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Ouvrages généraux

Astolfi (J.-P.), 1997, L’erreur, un outil pour enseigner, Paris, ESF.

Cet ancien rédacteur en chef des Cahiers avait su trouver la formule heureuse pour accorder à l’erreur toute son importance dans l’apprentissage.

Maubant (Ph.), Groux, (D.), Roger (L.) (dir.), 2014, Cultures de l’évaluation et dérives évaluatives, Paris, L’Harmattan, collection éducation comparée.

Fait le point sur les problèmes d’une société qui va consacrer plus de temps à évaluer qu’à organiser des situations d’apprentissage.

Hadji (Ch.), 2012, Faut-il avoir peur de l’évaluation ? Bruxelles, De Boeck.

L’auteur ne manque ni d’humour ni de bon sens. Il démontre dans cet ouvrage la mécanique qui a déterminé une dégradation de l’évaluation dans la doxa contemporaine et il trace quelques pistes pour en sortir.

Merle (P.), 1996 L’évaluation des élèves : enquête sur le jugement professoral, Paris, PUF.

Merle (P.), 1998, Sociologie de l’évaluation scolaire, PUF, Que sais-je ?.

Ces deux ouvrages permettent de comprendre sur la base de recherches sociologiques ce qui se joue dans l’évaluation en classe et les raisons pour lesquelles elle est au cœur de la mauvaise conscience des enseignants, ou tout au moins d’un bon nombre d’entre eux.

Dans la classe et pour la classe

De Peretti (A), Boniface (J.), Legrand (J.-A.), 1998, Encyclopédie de l’évaluation en formation et en éducation, Paris, ESF.

Panorama très complet des méthodes d’évaluation, comprenant des outils d’autoévaluation pour des élèves ou des étudiants de tous niveaux, des outils de gestion de la classe, de l’établissement, des suggestions méthodologiques… Il y en a pour tous les goûts, tous les besoins. Une boite à idées formidable.

Jorro (A.), 2000, L’enseignant et l’évaluation : des gestes évaluatifs en question, Bruxelles, De Boeck université.

L’évaluation fait partie des gestes professionnels les moins développés par la formation. Anne Jorro permet de les comprendre, voire de trouver des pistes pour les perfectionner.

Boumard (P.), 1978, Un conseil de classe très ordinaire, Paris, Stock.

La publication de cet enregistrement clandestin a fait beaucoup de bruit. Les conseils de classe ont-ils beaucoup évolué depuis ?

Castincaud (Fl.), Zakhartchouk (J.-M.), 2014, L’évaluation, plus juste et plus efficace : comment faire ? Coll. « Repères pour agir », Amiens, Canopé-CRDP.

Deux enseignants et militants font un bilan qui permet de promouvoir et de réaliser une évaluation qui vise la justice et facilite les progrès des élèves.

Veslin (O. et J.), 1992, Corriger des copies, Hachette éducation.

La prédominance de l’évaluation sur la base de travaux écrits est telle que la lecture de cet ouvrage reste une priorité.

Pour travailler avec les compétences

Di Martino (A.), Sanchez (A.-M.), 2011, Socle commun et compétences, Pratiques pour le collège, Paris, ESF éditeur.

Gérard (François-Marie), 2008, Évaluer des compétences. Guide pratique, Bruxelles, De Boeck.

Zakhartchouk (J.-M.) avec la collaboration de R. Hatem, 2009, Travail par compétences et socle commun, CRDP d’Amiens et CRAP.

Avec une préface de Alain Bouvier (Haut conseil de l’éducation) et une postface de Philippe Perrenoud. De nombreux exemples de pratiques d’un travail par compétences, en France et à l’étranger.

Pour une formation à l’évaluation

Barbier (J.-M.), 1984, L’évaluation en éducation et en formation, Paris, PUF.

Jean-Marie Barbier a écrit un ouvrage de référence sur ce qu’est l’évaluation et ce qu’elle pourrait ou devrait devenir.

Allal (L.), 1991, Vers une pratique de l’évaluation formative : matériel de formation continue des enseignants, Bruxelles, De Boeck-Wesmael.

Rares sont les ouvrages qui présentent un matériel de formation. Par une des meilleures spécialistes de l’évaluation formative.

Étienne (R.), Clavier (L.) (dir.), 2012, L’évaluation dans la formation des enseignants, Paris, L’Harmattan.

Les réformes de la formation initiale des enseignants posent un double problème, celui de leur certification et celui de leur rapport à l’évaluation. Comme l’un ne va pas sans l’autre, cet ouvrage se propose d’étudier l’interaction de ces deux aspects d’un même rapport à la pratique enseignante.

Étienne (R.), 2014, « À quelles conditions l’évaluation peut-elle devenir l’élément moteur de la formation initiale et continue ? » in Dominique Millet et Jacques Berton (dir.), Écrire sa pratique professionnelle – secteurs sanitaire, social et éducatif – De l’activité au rendre compte, Paris, éd. Seli Arslan, p. 89-100.

Richard Étienne, Raoul Pantanella