Nouvelle recherche

Si vous n’êtes pas satisfait(e) des résultats ci-dessous, vous pouvez lancer une autre recherche

45 résultats de recherche pour :

25

La complexité ou la mode

Janvier 1995. À la télévision, la journaliste Arlette Chabaud demande à Jacques Chirac s’il maintient sa candidature à l’élection présidentielle qui aura lieu en mai. C’est que les sondages le donnent largement perdant ! Chirac semble passé de mode. Pourtant, il l’emportera. Certains prétendent que ce candidat sans programme a été porté par le succès médiatique de sa marionnette des Guignols de l’info : de « putain deux ans ! » à « mangez des pommes ! », cette marionnette aurait renversé le regard des électeurs sur l’homme : de l’ambitieux ringard au brave type sympa. Et de dénoncer là une dangereuse dérive de la politique et des médias. Au cœur de leur temps, comme il se doit, les Cahiers pédagogiques interrogent également, dans le dossier du mois, les « modes et dérives en pédagogie ». Jacques André et Cécile Delannoy, qui coordonnent le dossier, l’ouvrent ainsi : « Souffler dans le sens du vent “antisciences de l’éducation”, qui souffle parfois fort dans les milieux journalistiques, dans certains cabinets ministériels, dans les milieux universitaires, dans certains milieux politiques, ce serait céder aussi à une mode ! » Ne pourraient-ils pas écrire exactement les mêmes mots aujourd’hui ? Et l’article signé par Michel Tozzi que nous reproduisons ici, ne pourrait-il pas servir à interpréter certains effets de langage d’aujourd’hui autour des neurosciences, et certains engouements remplis de confusion sitôt qu’est prononcé le nom magique de Maria Montessori ? Michel Tozzi nous rappelle ce qui fait l’objet du dossier que le lecteur a aujourd’hui entre les mains : chaque dérive procède d’un renoncement paresseux à la pensée complexe.

Yannick Mével

26

Qui suis-je ?

Consigne : « Répondez à la question “Qui suis-je ?”, en vous interrogeant sur votre identité, vos gouts, vos peurs, vos origines, etc. » Élève 1 : « Madame, je peux écrire “j’aime pas les homosexuels” ? Professeur : — Tu peux écrire “je suis intolérant” dans tes défauts. Élève 1 : Mais non, je suis pas intolérant […]

27

Au-delà des modes, les enjeux

En janvier 2014, les Cahiers ont publié un premier dossier sur les tâches complexes. Il montrait à la fois la richesse de cette façon de travailler, ses déclinaisons possibles à divers niveaux, dans des disciplines variées, et les points de vigilance à surveiller. Quatre ans plus tard, nous reprenons l’enquête en mettant nos pas, comme […]

29

Simple ou complexe, oui mais pour qui ?

Vue du côté des élèves, que devient la complexité des tâches que nous leur proposons ? Et celles que nous pensons simples, comment les interprètent-ils ? Une analyse décapante et salutaire qui nous invite à affiner notre regard.

30

La construction du problème

Quand les enseignants s’attèlent à concevoir et construire des tâches complexes motivantes, sont-ils assez attentifs aux concepts qu’elles doivent permettre aux élèves de construire ? Une vigilance essentielle, car c’est bien là le cœur des apprentissages visés.

31

Une leçon qui vaut bien un fromage

Combien de fois un enseignant constate-t-il, dépité, que les élèves n’ont pas compris la consigne comme il fallait ! Mésaventure qui nous arrive à tous, quels que soient notre expérience et l’âge des élèves. Tirons-en plutôt des enseignements sur la différence entre la tâche prescrite et l’activité qu’elle déclenche chez les élèves.

32

À quelle tâche répond l’élève ?

De la tâche prescrite à l’activité effectivement réalisée par l’élève. De nombreuses recherches sur l’analyse du travail ont conduit à montrer que la tâche effectivement réalisée ne coïncide pas toujours avec la tâche prescrite, comme l’explique Jacques Leplat (voir figure 1). Figure 1 En amont de l’activité de l’élève, l’activité de l’enseignant (partie gauche de […]

33

Et si on commençait par la fin ?

Où l’on voit qu’une tâche complexe peut initier une séquence et être suivie de tâches simples, dans l’optique de donner du sens aux apprentissages tout en les facilitant.

35

C’est quoi le problème ?

Pour associer des ressources connues à une tâche à accomplir, encore faut-il se représenter correctement le problème posé, ou en tout cas essayer de le faire : il y a là un apprentissage central auquel on entraine trop peu les élèves, faute d’avoir pris conscience de son importance.

36

Petite tâche deviendra grande

Un enfant de grande section peut réussir à recopier une date qu’il a sous les yeux. Mais qu’a-t-il appris ? On verra ici une autre façon d’envisager ce petit apprentissage qui contient, dans sa modestie, tant de promesses.