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Revue de presse du dimanche 12 septembre 2021

 

 

 

En cette rentrée, c’est d’abord une rentrée politique pour l’école, même considérée comme le dernier souci des Français en ce moment, l’école est agitée de nombreux débats. C’est aussi une rentrée en temps de pandémie, encore, et un système qu’il faut penser (et repenser ?). Tout ceci est aussi au coeur de préoccupations dans le supérieur. Enfin, un panel de plein d’idées, ressources vous attend. Alors, bonne rentrée (encore)…

Débats

Le premier sujet de débat, c’est celui de la méritocratie : les frontières sociales sont-elles franchissables aisément ? Merci à Jean-Paul Delahaye d’en fournir un témoignage pour mieux évoquer sa rareté !

Mattea Battaglia, pour Le Monde, a interviewé l’inspecteur général honoraire. Extraits choisis : « Enfant de pauvre devenu haut fonctionnaire – il a été le numéro deux du ministère de l’éducation sous la gauche –, Jean-Paul Delahaye publie, en cette rentrée, un livre témoignage aussi singulier qu’émouvant, Exception consolante. Un grain de pauvre dans la machine (éd. Librairie du labyrinthe, 256 pages, 17 euros). S’y croisent le propos d’un fils et celui d’un inspecteur général« . »Ces multiples voix entrent en dialogue pour constituer un récit racontant, à la première personne, ce que l’école fait aux enfants pauvres, ce que les enfants pauvres font – et doivent – à l’école.« . « Nous, les transfuges, qui avons réussi malgré tout dans un système scolaire fabriqué sur mesure pour d’autres que nous, nous en avons assez d’être des « exceptions consolantes » qui servent, comme le disait Ferdinand Buisson, « à faire oublier l’injustice foncière qui reste la règle générale ». »

La Croix a publié une critique de l’ouvrage  . De toute évidence, Denis Peiron a apprécié l’ouvrage : »C’est à elle [sa mère] que l’auteur s’adresse à la deuxième personne tout au long du livre. Témoignage de gratitude mais aussi promesse. Promesse de rester fidèle à son milieu d’origine et de faire tout son possible pour que l’école française, championne des inégalités, s’intéresse enfin aux élèves les plus modestes. Promesse de rester ce « grain de pauvre » dans l’engrenage de la grande machine à trier et à exclure. »

Louise Tourret a étendu le sujet dans son émission Être et savoir. « Histoires politiques et intimes de la « méritocratie ». “C’est une histoire de frontières que nous allons explorer. Le concept de frontière est important, il est à la fois mobilisé par les sociologues et utilisé par des auteurs et autrices qui racontent leurs parcours scolaire et social à la première personne… C’est une histoire de décisions et de luttes politiques. Le sociologue et chargé de recherche au CNRS Paul Pasquali en fait le récit dans un livre important et dont le titre, très fort, Héritocratie – Les élites, les grandes écoles et les mésaventures du mérite (La Découverte, 26/08/21), interpelle.”. Une émission prenante qui démonte des mécanismes de défense, en particulier le trop courant « mais ça existe les pauvres qui réussissent », oui ça existe, mais c’est trop rare…

Bernard Desclaux rend compte de ce débat sur son blog dans un article prenant et qui offre une vue d’ensemble du sujet « Tir groupé sur la méritocratie ». Je vous encourage à aller le lire.

Même problème dans l’inclusion selon Mickaël Jury dans le Café pédagogique « maître de conférences dans la 16e section du Conseil national des universités, celle qui regroupe les psychologues. Il est actuellement en poste à l’Université Clermont Auvergne, et notamment à l’INSPÉ et au laboratoire ACTé (activité, connaissance, transmission et éducation). Ses recherches portent sur la compréhension du maintien des rapports entre dominants et dominés dans les systèmes sociaux. Plus particulièrement, il travaille sur le système éducatif et la mise en place de l’école inclusive. Il prépare en ce moment la publication d’un ouvrage collectif avec Odile Rohmer et Maria Popa-Roch de l’Université de Strasbourg sur la manière dont la psychologie sociale peut éclairer la difficile scolarisation des élèves en situation de handicap.”

 Jadran Svrdlin sur son blog reprend les différentes réformes et propositions actuelles sur l’école : “Les polémiques déclenchées et savamment entretenues lors de cette rentrée scolaire représentent un exemple concret de la stratégie du choc en train de se dérouler. Résister nécessite un certain nombre de mises au point.” Pour lui le « paravent méritocratique » sert à « faire à moyen terme de l’école publique une école au rabais réservée à la masse qui se contentera de son statut social dont les volontés d’émancipation seront étouffées dans l’œuf par l’idéologie méritocratique et les processus de culpabilisation sous-jacents à celle-ci et qu’il s’agit d’une stratégie cohérente censée apporter des bénéfices directs au secteur privé mais aussi indirects sous forme de cette docilité fabriquée patiemment. C’est en semant de telles graines qu’on pourra espérer rallier à cette cause de larges pans de la société. Car ce n’est pas une cause corporatiste, contrairement à ce que les grands médias laissent entendre lorsqu’ils évoquent les revendications salariales. »

Autre débat : travailler ensemble ou en concurrence ?

Charles Hadji analyse les vertus de l’entraide et de la compétition en éducation dans Slate. »Par essence, la compétition est confrontation avec d’autres sur des tâches spécifiques, qu’elles soient purement motrices (ou psychomotrices): courir, sauter, lancer, nager, etc. Ou bien ludiques (jouer avec des ballons), voire cognitives (jouer aux échecs). Dans tous les cas, il s’agit d’être plus fort ou meilleur que les autres, qui ont accepté de faire face au même défi compétitif. La règle d’or est bien: «que le meilleur gagne».« 

et « L’important est finalement moins d’être le meilleur, contre les autres, que de tendre vers le mieux, dans un perpétuel effort de dépassement de soi. Performance rime avec concurrence, et réduit le combat pour le développement à la confrontation interpersonnelle. Alors que le combat éducatif essentiel est celui que chacun est appelé à mener par rapport à lui-même; et, d’une certaine façon, contre lui-même.« . Un article à lire !

Pour mémoire : « Travailler ensemble pour enseigner mieux, l’EDUBREF de l’IFE » de janvier 2019 : “Le travail collectif est considéré comme un recours pour favoriser le développement professionnel des enseignant.e.s au bénéfice de la réussite des élèves. S’appuyant sur des recherches de plusieurs dizaines d’années, les organismes internationaux (commission européenne, OCDE, UNESCO) promeuvent ce mode de travail, dans un contexte de complexification du métier d’enseignant.e. Qu’en est-il en France ? Quels en sont les formes, le cadre et les évolutions ? Et plus précisément, dans quelle mesure l’implication dans un collectif permet-elle de se former sur son lieu de travail ?

Et pour lutter ? Philippe Watrelot propose aussi de travailler ensemble sur son blog. « J’ai répondu récemment à une interview pour la commission « politiques éducatives » du CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale) . Elle est composée de plus de 3000 membres, tous fonctionnaires territoriaux de l’éducation. Je reprends ici sur mon blog les principaux éléments de cet entretien.”

Dernier sujet, faut-il observer l’éducation uniquement en France ? Réponse unanime des articles : NON !

Dans Contrepoints, Nelly Guet affirme à la fois qu’il faut « une refonte du système indispensable à la prospérité économique et sociale en France » et qu' »il est grand temps de sortir du cadre franco-français et de s’informer sur les recherches et les pratiques internationales. »

Denis Poizat, s’interroge sur l’évaluation du niveau des élèves français :“Comment connaître le niveau des élèves d’un pays en mathématiques ou en lecture, en résolution de problème ? Le niveau des petits Anglais baisse-t-il ? Monte-t-il ? Tout le monde, aujourd’hui, dispose des points de repère nécessaires pour se faire une idée assez juste des performances des systèmes d’éducation : les rapports de comparaison internationale établis par des organisations telles que l’Unesco (notamment l’Institut de statistiques de l’Unesco), l’Union européenne ou l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) sont accessibles au grand public, les méthodes connues et présentées.”

Mais pour Jean-Yves Mas et Guy Dreux, Professeur de SES, le contrôle continu va modifier la donne. “En conférant aux enseignants un rôle de juge et partie dans l’orientation de leurs élèves, la réforme du « contrôle continu » induit une transformation radicale des pratiques pédagogiques de l’enseignement secondaire. Non pour mieux certifier le « niveau réel » des élèves, mais bien pour assurer le « contrôle continu » de l’école tout entière.

Distanciel et numérique

Le dessin de Fabien Crégut

La pandémie n’est pas terminée. L’enseignement en distanciel est toujours d’actualité et fait l’objet de nombreuses réflexions.

Plusieurs articles dans Le Monde, pour commencer.
L’enseignement en ligne à l’épreuve du Covid-19. Par Charles de Laubier
« Enquête Enseignants, formateurs, élèves et parents se sont convertis au numérique à marche forcée en raison des confinements successifs. Si l’offre est abondante, la puissance publique, elle, a eu du mal à suivre, laissant souvent les concernés livrés à eux-mêmes.”
« L’apprentissage en ligne n’en est qu’à ses débuts »
« Le président du leader mondial de l’édition éducatif Pearson, Sidney Taurel, revient sur l’explosion de la demande pour des supports éducatifs et les transformations du secteur en raison de la crise sanitaire. »
Apprentissage en ligne : l’éducation nationale entre impréparation et « système D »
« Les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ont été mis à l’épreuve au cours des confinements successifs afin d’assurer, souvent dans l’improvisation, la « continuité pédagogique ». »

Dans L’Humanité on s’inquiète des éventuelles conséquences de l’enseignement à distance. Enseignement. 1 800 postes supprimés… et le loup du distanciel s’installe dans la bergerie
“Des cours à distance pour remplacer les enseignants absents : une issue très sérieusement envisagée par le gouvernement. Enseignants et chercheurs affirment pourtant que ce système est loin de remplacer un enseignement en direct.” Olivier Chartrain

Une réflexion belge sur les parents face au distanciel. L’enseignement hybride: stop ou encore?
“Quelle expérience les parents ont-ils fait de l’enseignement hybride en période de Covid? Une enquête menée par l’Ufapec révèle un sentiment général très mitigé.” abonnés

Le distanciel dans le supérieur est aussi dans les médias cette semaine. Les « open universities » : une autre vision de l’enseignement à distance
Un article de Emilie Remond – Chercheuse associée au laboratoire TECHNE, Université de Poitiers. Un article repris du site THE CONVERSATION.
“Comme tout système, il est à comprendre dans un contexte d’émergence lié à des décisions politiques. Il s’inscrit dans une organisation, dans une histoire, dans une culture professionnelle particulière qu’il est difficile de reproduire sans en comprendre les fondements. Le nombre d’open universities reste incertain tant il est difficile de les définir selon des critères homogènes. On peut cependant les estimer à soixante-dix, dont près des deux tiers en Asie. “

et puis …. Stimulé par l’épidémie de Covid-19, l’enseignement en famille fait des petits
“A Toulouse et dans sa région, des dizaines de familles ont fait leur rentrée scolaire à la maison. Menacé par la loi « séparatisme », cet enseignement connaît pourtant un nouvel engouement depuis le début de la pandémie. Le rejet de la vaccination joue aussi.” Par Philippe Gagnebet(Toulouse, correspondant) mais pour les abonnés

et L’intelligence artificielle s’immisce à l’école
“L’intelligence artificielle s’invite à bas bruit dans l’Education nationale. En Ile-de-France, tous les lycées seront équipés d’une solution technologique pour améliorer la maîtrise du français par les élèves. La cité scolaire Paul-Valéry, à Paris, doit devenir le premier campus de l’intelligence artificielle de France.”

Le dessin de Jules Thommen

Le système

Lumière sur les Atsem, ces actrices de l’ombre des écoles maternelles. par Fabienne Montmasson Michel
“La rentrée scolaire est un rituel bien institué qui véhicule son lot d’images et de personnages emblématiques : les salles de classe impeccables, les cours d’école pimpantes, les enfants avec leurs sacs d’école tout neufs sur le dos, et beaucoup d’émotions du côté des parents et des enseignants.
Il est pourtant un personnage dont on parle peu alors qu’il est central dans la vie des écoles maternelles, et fortement mis à contribution pour la mise en œuvre de la rentrée en maternelle : l’Atsem, ou agente territoriale spécialisée des écoles maternelles – le féminin s’imposant pour ces emplois à 99 % occupés par des femmes.”

On revient sur les directeurs d’école et la volonté du président de leur donner un pouvoir de recrutement.
Le statut de directeurs d’école officialise l’école à deux vitesses. Un article d’humeur de Jean-Claude Lénervé.
“Avec les maîtres directeurs, Macron poursuit la casse de la fonction publique, entérine le principe d’une école élémentaire à deux vitesses, sa privatisation et le culte du Chef, à l’école comme à l’Elysée. De quoi lui dresser un statut.”
Claude Lelièvre revient aussi sur le sujet. Le précipité d’un recrutement des professeurs par des directeurs
“Cela avait été préconisé avec insistance par nombre de dirigeants de droite il y a une dizaine d’années . C’était dans l’ouvrage « L’Ecole de demain » de Blanquer en 2016 qui visait à attirer l’attention des présidentiables de droite. Devenu ministre, il avait déclaré que cela allait être mis en place dans les mois suivants. Et on y arrive… peu avant les prochaines élections.”

Les inspecteurs vont-ils sauver l’Ecole ?
“Votre inspecteur va sauver l’éducation nationale. Dans un petit livre qui se lit bien (Trois leçons sur l’école républicaine, Seuil), Eric Maurin, professeur à l’école d’économie de Paris le démontre, preuve à l’appui. Et en plus, ce sauvetage sera pas cher. Selon lui, les inspections ont un effet déterminant sur les résultats des élèves. Pour 100 euros par enseignant et par an, une somme dérisoire, on obtient le même effet qu’une diminution de 20% du nombre d’élèves. Il n’y a pas mieux en terme d’efficacité du système scolaire ! L’effet est très bien démontré avec une argumentation en béton. Reste à trouver comment se produit le miracle de ce ruissellement pédagogique vers le bas. Une heure avec un inspecteur suffit-il à changer un professeur ?” Le Café Pédagogique

Ces bacheliers professionnels qui déjouent les pronostics, par Christine Guégnard
“Si les procédures d’admission limitent leurs chances d’accès à l’enseignement supérieur, certains bacheliers professionnels se faufilent à travers les mailles du filet. Comme Thibaut, bachelier en menuiserie, qui a validé sa licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) en trois ans, avant de tenter le Certificat d’Aptitude au Professorat d’Éducation physique et sportive conformément à son projet initial.”

École : sanctions collectives, ligne à recopier, zéro; quelles punitions sont autorisées et interdites?
“Alors que les enfants et ados ont à peine repris la route de l’école, une lectrice nous interroge déjà sur les punitions autorisées ou non au collège. On fait le point.”

Supérieur

Le DUT devient le BUT
“À partir de la rentrée 2021, le Bachelor universitaire de technologie (BUT) devient le nouveau diplôme de référence des IUT (institut universitaire de technologie). En intégrant un BUT, les étudiants bénéficient d’un parcours intégré en 3 ans au lieu de 2, validant un diplôme de licence professionnelle (qui porte le nom de BUT dès lors qu’elle se déroule dans un IUT). Le cursus s’articule toujours autour de mises en situation professionnelles et de périodes en entreprise sous forme de stages ou en alternance.”

Emploi : « Le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur représente un vecteur essentiel de cohésion sociale »
Tribune par Laurent Giovachini, Président de la fédération Syntec, Florence Lustman, Présidente de la Fédération française de l’assurance etNicolas Théry, Président de la Fédération bancaire française.
“Les présidents des fédérations de l’assurance, Florence Lustman, de la banque, Nicolas Théry et des entreprises de high-tech, Laurent Giovachini affirment, dans une tribune au « Monde » que le développement de l’apprentissage dans les universités et grandes écoles permet de lutter efficacement contre les inégalités sociales et territoriales.”

Rentrée universitaire : les masters de la colère par Olivier Chartrain
“Étudier devient un parcours du combattant. Après les affres de Parcoursup pour accéder à la licence, les jeunes doivent désormais affronter le barrage de l’entrée en master, où le manque de places menace de laisser nombre d’entre eux sur le carreau.” Pour les abonnés.

Le pass sanitaire sera obligatoire lors des soirées étudiantes, annonce Frédérique Vidal
“La ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé ce jeudi 9 septembre que le pass sanitaire serait obligatoire lors des soirées étudiantes et week-ends d’intégration cette année.”

15.000 offres de jobs étudiants à saisir sur « 1 jeune, 1 solution ». Par Etienne Gless
“Une nouveauté de la rentrée 2021 : la plateforme gouvernementale « 1 jeune, 1 solution » propose désormais des jobs étudiants d’une durée inférieure à 15h par semaine pour ne pas nuire à vos études. 15.000 offres d’emploi sont déjà disponibles.”

Divers

Des ressources pour étudier le patrimoine et le mobilier scolaire
“À l’occasion de la 38e édition des Journées européennes du patrimoine, les 18 et 19 septembre 2021, sur le thème « Ensemble, faisons vivre le patrimoine » aborder en classe l’école comme bâtiment et espace d’apprentissage.”

« Une jeunesse sacrifiée ? »
« BONNES FEUILLES. On part souvent du principe qu’à chaque formation correspond un emploi et que l’expansion scolaire est la clé contre les inégalités. Est-ce aussi simple ? Extrait du livre « Une jeunesse sacrifiée ? ». » Par Nicolas Charles, Université de Bordeaux

Le succès du recrutement parallèle des enseignants au Luxembourg
“Le ministère de l’Éducation nationale recrute depuis 2018 des détenteurs d’un bachelor en relation avec un des objectifs de l’enseignement fondamental (Quereinsteiger). Ils pourront accéder, après la réussite d’une formation en cours d’emploi d’environ 250 heures, à la fonction d’instituteur sous les mêmes conditions que les détenteurs d’un bachelor en sciences de l’éducation.”

Emilie Kochert

Géraldine Duboz

Sur la librairie des Cahiers pédagogiques

N°570 – Apprendre dehors

Coordonné par Aurélie Zwang et Jean-Michel Zakhartchouk – Juin 2021

Après les confinements successifs, l’intérêt pour les pratiques d’éducation en plein air est grandissant. Inscrites dans l’histoire de la pédagogie, elles sont non seulement mises en œuvre à l’école, de façon régulière ou lors de sorties de terrain plus ponctuelles, mais aussi dans le périscolaire. Il s’agit dans ce dossier d’interroger ce qui s’apprend de spécifique dehors.

 

 

N°569 – Enseigner la créativité ? 

Dossier coordonné par Caroline Elissagaray et Angélique Libbrecht

mai 2021

L’injonction à la créativité est répandue dans le monde du travail, mais à l’école, elle semble souvent réservée aux petites classes ou aux filières artistiques. Dans ce dossier, nous envisageons cette notion comme compétence à développer et comme levier pour les apprentissages à tous les âges et dans toutes les disciplines