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Madeleine Natanson
Institutrice, puis éducatrice et rééducatrice de la dyslexie, elle est, dans le début des années 1960, une des premières à apprendre à lire et à écrire aux enfants trisomiques. Elle ne peut s’en contenter et, devant les souffrances de ces enfants, développe des techniques de soutien psychologique. Devenue psychanalyste, elle rédige sa thèse de doctorat en Sciences de l’Éducation, sur « Réparation symbolique et alliance pédagogique ».
Elle devient l’un des piliers du GIREP (Groupe international du rêve-éveillé en psychanalyse) et de sa revue Imaginaire et inconscient.
Dans les années qui entourent mai 68, elle écrit des ouvrages aux titres alors jugés provocateurs : Guérir de l’école : Des enfants en état d’échec, Sexualité et éducation ; certains sont co-écrits avec son époux, Jacques Natanson, professeur de Sciences de l’Éducation à Paris-X Nanterre.
Elle organise du « soutien au soutien » des enseignants, anime des groupes Balint à l’Université de Rouen, devient référente pour des travailleurs sociaux confrontés à la toxicomanie… De toutes ces expériences, elle tire des ouvrages : Il fait moins noir quand quelqu’un parle : une écoute psychanalytique dans la formation ; Risquer la transmission ; Des adolescents se disent – Voyage au pays des adolescents ordinaires…
Elle a laissé une empreinte forte sur des générations de jeunes patients, de psychanalystes, d’éducateurs, d’enseignants, de travailleurs sociaux, de Normandie et d’ailleurs ; jusqu’en Italie ou plusieurs de ses ouvrages ont été traduits.