments d’autorité pour libérer les bras, les épaules et surtout les têtes des élèves.
Pourquoi avoir intitulé ce livre Au risque d’enseigner ? Qu’est-ce que ce titre entend communiquer au lecteur ? Cela fait longtemps que je souhaite faire entendre ce message, qu’il est difficile, sur le plan psychique, de tenir la place d’enseignant. C’est une prise de risque encore un peu méconnue. L’autre partie du message, c’est qu’il n’y a […]
« Mobiliser des ressources », ça fait un peu jargon : une illustration concrète dans cet article, où des élèves mènent l’enquête autour d’un cadavre. Sûr qu’il ne leur suffira pas de réciter leur leçon pour trouver les causes du décès.
Quel risque y a-t-il à enseigner ? Claudine Blanchard-Laville nous entraine dans son odyssée en terre des professeurs. Elle confirme par un accompagnement clinique groupal le fait qui tarde à être connu que l’enseignante ou l’enseignant est une personne qui n’est pas arrivée par hasard dans sa salle de classe. Et que pour développer le soi professionnel, mieux vaut explorer le soi personnel, en renonçant à tout jugement.
Transformer des élèves en guides de musée pour leur faire travailler à la fois leur maitrise de l’expression orale et leur culture artistique : une riche idée. Mais n’est-ce pas placer la barre un peu haut pour de jeunes élèves de CM2 et de 6e ?
Quoi de neuf, quoi de différent ? Tout n’est-il pas plus ou moins complexe ? Ne le fait-on pas déjà ? Que faut-il faire autrement ? Commençons par prendre un peu de recul.
Un calendrier, c’est simple et pratique au quotidien, mais peut être aussi point de départ de bien des astuces de calcul. De quoi mobiliser toute une classe pour résoudre le problème.
Les compétences ne s’enseignent pas, elles se construisent au gré d’une confrontation à des situations complexes que la dynamique d’un projet peut engendrer sans que le professeur ait besoin de les créer de toutes pièces.
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