Tu parles, tu parles… Est-ce que tu penses ?
Quels processus de pensées sont à l’oeuvre lorsque des élèves participent à une discussion à visée philosophique ? L’adulte a pour rôle de les nommer et d’en faire prendre conscience aux enfants.
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Quels processus de pensées sont à l’oeuvre lorsque des élèves participent à une discussion à visée philosophique ? L’adulte a pour rôle de les nommer et d’en faire prendre conscience aux enfants.
Déroulé d’un projet basé sur la pratique de la discussion philosophique avec des élèves de 2de bac pro : les changements en classe sont bien visibles
Construire avec ses élèves le règlement de la classe, et faire qu’il soit ainsi mieux compris et mieux respecté, qui n’en rêve pas ? D’accord, mais sans naïveté, et en mesurant bien les apprentissages induits par les dispositifs que nous choisirons pour cela, et les significations qu’ils produiront.
Si la géographie est pour vous la description fastidieuse du relief des pays ou de leurs ressources à apprendre par coeur, vous allez être étonnés : en réalité c’est bouillonnant de questions et de débats de société. Mais concevoir ainsi cette discipline demande un peu de formation.
Quand circulent tant de demi-vérités, et encore plus d’ignorances, sur tant de questions importantes, permettre aux élèves de s’impliquer dans des débats de société de la façon la plus éclairée possible, voilà un bel enjeu.
Le rôle de l’adulte dans les débats est de travailler avec les élèves sur les liens entre parole et pensée. Des ressources langagières sont à élaborer progressivement avec les élèves, en alternant observations, réflexion et mises en oeuvre, avec l’aide de l’enseignant qui nomme les opérations intellectuelles avec des mots que les élèves s’approprient peu à peu.
Dans le cadre de séquences d’’éducation à la sexualité, j’ai fait appel à une association, SIS Animation (Santé info solidarité-animations, http://www.sis-animation.org/) qui utilise des outils et méthodes d’éducation populaire. Deux intervenants sont venus au collège pour des séances de deux heures en demi-groupes avec une classe de 4e. Un des outils qu’ils ont utilisés est […]
Comme dans l’article précédent, mais cette fois en lycée, l’institution de moments où le collectif de la classe peut exister. Un processus dont on ne cache pas les difficultés, mais qui est vécu en équipe.
Puisqu’il faut bien cerner l’objet, je risque la définition ci-dessous, soumise à la perspicacité des lecteurs qui s’en empareront pour l’améliorer.
Le genre du débat est présent à tous les niveaux scolaires, mais les visées de sa mise en œuvre sont à distinguer selon les contenus d’enseignement abordés. Le principal enjeu est l’identification des facteurs à considérer pour paramétrer des séquences d’enseignement explicites.
Des débutants parlent aux débutants : pour se lancer dans les discussions à visée philosophique en classe, il n’est pas inutile d’avoir bien exploré cette pratique et d’avoir quelques conseils dans sa besace.
À chacun selon ses compétences pour résoudre un problème en groupe ? Mais alors, où est l’apprentissage ? Plutôt mettre en place des fonctionnements où chacun peut endosser plusieurs rôles et ainsi progresser, avec le temps.
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