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Première rencontre avec le CRAP-Cahiers pédagogiques

Je rentre tout juste et j’ai du mal à comprendre ce qui vient de m’arriver.

Lorsqu’en mai dernier, sortant à peine la tête d’une année scolaire pénible et proche de la catastrophe, je me suis inscrite pour les rencontres 2009 du CRAP-Cahiers pédagogiques, je n’imaginais pas l’intensité du phénomène que j’allais traverser.

À chaud, je ne suis pour l’instant capable que de décrire les sentiments qui m’assaillent ainsi que ce qui m’a le plus marqué.
Je ressens une sorte d’exaltation, une euphorie due à la richesse des rencontres que j’ai faites. J’ai été agréablement surprise par la qualité de l’accueil. Dès les premières heures, le ton était donné : rire, bonne humeur, joie, convivialité ; mais aussi, sérieux, maîtrise et respect du temps de travail, qualité des échanges, de l’écoute et du contenu, richesse des personnalités. La très grande variété des origines des participants m’a impressionnée. J’ai, au milieu de cette semaine de rencontres, eu l’impression d’avoir une bouilloire en ébullition à la place du cerveau tant il était difficile pour moi de mémoriser l’origine géographique, le rôle dans l’association, le niveau et la matière enseignée de chacun des acteurs, sans parler de l’abondance des contenus des échanges dans et hors des ateliers. J’ai l’impression d’avoir pris une bonne grosse dose de pédagogie. Ça m’a plu et j’en veux encore ! Comme le diraient mes élèves : « C’était trop bien ! »

C’est finalement très agréable, après une année scolaire chaotique pour tous, dans le marasme qui s’empare actuellement de l’Éducation nationale, de constater qu’il existe un village d’irréductibles qui y croient encore et qui se donnent les moyens de poursuivre un travail de qualité auprès des élèves, une véritable réflexion autour de ce métier, tout en diffusant leurs savoir-faire. J’ai le sentiment d’avoir trouvé là une famille spirituelle. Je suis fière d’en faire partie et je pense sérieusement à reprendre quelques bains de concentré de pédagogie dans les années à venir…

Stéphanie Fontdecaba, 25 août 2009