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Savoir

Pour le dictionnaire, le terme « savoir » désigne tantôt un verbe et tantôt un nom. Comme verbe, il renvoie à cinq significations liées, mais distinctes : 1) la conscience : mesurer les enjeux, les conséquences de quelque chose (je sais ce que je fais !) ; 2) l’information : être au courant de ceci ou de cela (je sais qu’il est venu hier) ; 3) la connaissance ou l’expérience (je sais que Paris est la capitale de la France ; je sais m’y prendre dans cette situation) ; 4) la capacité : pouvoir ou savoir faire quelque chose (je peux marcher, je sais conduire) ; 5) le jugement, l’évaluation : savoir la valeur, le prix d’une chose, d’un acte (je sais ce qu’il en coûte de lui désobéir).

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Responsabilité

Dans la société, chaque être humain est responsable aussi bien de ce qu’il fait que de ce qu’il ne fait pas, volontairement ou pas. Mais si chacun est responsable, c’est que dans les pays qui respectent les droits humains, chacun est libre de faire ou ne pas faire, de dire ou ne pas dire, d’aimer ou ne pas aimer… c’est de la responsabilité de chacun. Comme cette liberté doit s’exercer sans nuire à autrui, elle rend chacun responsable (article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen).

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Réduction des inégalités sociales et scolaires

Le système scolaire français est inégalitaire. L’origine sociale des élèves pèse sur leur destin scolaire. Ni l’allongement de la scolarité avec la massification du lycée et de l’enseignement supérieur, ni la politique volontariste d’éducation prioritaire entreprise depuis près de quarante ans pour réduire les échecs dans les zones au public le plus défavorisé n’ont limité le poids des facteurs sociaux. Les inégalités dans les carrières scolaires et dans l’accès aux diplômes les plus valorisés tiennent pour partie à des choix d’orientation socialement différenciés et aux stratégies des familles favorisées en matière d’établissement ou d’options dans le secondaire. Mais ces inégalités sont également liées à des inégalités d’apprentissages que mesurent notamment les évaluations internationales et qu’on constate dès les premières années de l’école primaire.

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Projet

Un projet est un but que l’on se propose d’atteindre mais aussi l’étude des moyens d’arriver à une réalisation. C’est une stratégie méthodologique (le processus) et opératoire (le produit). Former des projets correspond à un certain rapport au monde et participe à la construction de son identité par le développement d’une capacité à choisir, planifier, construire des stratégies, surmonter des obstacles et en retirer une satisfaction. Si le rêve génère des envies, le projet suppose une réalisation et donc un rapport à soi, aux autres, au temps et aux choses donnant un pouvoir d’agir. Il correspond à un modèle de société qui n’est pas forcément partagé dans tous les milieux sociaux, par toutes les générations, ni toutes les cultures. Considéré comme le moteur de l’apprentissage, le projet de formation est constitutif du projet de vie, il est devenu dans notre société un outil et un objet d’enseignement avec une facette éducative (visant l’insertion) et une autre pédagogique (visant un apprentissage).

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Personnalisation

Personnaliser des enseignements, c’est chercher à prendre en compte la diversité des élèves en articulant l’individu avec le groupe. Personnaliser des apprentissages, c’est organiser un équilibre dans le travail des élèves entre des activités communes à la classe et d’autres propres à chacun. Cela renvoie à la difficile tension éducative entre l’individu et le collectif, auxquels les dispositifs de personnalisation proposent d’apporter des éléments de réponse.

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Valeurs et finalités

La voie professionnelle fait suite en France au premier cycle de l’enseignement secondaire, avec une double finalité : former les élèves à un métier et les préparer à des études supérieures. La formation professionnelle initiale s’est progressivement scolarisée pour s’inscrire comme la « voie professionnelle » lors de la rénovation de 1999, à côté des voies générale et technologique du lycée. Communément appelée « voie pro », elle accueille aujourd’hui près d’un tiers des lycéens, soit en CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), formation courte en 2 ans, soit en Bac pro (Baccalauréat professionnel) préparé en 3 ans depuis 2009. Cet alignement de la formation du Bac pro sur les autres voies du lycée a contribué à renforcer son attractivité (Troger, Bernard, Masy, 2016), pour des élèves qui passent aussi un diplôme intermédiaire (BEP) afin de leur garantir une qualification initiale.

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Programme d’enseignement

Un programme d’enseignement est une liste de contenus à enseigner dans une unité de temps (période, année, cycle) pour un public donné. Ces contenus peuvent être de natures différentes : savoirs, savoir-faire, compétences… Un programme peut, en plus des contenus, expliciter des instructions méthodologiques sur la manière dont il faudrait les enseigner. Selon les pays, la […]

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Elève

Le mot « élève » est le terme utilisé dans le système éducatif pour désigner tout enfant scolarisé de la maternelle au lycée. « Métier de l’élève », « devoirs de l’élève », « parcours de l’élève », « profil d’élève », « statut de l’élève », sont des expressions fréquentes au sein d’un établissement scolaire.

Le Trésor de la Langue Française en propose la définition suivante : « Enfant ou jeune qui reçoit l’enseignement d’un établissement scolaire ou d’une école spécialisée ». Ainsi défini, l’enfant est considéré comme un individu qui « reçoit », un acteur passif, réceptacle d’un enseignement dispensé par des professeurs. C’est ce qu’il a été pendant bien des générations durant lesquelles l’Ecole avait des missions bien différentes de celles d’aujourd’hui. Cependant que vaut cette définition dans une Ecole qui veut de nos jours former les citoyens de demain en développant l’esprit critique, en valorisant les compétences et en suscitant l’autonomie et la responsabilité ?

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Education

«Qu’est-ce que l’éducation ? ». La question est difficile. C’est sans doute pour cette raison que l’on se plait à répondre à une question voisine : « que vise l’éducation ? ». Deux réponses sont généralement avancées. La première affirme que la tâche éducative a vocation à faire advenir une personne, une personnalité. Nous pouvons qualifier une telle conception d’anthropocentrique dans la mesure où elle met l’accent sur la formation d’un sujet libre et autonome. Elle est défendue par nombre de philosophes. Emmanuel Mounier fait assurément partie de ceux qui l’ont formulée avec le plus de force.

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Equipe d’adultes

La notion d’équipe est, en général, associée au sport. Pour autant, ce mot recouvre une réalité différente dans un contexte éducatif : alors que dans le sport, l’équipe vise à combattre et vaincre un adversaire (une autre équipe), elle est beaucoup plus altruiste dans le monde de l’éducation, dès lors qu’elle se forme (en principe) avec l’objectif d’une meilleure réussite des élèves.

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Enseignement

L’enseignement (du latin insignis, remarquable, marqué d’un signe, distingué) est une pratique au service d’un droit humain. Celui d’être éduqué. Elle est chargée de transmettre des codes de la société (langage, culture, histoire) et les capacités humaines les mettant en œuvre. Ces codes, devenant objets à transmettre sont choisis par un public qui les possède pour un public qui doit ou veut les acquérir. L’instruction étant devenue obligatoire et la formation indispensable, l’enseignement se professionnalise.

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Engagement

L’engagement : ce mot autrefois dans l’air du temps (l’engagement des intellectuels, de l’affaire Dreyfus à la guerre d’Algérie) a-t-il encore du sens ? En quoi consiste l’engagement pédagogique ? Sur quoi repose-t-il ? À quels obstacles se heurte-t-il ? Comment peut-il être durable ?

L’engagement professionnel appelle différentes définitions, qui peuvent se superposer : la première privilégie les professionnels réflexifs, ceux qui ajoutent à la pratique du métier un « regard sur » : ce moment de métacognition permet à l’enseignant de « se regarder pédaler », lui offrant du coup la possibilité de s’améliorer ; la seconde se centre sur l’enseignant engagé qui, lui, se verra également comme le praticien porteur de pratiques et d’attitudes : capacité d’empathie (aux élèves, aux familles, aux collègues), de curiosité et d’innovation (l’enseignant engagé est celui aux multiples projets).