Les Cahiers pédagogiques sont une revue associative qui vit de ses abonnements et ventes au numéro.
Pensez à vous abonner sur notre librairie en ligne, c’est grâce à cela que nous tenons bon !

Boite à outils

Même si la définition d’un « bon prof » mériterait à elle seule un dossier complet des Cahiers pédagogiques et des heures de débat enflammé, l’ambition de ce numéro des petits Cahiers est, ni plus ni moins, de faire gagner un peu de temps au lecteur, quelle que soit l’expérience de ce dernier… Un choix ciblé et forcément subjectif d’articles a été réalisé dans nos archives, afin qu’ils rassurent, conseillent, questionnent, outillent, etc. Un « petit » Cahier et des thèmes à approfondir par la lecture des nombreux dossiers des Cahiers pédagogiques !

Dans le premier article choisi, l’auteur nous raconte ses premières années d’enseignement : ses doutes et tâtonnements, et nous interroge sur l’enseignant que nous souhaitons devenir et être, une fois débarrassés des fausses bonnes idées, notamment en termes de gestion de classe. Dernièrement, des étudiants m’ont dit que le mot « bienveillance » était un mot qu’il valait mieux éviter de prononcer dans leur établissement de stage d’observation… Vite, un antidote en réponse dans l’article suivant !

Ces premières préoccupations concernent davantage l’enseignant, sa posture. Intéressons-nous maintenant plus particulièrement aux élèves, et, notamment, à leur parfois difficile mise au travail. L’article sélectionné permettra peut-être d’éviter de penser que tout est de leur faute et qu’il suffit qu’ils se motivent…

Vient ensuite le temps de nous intéresser aux difficultés rencontrées par les élèves dans leurs apprentissages. L’article suivant prend le parti de nous interroger sur la part d’implicite dans notre enseignement et surtout sur les manières d’être explicite. Suit alors la question de ce que nous faisons des erreurs de nos élèves et de la place que nous leur accordons.

Enfin, puisqu’il le faut (pas partout, certes, mais presque…), notons ! Mais, dans ce cas, ayons consciences des limites d’une telle pratique pour évaluer nos élèves.

Baptiste Hebben