Revue de presse du dimanche 8 janvier 2023

Réforme ou réforme ?

L’actualité de la rentrée c’est l’annonce de la réforme du collège, plus particulièrement celle de la 6e. Elle a fait l’effet d’un pétard mouille (Tout ça pour ça ?) mais a beaucoup fait réagir les professeurs, surtout ceux des écoles.

Le constat est la faiblesse du niveau des élèves à l’entrée en 6e en français et mathématiques. Réforme du collège : les premières mesures | Les Echos. “Le ministre de l’Education Pap Ndiaye a annoncé le 4 janvier 2023 de premières mesures pour réformer le collège, qu’il qualifie d’« homme malade » du système éducatif en raison de son niveau « faible ». Selon les dernières évaluations, en début de sixième 27% des élèves n’ont pas le niveau attendu en français et près d’un tiers en mathématiques.”
Renforcement des savoirs fondamentaux, devoirs… Pap Ndiaye détaille la réforme de la 6e (bfmtv.com). “Le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye était l’invité de BFMTV-RMC ce mercredi matin. Il a évoqué sa priorité: réformer l’enseignement dans les classes de sixième. L’idée est de pallier la baisse du niveau moyen des élèves en assurant une meilleure transition entre l’école primaire et le collège.”

La logique aurait donc voulu un renforcement des moyens dans le primaire pour éviter cela, mais non, le ministre pense tout résoudre avec une heure de soutien par semaine. Heure assurée par des professeurs des écoles qui se demandent bien quand ils pourraient le faire. Collège : Pap Ndiaye annonce que des profs des écoles volontaires iront au secours des sixièmes
Le ministre de l’Education a annoncé ce mercredi la création d’une heure hebdomadaire d’approfondissement en français et en mathématiques pour les élèves de sixième, avec l’intervention de profs des écoles et la généralisation du dispositif «devoirs faits». Libération. Réactions des enseignants sur VousNousIls.

Cette réforme est la généralisation d’une expérimentation réalisée dans l’académie d’Amiens : les classes tremplin. «Des fois c’est trop dur de lire, j’arrive pas à suivre» – Libération (liberation.fr). “Depuis septembre, six collèges de l’académie d’Amiens expérimentent une remise à niveau en maths et français pour les sixièmes en difficulté, grâce à des enseignants de primaire volontaires. Un dispositif généralisé l’an prochain, a annoncé mercredi le ministre de l’Education.” 

A lire sur Médiapart, la remise en perspective historique de Claude Lelièvre. Après le conductator Blanquer, le grand timonier Ndiaye : « à cent fleurs d’éclore » | Le Club (mediapart.fr). “« Permettre à cent fleurs (pédagogiques) d’éclore » a déclaré lundi dernier le ministre de l’Education nationale actuel, à l’instar de la célèbre formule énoncée en mai 1956 par Mao Zedong : « Que cent fleurs s’épanouissent, que cent écoles rivalisent ».”

« Si le collège doit mieux faire, il n’est pas dans un aussi mauvais état qu’on le dit, alors que rien n’a été résolu au niveau de l’école primaire » Daniel Bloch, ancien recteur et « père du bac professionnel » invite, dans une tribune au « Monde », le ministère de l’éducation nationale à prendre le temps de la réflexion concernant la réforme du collège, qui doit selon lui être « prioritairement consacrée » aux élèves les plus en difficulté. Très intéressante mise en perspective des réussites et échecs du collège, notamment à l’aune des réformes passées qui ont toujours visé à réduire les moyens et dont les victimes ont toujours été les élèves en difficulté.
Mise en perspective qui s’appuie sur les différents classements internationaux.

On retrouve dans plusieurs tribunes et articles ce constat que notre école est l’une des plus inégalitaire et que rien n’est fait pour encourager la mixité, ni pour permettre aux plus en difficulté de réussir.

Yannick Trigance : « Pour que certains réussissent à l’école, il n’est pas nécessaire que d’autres échouent » (lemonde.fr). “Démocratiser la réussite scolaire exige des mesures fortes concernant l’orientation des élèves, la formation des enseignants et la mixité sociale affirme, dans une tribune au « Monde », Yannick Trigance, secrétaire national du Parti socialiste, qui réagit aux propositions du ministre de l’éducation Pap Ndiaye.” Par Yannick Trigance(secrétaire national du Parti socialiste, conseiller régional Ile-de-France)

« Notre système scolaire est profondément inégalitaire » dénonce Jean-Paul Delahaye (lanouvellerepublique.fr). “Ancien n° 2 de l’Éducation nationale et invité d’une conférence à Châteauroux, lundi 9 janvier 2023, Jean-Paul Delahaye livre une analyse sans concession de la scolarité en France.” Abonnés

« On construit une école à deux vitesses » – Marie-Aleth Grard (lagazettedescommunes.com). “Présidente de l’association ATD Quart Monde, Marie-Aleth Grard défend une mixité sociale et scolaire qui rendrait la société « plus ouverte et tolérante ». « La Gazette » s’est entretenue avec elle à la suite de la publication d’un livre dans lequel les adhérents de l’association témoignent de leurs parcours scolaires, dénonçant un système « terriblement inégalitaire ».”

« Les jeunes Français considèrent que la réussite ne dépend pas de leurs propres efforts à l’école » (lemonde.fr). “Pour lutter contre le décrochage des élèves français dans les classements européens, les économistes Yann Algan et Elise Huillery préconisent, dans une tribune au « Monde », de mettre les compétences sociales et comportementales au cœur de l’école et de l’entreprise.” “Notre système scolaire montre des signes inquiétants. Le niveau de mal-être des élèves français est l’un des plus élevés : 50 % de nos enfants déclarent être anxieux à l’école, soit 30 points de pourcentage de plus que la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 2019. Est-ce la rançon de meilleurs résultats scolaires ? Loin de là. En vingt ans, les élèves français sont passés de la 7ᵉ à la 17ᵉ place sur dix-huit pays de l’OCDE en mathématiques et en sciences, en 2019. Si tous les élèves sont concernés par ce déclin, même la tête de classe, notre pays se distingue par des écarts de performances scolaires record et la corrélation la plus forte avec l’origine sociale des élèves.”

Pap Ndiaye, un très discret ministre de l’Éducation (sudouest.fr). ‘Plus de sept mois après son arrivée, Pap Ndiaye a créé une rupture de ton par rapport à son prédécesseur mais suscite des inquiétudes quant à sa capacité d’action. Un ministre qui prend le temps et écoute, mais peine à s’imposer : plus de sept mois après son arrivée, Pap Ndiaye a créé une rupture de ton par rapport à son prédécesseur mais suscite des inquiétudes quant à sa capacité d’action.’

Le métier

Une enquête du ministère est parue, confirmant ce que tous les enseignants affirmaient. Les enseignants français sont, en Europe, parmi les moins payés, qui ont le plus d’heures en classe et qui ont les classes parmi les plus chargées. Système éducatif : comparaison entre les pays de l’Union européenne | vie-publique.fr. “Le ministère de l’éducation nationale publie un panorama d’indicateurs et d’analyses afin d’apprécier les résultats et la diversité de l’organisation de la scolarité dans l’Union européenne. Ce bilan 2022 sur les systèmes éducatifs permet de mieux situer la France par rapport à ses voisins européens.”

« Le système éducatif français se rapproche d’un modèle où l’enseignant est vu comme un technicien » (lemonde.fr). “Pour Géraldine Farges, spécialiste des sciences de l’éducation, les professeurs ont le sentiment que leur liberté pédagogique a été rognée au fil du temps.” Propos recueillis par Sylvie Lecherbonnier. abonnés

2023 : Pap Ndiaye veut des enseignants heureux, les enseignants veulent une revalorisation – VousNousIls. “Le ministre s’est adressé à la communauté éducative dans une vidéo pour la nouvelle année. De nombreux enseignants ont réagi sur les réseaux sociaux. Pour la nouvelle année, le ministre de l’Education Nationale Pap Ndiaye a adressé ses vœux à la communauté éducative dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Un mot d’ordre pour le ministre : le “bonheur.””

Les mots de l’éducation 2022 | Le Club (mediapart.fr). “« Trois mots pour caractériser l’année 2022 dans l’éducation ». 700 réponses, 2026 mots et un nuage de mots pour résumer l’état d’esprit de l’opinion enseignante. Un nuage bien sombre et qui dit beaucoup sur le sentiment d’abandon des enseignants. Mais un nuage pas si toxique que cela !” Philippe Watrelot.

Le dessin de Fabien Crégut

Malgré tout cela, les professeurs heureux, ça existe !

Education : « Enseigner au collège est l’une des plus belles choses qui me soient arrivées », s’enflamme Mara Goyet (20minutes.fr). “Elle est prof d’histoire-géo depuis un quart de siècle et ne se lasse pas de son métier. Dans Finir prof, peut-on se réconcilier avec le collège ? qui paraît ce jeudi, Mara Goyet décrit avec enthousiasme les différentes facettes de son métier. Sans gommer pour autant les difficultés traversées par les enseignants : le manque de moyens dont souffrent les établissements, la gestion complexe de la continuité pédagogique lors de la crise du Covid, le traumatisme de la mort de Samuel Paty… « « Finir prof » sonne comme une menace ; c’est pour moi une chance », écrit-elle. Un ouvrage qui arrive à point nommé alors que le ministre de l’Education, Pap Ndiaye, vient d’annoncer de nouvelles mesures pour le collège.”

Les extraits de « Finir prof », de Mara Goyet : « Enseigner, ce n’est pas faire un petit tour dans une salle de classe. C’est durer » (lemonde.fr). “Dans un livre à paraître le 5 janvier, l’enseignante publie un essai très personnel dans lequel elle ausculte sa pratique quotidienne au cœur de la classe. Un livre qui donne à voir une professeure heureuse de son métier. En voici quelques extraits.” Par Mara Goyet. abonnés

Ces profs qui restent, malgré le « malaise enseignant » : « Aider les élèves à devenir des adultes, des citoyens, c’est la plus grande des victoires » (lemonde.fr). “D’année en année, la désaffection pour le métier de professeur se confirme. Pourtant, nombreux sont ceux qui s’accrochent. Au « Monde », ils expliquent leurs motivations, qu’elles soient sociales, académiques ou simplement au service des enfants.” Par Violaine Morin et Sylvie Lecherbonnier

Cependant, leur mission n’est pas facile, surtout quand l’extrême droite s’en mêle !

Une loi de « défense laïque » face à Reconquête ? (cafepedagogique.net). “Le 11 septembre dernier, Eric Zemmour a lancé le collectif « Protégeons nos enfants » en dénonçant ce qu’il a appelé « le grand endoctrinement » qui serait selon lui la cause principale du « grand remplacement ». « En attendant que nous soyons au pouvoir, je vais vous dire quoi faire immédiatement, avec vos moyens, dès aujourd’hui et sans attendre les prochaines élections : ne laissez plus rien passer ». Et il a annoncé la création d’un « réseau national de parents vigilants », destiné à être un « contre-pouvoir qui s’engage dans la bataille culturelle »   « Je veux une présence massive sur le terrain, une « armée numérique » a-t-il ajouté (le nom du domaine www.protegeons-nos-enfants.fr ayant été déposé dès le 31 août). Depuis, trois mises en cause d’enseignants ont déjà eu lieu : en Normandie, dans le Nord et en Vendée.”

Pédagogie et numérique

La révolution « pédagogique » de ce début d’année, c’est l’accès à ChatGPT, cette intelligence artificielle qui fait vos devoirs. Mais qui peut aussi préparer vos cours (ou pas).

La révolution « ChatGPT-3 » prend les enseignants de court (radiofrance.fr). “La nouvelle version de « Chat GPT3 » qui fait fureur chez les étudiants, va plus loin que le simple copier-coller et génère des textes « uniques » bien difficiles à repérer par les enseignants.”

Sens et finalités du numérique en éducation – Hors-série : Tests et simulations d’« entretien » avec ChatGPT (Open AI) – Éducation, numérique et recherche (hypotheses.org). “Tests et entretien hors-série avec l’agent conversationnel ChatGPT sur le numérique en éducation : potentialités et limites d’une technologie d’intelligence artificielle.”

Olivier Ertzscheid : GPT-3 : c’est toi le Chat – Educavox, Ecole, pédagogie, enseignement, formation. “Article publié par Olivier Ertzscheid, maître de conférences en sciences de l’information sur son site affordance.info.  Ce(tte) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International. »Après les générateurs d’images se prenant pour autant d’oeuvres d’art dont je vous parlais longuement dans ces colonnes, voici donc l’un des derniers avatars de la société OpenAI, un “chatbot”, une interface conversationnelle qui permet de “discuter” et de lancer le générateur de texte sur la base de “prompts” que nous saisissons. Nom de code : Chat GPT-3. »” Un article très long, très fouillé, et très complet.

Les enseignants doivent revoir leurs pratiques ! Donner des travaux à faire à la maison ne semble plus pertinent.

Evolutions technologiques : quels impacts et quelles réponses dans le domaine éducatif ? – Educavox, Ecole, pédagogie, enseignement, formation. “En ce début d’année 2023, avec tous nos vœux, nous vous présentons une série d’articles qui permettent d’exercer notre esprit critique et notre imaginaire.  Entre le côté l’obscur et la lumière, le numérique entraine des défis nouveaux, des stratégies qu’il faut actualiser sans cesse. « Parler de l’avenir n’est pas une exigence quelconque ». « Nous vivons dans un monde numérique et une transformation culturelle majeure s’y construit ». « Questionner l’imaginaire scolaire, discerner les pièges et repenser les savoirs » à partir des évolutions sociétales et des évolutions technologiques, voici ce que nous vous proposons à la lecture.  “

“Je n’ai aucune envie de me reconnecter” : ces ados américains qui s’éloignent de leurs écrans (telerama.fr). “Aux États-Unis, des jeunes remettent en cause l’emprise des réseaux sociaux, réclament des applications moins addictives, voire échangent leur smartphone pour un téléphone à clapet. Ce phénomène, encore marginal, prend toutefois de l’ampleur.”

Malgré le numérique, la question de l’apprentissage par cœur se pose encore. Il est pourtant établi que c’est nécessaire. Le tout est dans la mesure.

Ecole : proscrire ou non le par cœur ? – Libération (liberation.fr). “L’apprentissage par cœur a fait souffrir des générations entières et nombre d’éducateurs pointent son inutilité. Pour autant, est-il à bannir des pratiques enseignantes ? Pas si sûr.” abonnés

[Opinion] Contre le mythe de la transmission des connaissances | Le Devoir. Débat au Québec : “Il faut d’abord affirmer fortement une évidence qui semble encore échapper à plusieurs : l’élève ou l’étudiant est le seul qui peut apprendre. Personne ne peut le faire à sa place, même pas ses enseignants. L’apprentissage se réalise par l’activité intellectuelle de la personne qui apprend. Nos deux auteurs s’inquiètent au contraire que « la démarche stratégique d’enseignement au primaire et au secondaire approuvée par le ministère ne repose pas sur la transmission de connaissance, mais sur l’aide à l’apprentissage ». Le mythe de la transmission des connaissances a la vie dure.”

L’attention aux vulnérabilités des élèves | La boutique Berger-Levrault. “La vulnérabilité: un concept qui révolutionne la manière d’aborder les problématiques d’échec scolaire, de démotivation, de décrochage et de climat scolaire   Tous les enfants, tous les adolescents sont vulnérables, et nombre d’entre eux vivent, de manière passagère ou durable, des expériences familiales, amicales et scolaires qui les fragilisent émotionnellement de manière très vive, au point d’orienter radicalement leur rapport à l’école et au savoir, et leur parcours scolaire. “ 

Divers

Où l’on parle orientation, enseignement supérieur et enseignement hors de France.

Pénuries du secteur paramédical : un « phénomène très global » – Educpros (letudiant.fr). “Face au vieillissement de la population, les besoins en infirmiers, aides-soignants et autres professions paramédicales augmentent. Mais ces métiers peinent à attirer, particulièrement après que la pandémie de Covid-19 a mis en lumière les difficultés rencontrées par ces professionnels du soin. Le point en infographies sur une pénurie annoncée.”

Ecoles d’ingénieurs : « Il faut aider les filles à ne pas se censurer dans leurs choix d’orientation » (nouvelobs.com). “Aline Aubertin est présidente de l’association Femmes ingénieures, qui promeut la place des femmes ingénieures et scientifiques dans le monde du travail. Elle dirige depuis juin dernier l’Isep, une école d’ingénieurs spécialisée dans le numérique.” Propos recueillis par Sandrine Chesnel

Parcoursup : « Avec la plateforme s’est imposée une généralisation de la sélection », estime Johan Faerber (20minutes.fr). “·INTERVIEW Dans un essai qui paraît ce vendredi, l’enseignant décrit les travers du système d’orientation dans l’Enseignement supérieur”

Martin (Adiut) : « Localement, un quart des IUT auront des difficultés pour déployer la 3e année de BUT » – Educpros (letudiant.fr). “Martial Martin, président de l’Adiut, revient pour EducPros sur le déploiement du bachelor universitaire de technologie, le nouveau diplôme en trois ans des IUT. Un déploiement contraint par le manque de moyens pour financer la troisième année de BUT. Il s’inquiète aussi de la baisse des candidatures en IUT dans les filières de production et d’une moindre appétence des lycéens pour les sciences et la technologie.”

Des chantiers concrets pour l’enseignement supérieur et la recherche en 2023 – Educpros (letudiant.fr). “Qui dit nouvelle année, dit nouveaux enjeux… ou presque. En ce début d’année 2023, EducPros dresse les principaux enjeux dans l’enseignement supérieur et retrace surtout les principaux dossiers qui devront « atterrir » cette année. Focus.”

L’éducation à la finlandaise | Le bulletin chiffré, l’éléphant dans la classe | La Presse. “De retour d’un séjour à Helsinki, Joël Boucher, ex-enseignant et directeur d’école, s’est intéressé au système d’éducation finlandais, qui propose une approche différente de l’école québécoise.” un double détour.

Poursuite de l’article. L’éducation à la finlandaise | L’école québécoise a besoin d’une révolution | La Presse. “Lorsqu’il est question des mauvais résultats scolaires d’un élève, l’esprit populaire nous dit, qu’on en ait conscience ou non, que les choses sont ainsi et qu’on n’y peut rien. Ce fatalisme bien ancré cache mal notre manque d’ambition collectif. Invoquer le sophisme frivole de la défavorisation ou de la multiethnicité pour expliquer nos résultats décevants, cela friserait la malhonnêteté. Les causes sont ailleurs.”

Ressources

Séminaire du CICUR : « Quels savoirs porteurs de sens pour tous les élèves ? » – Le Café pédagogique (cafepedagogique.net). “« Les troubles du sens et l’approche curriculaire », tel sera le thème du prochain séminaire du Comité Universitaire d’Information Pédagogique (CUIP) vendredi 27 janvier dès 14h. Séminaire en ligne, ouvert à tous et toutes.” Inscription ici

L’éducation au politique – ISTE Editions (istegroup.com). “’Bien des problèmes politiques actuels comme l’aménagement du territoire, la sécurité urbaine, la grande pauvreté sont dits « pernicieux ». L’école gagnerait à les prendre en compte dans son éducation au politique. L’ouvrage étudie la tradition anglo-saxonne des wicked problems (les problèmes pernicieux), et les envisage dans leurs cinq dimensions : polysémie, conflictualité, complexité, spatio-temporalité critique et absence de véritable solution. Il aborde les problèmes « superpernicieux » à travers deux exemples majeurs : le changement climatique et la pandémie de la Covid-19.”

Roelens, C. (2022). Utopies éducatives: Guichet J.-L. & Maillard, A. (dir.), Arras : Artois Presses Université (2021). Spirale – Revue de recherches en éducation, 69, 235-240. https://doi.org/10.3917/spir.069.0235

Pédagogie de la résonance : grand entretien avec Hartmut Rosa Sur France Culture. Lundi 2 janvier 2023/ ÉCOUTER (1H 02) https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/etre-et-savoir/pedagogie-de-la-resonance-grand-entretien-avec-hartmut-rosa-4512757

François Galichet, « L’émancipation par le savoir : à quelles conditions ? », Recherches en éducation [En ligne], 34 | 2018, mis en ligne le 01 novembre 2018, consulté le 07 janvier 2023. URL : http://journals.openedition.org/ree/1827  ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.1827 

Géraldine Duboz et Bernard Desclaux

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