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« L’éducation nouvelle, partout dans le monde… et toujours nouvelle ! »
La quatrième Biennale internationale de l’éducation nouvelle
aura lieu
du 30 octobre au 2 novembre 2024,
à l’université de Nantes et au lycée Jules-Rieffel de Saint-Herblain (Loire-Atlantique)
Dans l’école, au sein même de la classe, mais aussi dans les champs de la psychiatrie, du travail social
ou de la culture, dans les temps libérés, ici et ailleurs dans le monde, les militants et militantes de nos mouvements agissent, mettent en acte les valeurs et les principes de l’éducation nouvelle. Ils le font aujourd’hui comme ils l’ont fait hier dans des contextes politiques, sociétaux différents, assumant chaque jour de situer leurs pratiques dans une approche se démarquant des pensées dominantes. Autres temps, autres contextes, mais quelle(s) histoire(s) !
Les travaux de cette Biennale s’organiseront autour de cinq grands axes :
- Éducation nouvelle et échec scolaire socialement marqué
- Éducation globale, éducation populaire, éducation nouvelle
- L’éducation nouvelle face aux totalitarismes et populismes
- L’éducation nouvelle face au défi écologique
- Privatisation, marchandisation, coopération, internationalisme
« En quoi l’éducation nouvelle est-elle pertinente, renforce-t-elle les capacités d’agir dans le champ des pratiques culturelles ou de la lutte pour l’égalité ? » sera la question support aux interventions lors de la séance d’ouverture de Béatrice Mace, vice-présidente Culture de la région Bretagne et ancienne directrice des Transmusicales de Rennes (France) et de Christine Mahy, militante contre la pauvreté et travailleuse socioculturelle (Belgique), secrétaire générale et politique du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté (RWLP), ancienne présidente du Réseau belge de lutte contre la Pauvreté (BAPN).
Dorcy Rugamba, homme de théâtre rwandais, sera le grand témoin de cette Biennale et interviendra lors de la séance de clôture de cette quatrième édition. Rescapé du génocide au cours duquel sa famille proche (sa mère, son père, tous ses frères et toutes ses sœurs) a péri, il vient en Belgique. Dès le début des années 2000, il organise des ateliers de création à Kigali et participe à la reconstruction d’une action culturelle dans son pays d’origine. Il est aujourd’hui directeur artistique des Triennales de Kigali.
Nous ne sommes pas spectateurs inactifs des évolutions à l’œuvre aujourd’hui. Nous agissons dans ces
environnements, nous y conduisons des actions conçues du point de vue de leur rapport à l’éducation
nouvelle, aux projets qui sont les nôtres. Il est nécessaire d’identifier ces actions, de les partager. C’est le sens des « ateliers ». Véritables zooms sur ce que nous faisons déjà, ces actions, ces pratiques pédagogiques, sont originales parce que créées par des équipes de militantes et militants comme autant de réponses sur mesure à de véritables besoins d’un public, d’un territoire. Les identifier et en analyser l’origine, vivre, partager et comprendre les démarches devra permettre d’enrichir le patrimoine commun des participants. Ainsi mutualisées, elles peuvent devenir demain de véritables leviers de développement.
Nous le savons, au sein même de nos mouvements, il y a aussi des questions, des réflexions qui se discutent par endroit sans réelle mutualisation. Il est aussi des utopies, y compris des utopies oubliées, des expériences à vivre seuls ou avec d’autres, des essais, des expérimentations, tout cela fait partie de nos patrimoines communs, de l’histoire même de nos mouvements. Il est aussi des sujets d’actualité, des enjeux politiques et éducatifs sur lesquels nous réfléchissons au sein de nos organisations respectives.
Nous proposons de mettre dans le débat organisé et socialisé de ces biennales des réflexions, des
propositions, des questions sur les cinq thèmes spécifiques à cette Biennale.
Pour s’inscrire, il faut être adhérent ou adhérente de l’un des mouvements organisateurs.
Pour adhérer au CRAP-Cahiers pédagogiques
La Biennale est organisée par Convergences pour l’éducation nouvelle, un collectif constitué des Ceméa (Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active), du CRAP-Cahiers pédagogiques, de la Fespi (Fédération des établissements scolaires publics innovants), de la Ficeméa (Fédération internationale des Ceméa), de la Fimem (Fédération internationale des mouvements d’école moderne), du GFEN (Groupe français d’éducation nouvelle) de l’ICEM (Institut coopératif de l’école moderne – Pédagogie Freinet) et du LIEN (Lien international d’éducation nouvelle).
Les mouvements organisateurs proposent avant la Biennale une formation sur le thème « L’éducation nouvelle face aux défis d’aujourd’hui ». Cette formation, animée par une équipe internationale coordonnée par Philippe Meirieu, se déroulera du dimanche 27 octobre à 14 heures au mardi 29 octobre au soir dans les locaux qui accueilleront la Biennale.