PENSER L’ERREUR
Une relecture roborative de l’ensemble de ce dossier, avec des pistes pour ne pas avoir à refaire le même en 2022…
Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche
Une relecture roborative de l’ensemble de ce dossier, avec des pistes pour ne pas avoir à refaire le même en 2022…
Dans le secondaire, les vieux réflexes des élèves sont de considérer l’erreur comme négative, réflexes conditionnés par l’enseignement qu’ils ont reçu et par leur environnement. Comment changer ce statut de l’erreur ?
Sans nier leur brillant comique, les bourdes des élèves ont beaucoup à nous apprendre sur leurs raisonnements, invitent aussi à reconsidérer les pratiques d’enseignement d’où émergent ces joyaux.
Comment faire en sorte que les élèves montrent leurs erreurs ? Comment distinguer erreur dans une procédure, à rectifier, et erreur dans une situation complexe, point d’appui pour avancer ?
De se tromper sans le vouloir à faire faux exprès, un chemin semé d’embuches dans les apprentissages de la lecture et de l’écriture.
Il y a des mots ou expressions qui n’ont que la force de l’évidence, et qui méritent surtout d’être interrogés, décortiqués, en attendant de trouver mieux.
Faire des erreurs dans un cadre collectif, en classe ou ici dans un groupe d’adultes en formation, est délicat pour l’estime de soi. Au formateur, à l’enseignant de mettre en place un fonctionnement qui autorise les erreurs, sans danger pour celui qui les commet.
L’état d’esprit dans lequel on considère les erreurs à l’école est révélateur d’une certaine conception de l’intelligence : si celle-ci se travaille plutôt que d’être une caractéristique fixe d’un individu, l’erreur n’est plus un échec.
Faut-il identifier, classer, rectifier sans relâche les erreurs, comme pour obstruer des fuites dans un barrage, ou bien privilégier un regard global sur les apprentissages, pour guider le cours du fleuve ?
Apprendre est un processus complexe, dans lequel s’entremêlent essais, réussites et erreurs. Comment rendre celles-ci plus visibles, et donc plus utiles ? A l’école, l’erreur est de mise : l’élève commet des erreurs, en fréquence ou gravité lorsqu’il apprend (stade de l’acquisition), lorsqu’il met à l’épreuve ses apprentissages dans des tâches analogues (stade du […]
Comment encourager les élèves à essayer, à ne pas craindre de se tromper, à ne pas considérer l’erreur comme une faute ou une infamie ?
Ne pas faire des apprentissages un chemin de croix et de chaque erreur un stigmate, certes. Mais pas si simple, c’est bien une conception du monde, en tout cas de la pédagogie et de ses pratiques, qui est en jeu.
Chers lectrices et lecteurs,
Les articles des Cahiers pédagogiques sont largement partagés et discutés. Pour soutenir l’association et sa démarche de mutualisation de réflexions et de pratiques en accès libre, vous pouvez nous aider en faisant un don, même minime.
Merci !