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Entre pédagogie et grande foire
Quatre cent mille visiteurs en cinq jours, et des préoccupations souvent plus commerciales que pédagogiques : le premier salon de l’éducation a tenu le haut du pavé parisien du 24 au 28 novembre dernier, à la Porte de Versailles. Pour celui qui en doutait encore, le gigantisme de l’espace, avec ses mille huit cents exposants, est bien la preuve que l’éducation fait vendre et pas seulement du matériel, des produits dont le caractère éducatif est avéré. Ce public (on le qualifie parfois de » captif « ) que constitue la population scolaire donne, on a pu le constater, une imagination débordante aux marchands. Reste aux éducateurs à séparer le bon grain de l’ivraie !
Pourtant, ici ou là, dans l’intimité de quelques salles moins clinquantes, parfois difficiles à localiser, des débats se sont ouverts à de vrais échanges d’idées, au-delà de l’aspect formel ou prévisible. Le CRAP et la rédaction des Cahiers pédagogiques étaient présents dans plusieurs d’entre eux : L’innovation, levier de changement pour le système éducatif ? Comment les établissements doivent-ils être dirigés ? Le nouveau collège, Aider les élèves, est-ce si simple ? Enseigner avec les technologies de l’information et de la communication : un autre métier ? Impressions.
Odile Chenevez