POUR DES CLASSES HÉTÉROGÈNES
Refuser les classes de niveau implique souvent d’aller à contrecourant de ce que souhaitent bien des enseignants, bien des parents. C’est ainsi que l’on peut mener un travail de coopération et d’ouverture
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Refuser les classes de niveau implique souvent d’aller à contrecourant de ce que souhaitent bien des enseignants, bien des parents. C’est ainsi que l’on peut mener un travail de coopération et d’ouverture
Deux formateurs d’enseignants qui ont eux-mêmes bien connu des classes difficiles proposent leurs analyses et des exemples d’activités de formation pour les enseignants débutants.
Récit d’une participation d’un proviseur de lycée professionnel à une heure de vie de classe pour représenter une autorité, au sens fort du mot : autoriser les élèves à s’exprimer, pour régler les conflits, pour les aider à grandir.
Une des dimensions de la difficulté, c’est qu’elle focalise l’attention de l’enseignant sur l’invisible, les problèmes de comportement, parfois au détriment de l’invisible, les apprentissages qui ne se font pas, voire le décrochage.
Il n’y a pas de secret : mettre les élèves au travail, c’est encore la meilleure façon de les occuper. Pas si simple…
Point de vue d’un expert en sciences de l’éducation doublé de celui d’un vieux briscard habitué à enseigner devant 300 à 400 étudiants.
Mettre en activité et en projet des élèves, c’est concentrer leur attention, utiliser leur énergie pour, dans le cas de cette classe de 4e, entreprendre.
Il y a bien des risques qu’une mêlée à un contre vingt-cinq tourne en faveur des plus nombreux. Et si on essayait plutôt la ruse des arts martiaux ?
Deux formateurs d’enseignants qui ont eux-mêmes bien connu des classes difficiles proposent leurs analyses et des exemples d’activités de formation pour les enseignants débutants.
Dialogue imaginaire. Parce qu’il est un des éminents spécialistes des sciences de l’éducation et un toujours jeune maitre en pédagogie, nous sommes allés interroger Jean-Jacques Rousseau, pour avoir son avis sur les projets actuels de réforme du système éducatif et, au-delà, sur ce que doit être pour lui la relation pédagogique. Si certains points peuvent paraitre contestables, irritants ou provocateurs, les conceptions développées lors de cet entretien sont souvent les nôtres aux Cahiers, et nous ne serions pas fâchés si réformateurs d’en haut ou d’en bas s’en inspiraient !
Faire face à une classe difficile est une épreuve professionnelle. Pouvoir s’appuyer sur un collectif est indispensable, ne pas pouvoir le faire est en tout cas périlleux.
Septembre 2011 : instauration d’un cours instruction morale dans le premier degré (ministre Chatel). Septembre 2012 : annonce d’un projet d’enseignement de morale laïque dans le second degré (ministre Peillon). Loin de nous l’assimilation un peu facile de deux projets que tout oppose. Il n’empêche. Décidément la morale revient. Et ce n’est pas la première fois ! Avril 1981 : depuis quelques mois, les colloques, les prises de position, les règlementations se multipliant sur le sujet, les Cahiers pédagogiques consacrent leur dossier à « l’école en danger de morale » avec, précise la couverture « une lettre de Michel Rocard », seul homme politique sollicité à avoir répondu. Extrait : « Tout ce qui privilégie le travail en équipe, que ce soit dans les rapports entre enseignants ou à l’intérieur de la classe, tout ce qui réduit la portée des compétitions individuelles, tout ce qui enseigne la valeur du rapport à autrui est à mes yeux de nature à restaurer les valeurs morales que notre société et l’État laissent s’effriter. » Restons en là pour cette contribution et voyons plutôt comment un pilier des Cahiers pédagogiques, Philippe Lecarme, abordait la question.
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