Archive d’étiquettes pour : écrit

,

Ni mineurs, ni majeurs : invisibles

Portrait de Jean-Pierre Fournier par Monique Royer. Être élève à Paris, ni mineur, ni majeur, sans papiers, sans domicile fixe au XXIe siècle, invisible dans la foule comme dans les consciences, cela existe, aussi inconcevable que cela…
,

exercice de style

Mai 1953. Le dossier des Cahiers pédagogiques pour l’enseignement du second degré associe des articles sur l’enseignement de la philosophie et sur l’instruction civique, dans un rapprochement plus provocateur que fortuit. B. Guillemain, professeur à Saint-Maur, y proclame son socratisme et conclue ainsi : « Et je m’assure de n’avoir d’unité que stylistique. Faire la classe en ami, non en maitre ; ne rien sacrifier pourtant de la tradition et des problèmes : tel est le but que je me suis assigné. Je crois ouvrir par mon exemple quelques voies possibles. J’ai trop le respect de l’originalité de chacun pour encourager quelqu’un à m’imiter. » Unité stylistique et respect de l’originalité de chacun, n’est-ce pas la ligne éditoriale des Cahiers pédagogiques ? Le texte de ce mois paraitra peut-être un peu décousu. J’ai coupé l’introduction trop générale, pour entrer d’emblée dans la classe ;  j’ai fait quelques coupes et rajouté des transitions entre les paragraphes, supposant le lecteur suffisamment habitué à combler les ellipses pour reconstituer la pensée de l’auteur. J’ai surtout tenu à en conserver le style : c’est celui des Cahiers pédagogiques. C’est un style où alternent les niveaux de langue et les lexiques, passant de la langue savante qui multiplie les références à la langue fleurie de métaphores les plus surprenantes en passant par la langue quotidienne (faussement quotidienne bien sûr) de la salle des professeurs. Le style des Cahiers pédagogiques, c’est l’emploi du présent : tout à la fois celui de la théorie, par définition atemporelle, et celui du récit qui immerge le lecteur par l’effet de réel. Le style des Cahiers pédagogiques, c’est le sérieux de celui qui défend des principes, des valeurs et cherche à convaincre, allié à l’humour de celui qui refuse le dogmatisme et cherche davantage à ouvrir le débat qu’à imposer sa façon de faire.
,

Mineur de fond et funambule

Une exploration du travail de retour sur les textes produits dans des ateliers d'écriture à distance.

Pour aller au-delà des « petits gestes »

Montrer que les actions personnelles ne se réduisent pas à des choix de comportement plus ou moins respectueux de l’environnement, faire prendre    en compte les enjeux collectifs, sociaux, politiques avec l’indispensable culture scientifique et le non moins nécessaire esprit critique à l’égard des discours médiatiques : il s’agit bien là d’éducation au sens fort du terme.
,

Écrire à plusieurs à distance

Quel est l’objectif recherché quand on est professeur de langue vivante et qu’on engage nos élèves dans une pratique d’écriture à distance et à plusieurs ?
,

Écrivain, enseignant et twitto

Matthieu Parcaroli, l'auteur des Six trouilles est aussi directeur d’école dans un réseau d’éducation prioritaire. Dans sa classe de CM2, il partage avec ses élèves le plaisir d’écrire pour être lu, mais aussi d’écrire pour lire…
,

Vingt trucs pour faire écrire les élèves

Des conseils éprouvés pour lancer l’écriture, aider à développer ou préciser, et pour relancer !
,

Dans les classes d’Elise et de Célestin

Et si le célèbre couple Freinet était en classe de nos jours ? Entre textes libres, journal de classe ou correspondance scolaire, quels seraient leurs rapports avec les écrits de leurs élèves et leur diffusion à l’ère du numérique ?
,

« Le geste graphique n’est pas un simple outil »

Jean-Luc Velay, chercheur en sciences cognitives à l’université d’Aix-Marseille, nous explique les différences motrices et sensorielles de l’écriture manuscrite et de l’écriture dactylographique. Il souligne également l’importance de la première dans la mémorisation et l’apprentissage de la lecture.
,

Incroyable, un écrivain nous répond !

Matthieu Parcaroli utilise Twitter avec sa classe, mais il interagit aussi avec d’autres classes. Et quand on lui demande un défi, alors là, il se régale !
,

L’orthographe, un marqueur social

Plaidoyer pour accorder plus d'attention à l'orthographe en classe et expliquer aux élèves son importance en dehors de l'école. 
,

« J’ai l’impression d’avoir trouvé mon style »

Soudjay est lycéen et montre une réelle préoccupation pour son écriture et son lectorat potentiel. Même s’il n’est pas forcément représentatif, ce qu’il dit ici donne matière à réflexion.