Dès la maternelle, les problèmes ouverts habituent les élèves au bricolage et aux tâtonnements de la recherche. Ils permettent aussi d’accrocher ceux qui sont réfractaires aux mathématiques.

Au-delà des modèles de rédaction quelque peu stéréotypés, les écrits mathématiques servent, entre autres choses, à réfléchir et à apprendre. La narration de recherche en résolution de problèmes, le calcul mental, les activités de catégorisation, etc. peuvent être autant d’occasions de faire écrire pour que les élèves progressent.

De l’enfance à l’age adulte, l’histoire très (trop ?) souvent vécue d’une relation compliquée avec les mathématiques ; entre décrochage et réconciliation…

S’inspirant des idées de l’enseignant américain Dan Mayer, des frères jumeaux, tous deux professeurs de mathématiques en collège, ont mis au point une série de vidéos de problèmes ouverts destinée, entre autres, à accrocher aussi les élèves les plus faibles.

La plupart du temps, en élémentaire, la relation élève-mathématiques n’est pas encore figée et lorsque certains prétendent ne pas aimer les maths, souvent cela ne correspond ni à une réelle aversion ni à un véritable rejet. En fait, ces enfants ne se retrouvent pas dans la façon dont cette discipline est abordée. Alors, il faut faire des maths autrement !

Partir des créations mathématiques des élèves et les problématiser, c’est la méthode utilisée par l’auteure dans ses classes Freinet d’un collège REP+. Le collège Rabelais de Mons-en-Barœul est classé REP+ (Réseaux prioritaires renforcés) depuis la rentrée 2015. La démotivation et l’absentéisme sont de véritables fléaux qui gangrènent l’apprentissage. Pour endiguer le décrochage tout en stimulant […]