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Comment ça marche ?

Publier sur internet

Pour diffuser les écrits, les sons, les images, les vidéos, les présentations de vos élèves sur internet, plusieurs options : les blogs sont surement les plus simples. Une fois connecté, on y publiera des articles, des billets, qui apparaitront dans l’ordre antéchronologique, le plus récent tout en haut de la page d’accueil. Les sites internet « clé en main » ou les CMS (système de gestion de contenu) permettent de surcroit de structurer un site en créant une arborescence. Sur un Wiki, la mise en forme est minimale, mais chacun peut écrire et modifier le texte des autres, tout en conservant les anciennes versions.

– les usages : on travaillera et publiera un projet de classe sur un Wiki, un CMS ou un site internet ; on publiera les travaux des élèves ou les nouvelles d’un voyage sur un blog ;

– les avantages : ces outils demandent les mêmes compétences qu’un traitement de texte et seront aisément maitrisés par les enfants ;

– les précautions : il faudra réfléchir au statut de la publication : est-ce un article terminé, parfait, en cours de travail ? Gérer les commentaires peut s’avérer compliqué. Pour les blogs, le voisinage est important : selon les hébergeurs, vos voisins blogueurs seront des enseignants, des adolescents, des passionnés de cuisine ou des commerçants moins fréquentables. Choisir son hébergeur est donc essentiel. Pour les CMS, il faut souvent les installer sur son propre serveur (ou celui de son établissement), sauf si une académie propose ce service. Attention aussi à demander les autorisations parentales !

– difficulté : 2/5.

Blogs : lewebpedagogique.com, WordPress.com, blogger.com

CMS : Joomla, drupal, Dotclear, Spip (et WordPress)

Wikis : http://www.wikispaces.com/

sites internet : google sites (http://sites.google.com)

Écrire ensemble

Pour faire travailler les élèves par groupes, on utilise des outils numériques en ligne : Google Documents, Etherpad par exemple.

Ces sites permettent d’être connectés à plusieurs sur le même document (texte, présentation, feuille de calcul, etc.) et de le rédiger ensemble et en direct. Il est nécessaire de se créer un compte (dans Google Documents comme dans un site Etherpad) pour pouvoir gérer, conserver, classer les travaux des élèves. Les réalisations sont récupérables sous différents formats, pour être photocopiées ou mises à disposition sur l’ENT (espace numérique de travail), le site de l’établissement ou un blog de professeur.

– usages : tous les travaux de groupes, en classe ou en dehors (exposés, etc.) ;

– avantages : écrire ou créer à plusieurs de cette manière apporte une véritable émulation ;

– précautions : des règles sont à établir comme l’interdiction d’effacer le travail de l’autre, le cadrage de l’outil de tchat (imposer un langage correct, pas d’invectives). L’utilisation de Google Docs est un peu délicate au début pour partager les documents avec les élèves : c’est une habitude à prendre. Pour chaque document, il faut limiter le nombre d’élèves travaillant dessus (pas plus de six) ;

– difficulté : 2/5.

Outils : https ://docs.google.com, http://titanpad.com/
http://framapad.org/, http://piratepad.net/front-page/, http://epad.recit.org/

Usages : http://www2.cslaval.qc.ca/trousseapo/24-facons-interessantes-d-utiliserhttp://hgv85.free.fr/spip/spip.php?breve10

Tutoriels : http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1325154646957/0/fiche___ressourcepedagogique/
http://files.framasoft.org/framapad/doc-framapad-general.pdf
http://www.ac-reims.fr/editice/index.php?option=com_k2&view=item&id=1217:utiliser-un-outil-de-travail-collaboratif-titanpad&Itemid=536

Se mettre en réseau

Les liens tissés à l’aide de ces médias sociaux que sont Facebook, Twitter, les forums ou les sites de partage de photos ou de vidéos s’appellent des réseaux sociaux. Ces réseaux s’avèrent très utiles pour la classe.

Twitter est un outil de microblogging : il permet de publier des billets de 140 caractères. Facebook ajoute la possibilité d’entretenir une conversation, un peu comme un forum personnalisé dans lequel les interlocuteurs se répondent dans une conversation synchrone (en direct) ou asynchrone (en différé).

– usages : ces outils permettent d’exprimer ce qui se passe en classe, en tweetant l’évènement marquant de la journée pour les parents d’une classe de maternelle, ou les idées exprimées par l’enseignant ou un conférencier. On partagera des liens sur Twitter lors d’une recherche. Les médias sociaux ouvrent également les portes de la classe : sur une page Facebook, on mettra en relation les élèves avec des « anciens » de la filière pour discuter de l’orientation ; sur Twitter, on échangera à distance, mais en direct avec un spécialiste. Sur un site de partage de photos, la classe créera l’album des photos de la classe et publiera le film d’animation qu’elle a créé ;

– avantages : Twitter est un moyen d’expression court qui permet de travailler l’esprit de synthèse et les compétences simples de rédaction, d’autant plus que le compte est ouvert : les abonnés réagiront et les élèves travailleront mieux s’ils se savent lus. Il ouvre la classe sur un monde riche, surtout si le réseau est réactif et centré sur l’éducation. Facebook est très utilisé et les commentaires viennent facilement. Tous ces outils donnent l’occasion de mener une réflexion sur les réseaux sociaux et l’identité numérique : que dire publiquement, comment l’exprimer, qui me lit, etc. ?

– précautions : ces outils sont ouverts aussi au pire, les commentaires peuvent être injurieux, les abonnés indésirables et les élèves peuvent déborder du cadre. Il faut en discuter avec eux : rédiger une charte, discuter des amis et abonnés qu’on garde, qu’on bloque, qu’on suit, et être vigilant et réactif. Facebook reste très centré sur la vie privée, mais une utilisation professionnelle est possible avec des plus grands (à partir de la 4e) ;

– difficulté : 3/5.

Lesquels de ces outils conseiller ? Twitter pour le microblogging, Flickr pour le partage photo, Youtube et Dailymotion pour la vidéo, à condition de créer votre chaîne classée dans « éducation » pour éviter des voisinages indésirables.

Sites à visiter
Le site Nous Twittons et vous ? http://twittez-vous.fr

Gérer l’information

– usages : pour conserver et classer les ressources nombreuses glanées sur le net, on utilisera avec profit Pearltree ou Diigo, outils de bookmarking qui gèrent les favoris, permettent de conserver des liens en les commentant, les classant. Ils autorisent aussi le travail collaboratif. Netvibes et Symbaloo sont plutôt à utiliser en page de démarrage, en agrégateur de flux pour une veille informationnelle. Ils permettent de voir très rapidement les derniers articles publiés sur les sites les plus intéressants, ainsi que d’avoir accès facilement et rapidement aux liens les plus utilisés. Scoop. it est un outil de curation (d’archivage et de partage) : son interface est très agréable (un peu comme un journal) et les liens peuvent être commentés, mais leur classement n’est pas paramétrable ;

– avantages : cela permet de gagner du temps, de classer, voire commenter ces innombrables liens que l’on croise chaque jour, afin de les retrouver facilement ; ces collectes de liens peuvent être faites par les élèves, notamment la création de bureaux Symbaloo ;

– inconvénients : il faut bien constituer son système de classement, on peut facilement se perdre dans les arborescences ;

– difficulté : 1/5.

http://www.diigo.com,
(http://www.pearltrees.com/t/histoire-arts/id2661419), un exemple de pearltrees en histoire des arts

(http://www.pearltrees.com/caro_albertini/veille-documentaire/id3572478), un pearltrees sur la veille documentaire

(http://www.symbaloo.com/mix/svt1), un symbaloo en SVT

(http://www.netvibes.com/monspoutnik), le netvibes d’Anthony Lozach

(http://www.scoop.it/t/revue-de-tweets) la revue de tweets sur scoop.it

Rester connecté partout (outils nomades)

Comment rester connecté en classe ou lors d’une sortie scolaire ? Avec un ordinateur portable (même mini), on disposera de tous les outils auxquels on est habitués et d’un espace de stockage.

Les tablettes et iPod touch, avec leurs écrans tactiles (sensibles au toucher) ont à peu près les mêmes fonctionnalités, mais sont aussi appareils photos, vidéos, enregistreurs sonores, boussoles, et proposent le système de positionnement satellite (GPS). Les smartphones ont les mêmes fonctions (le téléphone en plus !). Les liseuses servent seulement à lire des documents numérisés.

– usages : au lycée, vous n’avez pas la réponse, ou vous voulez leur faire faire une courte recherche d’information sans passer par la case « salle informatique » ? Sortez vos téléphones ! (ou prêtez-leur le vôtre). Attention : avant le lycée, c’est interdit par l’article L511-5 du code de l’éducation ! En sortie scolaire, on utilisera les téléphones ou les tablettes pour prélever des sons, des images, géoréférencer ces données. Dans le bus, on tweetera les évènements majeurs ou on écrira sur la tablette ou le mini-ordinateur le journal de voyage qu’on enverra sur le site de l’établissement ;

– avantages : on ne passe pas par la salle informatique ! Ces outils sont souples, s’allument et s’éteignent rapidement pour passer à une autre activité. Et on peut sortir de la classe. De plus en plus d’élèves disposent de ce genre d’outils au lycée et même au collège, et cela ne devrait pas aller en diminuant. Ils savent donc s’en servir !

– inconvénients : il faut faire attention à n’utiliser le matériel des élèves que si cela ne leur coute rien de plus que leur abonnement habituel, autrement dit s’ils ont un forfait illimité. Et le code de l’éducation est clair : « Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite. » (article L511-5). Les batteries sont en outre vite à plat ;

– difficulté : 1/5.

Le wifi à Paris http://www.paris.fr/wifi

Les points wifis des fournisseurs d’accès
http://www.ariase.com/fr/guides/hotspots-wifi.htm

L’article du code de l’éducation http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000022494861&cidTexte= LEGITEXT000006071191&dateTexte=20110228&oldAction=rechCodeArticle

Partager le tableau

Le tableau blanc interactif (TBI), très en vogue, reprend la forme traditionnelle du tableau noir. Sous la forme d’un tableau blanc, le TBI est en fait raccordé à un ordinateur. Ce qui permet dans un premier temps d’afficher sur le tableau une reproduction de l’écran d’ordinateur. Mais atout du TBI, grâce au crayon optique, les informations affichées sur le TBI deviennent manipulables.

La tablette numérique est à première vue un outil personnel. Pourtant, en connectant la tablette à un vidéoprojecteur (avec ou sans fil), elle devient un tableau. Et le tableau un objet collaboratif mobile.

– usages : pour faire participer les élèves en permettant interactions et manipulations, interactif, le tableau numérique permet de construire et déconstruire toute démarche ;

– avantages : faire participer plusieurs élèves (en groupe ou non) simultanément. Mais aussi permettre une compréhension plus fine car facilement différenciée, plurisensorielle (les élèves utilisent le toucher, la parole et la vue) et ludique ;

– inconvénients : le cout indiscutablement. Dans cette perspective, il convient de bien réfléchir aux besoins, un TBI pouvant couter cinq fois plus cher qu’une tablette tactile. Enfin, les TBI sont souvent livrés avec des logiciels propriétaires, dont les fichiers ne peuvent être lus par d’autres ;

– difficulté : 3/5.

Applications pour appareils iOS : WhiteBoard ; Sundry Notes ; Skitch

Simuler

Pour simuler une situation en cours, de nombreuses possibilités sont à disposition. Tout d’abord, les logiciels de construction 3D sont nombreux, mais souvent complexes. Sketchup offre un panel assez complet de simulations et d’interactions 3D, tout en restant relativement simple d’usage. Il est possible d’interagir avec des globes virtuels.

– usages : l’ensemble peut être utilisé dans différentes disciplines pour des situations concrètes à modifier (études de cas en géographie, en SVT) ou à simuler, à anticiper (en technologie et en mathématiques) ;

– avantages : proposer des situations différentes aux élèves dont ils sont des acteurs à différentes étapes ; construction de la situation, observation, analyse, résolution des problèmes, propositions d’évolution. Simuler permet paradoxalement de rendre plus concrètes des situations où les élèves sont impliqués à différentes étapes ;

– précautions : ces outils demandent un certain nombre d’apprentissages des interfaces (notamment pour les logiciels de constructions 3D), de prise de conscience de l’écart entre réalité du cours et simulation ;

– niveau de difficulté : 3/5.

Outils de simulation 3D : Sketchup, Blender ; globe virtuel : Google Earth, monde virtuel : Second Life, Serious games : Ex machina 2025, Clim@ction

é.l@b