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Bibliographie

D. Ferré, Et J.-M. Quiesse, avec les lycéens et lycéennes :
P. Gourie, M. Jageneau, A. Marxer, Et L. Sciabbarrasi, (postface de A. Rufino) Lycéens, prenez votre orientation en main

L’Harmattan, 2006

Conçu de manière originale avec et pour des lycéens, ce livre qui s’appuie sur des témoignages comporte des informations des conseils et un guide pratique pour s’orienter en France et en Europe.

D. Ferré Pour une approche orientante de l’école française
Paris, Éditions Qui plus est, 2005.

Les concepts théoriques de l’approche orientante au regard de la nouvelle loi d’orientation et des pistes de travail en classe pour les professeurs et les conseillers d’orientation. Disponible sur catalogue www.editionsquiplusest.com (12 euros)

D. Ferré, J.-M. Quiesse, Professeurs, l’orientation c’est aussi votre affaire
Paris, L’Harmattan, 2002

Cet ouvrage est un livre de réflexion, mais propose aussi des moyens concrets d’accompagnement des jeunes. Les professeurs qui ont bien voulu entrer dans cette démarche ont tous constaté une nette amélioration de leurs relations avec les élèves, mais également une revalorisation de leur engagement.

J.-M. Quiesse, D. Ferré ; C. Gautron, A. Marxer,- « Guide de l’orientation scolaire : un guide pour aider les parents à accompagner l’orientation de leurs enfants »
Marabout, 2003 (Collection Marabout pratique)

Ce guide répond de façon pratique aux questions que se posent les parents d’élèves et aussi de nombreux membres des équipes éducatives : quel est le rôle de l’établissement scolaire dans l’orientation ? Est-ce que tout se joue avant Noël ? Faut-il avoir peur du lycée professionnel ? À quoi servent les stages ? Quels sont les principaux itinéraires de formation ?

J.-M. Quiesse, D. Ferré, A. Rufino, L’approche orientante, une nécessité. Tome I Oser l’approche orientante, pourquoi ? – Tome II Oser l’approche orientante, comment ?
Qui plus est. 2007

Si la notion de qualification a accompagné le succès de l’économie industrielle, c’est l’orientation qui devient la clé de voûte des nouvelles sociétés. Elle ne peut donc être reléguée au titre des activités périphériques. Avec l’approche orientante, l’école et l’entreprise deviennent des milieux nourriciers et dynamiques pour les projets personnels afin que chacune, chacun, développe son orientabilité.

Les auteurs ont également participé aux ouvrages suivants :

D. Odry, (coord.) L’orientation, c’est l’affaire de tous, Tome I Les enjeux, 2006 Tome II Les Pratiques, 2007.
Repères pour agir, CRDP de l’académie d’Amiens- Scérén ; CRAP- Cahiers pédagogiques

Les moyens de l’orientation ne parviennent plus à combler la distance qui se creuse entre la formation, les environnements de travail et la demande sociale. L’institution fait ce qu’elle peut et non plus ce qu’elle veut, tant les stratégies individuelles, soutenues par un marché éducatif parallèle, exigent de la performance et prennent le pas sur le collectif. L’école devrait former à la construction de la réalisation de soi et mettre l’accent sur les capacités de la personne, alors qu’elle continue d’orienter des flux à partir des résultats scolaires. Un nouvel espace de dialogue doit s’ouvrir sur le sens des disciplines et de leur intégration dans une démarche partagée.

O. Brunel, (sous la direction de) 99 réponses sur l’éducation à l’orientation
Montpellier, Onisep-CNDP, 2000

À partir de leurs expériences et de leur recherche, les auteurs ont choisi de produire un ouvrage utile à l’ensemble des établissements et des acteurs du système éducatif. L’éducation à l’orientation est envisagée au travers de cinq chapitres thématiques (l’origine et le caractère de cette démarche, l’organisation et le pilotage dans l’établissement, la mise en œuvre pédagogique, les acteurs, les enjeux et les effets). CRDP du Languedoc-Roussillon (référence : 340QA044 ; prix : 12,50 euros).

Les coordonnateurs conseillent aussi :

D. Meuret, Gouverner l’école : une comparaison France/États-Unis
Éducation et société PUF, mars 2007

L’auteur, à travers une comparaison permanente entre l’école française et l’école américaine, interroge les conceptions des philosophes Durkheim et Dewey, apporte un éclairage nouveau sur les difficultés ressenties aujourd’hui. Ainsi, l’orientation, sans être considérée comme une procédure spécifique, est la résultante des orientations philosophiques de l’école, de ses finalités induites dans une conception du monde et de la place des individus. La considérer comme une activité périphérique revient alors à cacher les puissants facteurs qui sous-tendent l’école et décident du devenir des individus.
Et tout se passe comme si la structure même de la société économique ne devait reposer que sur le seul jugement de l’école. Celle-ci enseigne, puis dicte la place de chacun. Et s’il existait un décalage avec les réalités ? Car les personnes s’orientent en fonction des réalités professionnelles et non de contextes moraux.

R. Sennet, La culture du nouveau capitalisme
Albin Michel, 2006

Voici cinquante ans, discuter de son compte en banque avec une machine serait passé pour le la science-fiction. Aujourd’hui, ça va de soi. Qu’est-ce qui bouge vraiment, qu’est-ce qui reste stable ? L’instabilité st l’essence du capitalisme et cela ne change pas. Ce qui est nouveau, c’est l’essor des technologies, la mondialisation de la production et des marchés financiers. Trois éléments qui modifient les formes d’organisation de notre société et la place des individus. La révolution de l’information et l’automation créent une centralisation nouvelle où la base se réduit à des exécutants routiniers, le centre exige de plus en plus de compétences tandis que la tête se donne l’illusion d’un pouvoir absolu ; la transaction s’y substitue à la relation et le passé ne garantit plus l’avenir. Supportés par la philosophie de la « modernité liquide » (travail-talent-consommation), le nouveau capitalisme n’a pas tenu sa promesse de libérer les individus. Car chacun mérite une vie durable, aime faire un métier de qualité, souhaite exprimer et développer son talent, prise l’expérience vécue en collectif, et surtout veut être utile et le rester.